LA LIBÉRATION DES HAUTS-DE-FRANCE EN 1944
À 7h du matin le drapeau français flotte sur la Préfecture libérée. À 8h la résistance organise la prise du pont Beauvillé.
Le podcast va-t-il détrôner la radio ?
Tout semble indiquer une transition en cours… Une nouvelle ère.
Pourquoi ? Comment expliquer cette mutation ?
En pleine guerre pour capter l’attention du public, les médias doivent plus que jamais miser sur ce format en pleine ascension…
On vous explique tout.
💡 Avez-vous déjà lu la première partie et deuxième partie de notre article ? Elles vous aideront à y voir plus clair !
144 millions : c’est le nombre de podcasts français écoutés en France au mois de mars 2023 (source : Mediametrie).
Si le podcast n’est pas tout jeune, il n’a jamais été aussi performant et attractif. Il a su trouver sa place en tant que média audio incontournable.
Sa croissance est spectaculaire :
Et ça ne risque pas de s’arrêter :
Les prévisions sur le podcast sont grandes : environ 40 millions d’auditeurs dans le monde pourraient découvrir les podcasts en 2024 (Insider Intelligence 2023).
Les podcasts attirant les jeunes générations, près de 50% des auditeurs ont entre 12 et 34 ans, on compte sur eux pour être fidèle à ce format. À noter : les podcasts d’émissions de radio comme France Inter sont écoutés en majorité par des personnes de + de 50 ans.
Pas assez de temps dans la journée pour les séries ou les films ?
Le podcast, lui, est facilement accessible : n’importe quand, n’importe où et n’importe comment !
Dans les transports, en voiture, sous la douche ou lorsque vous faites des tâches dans la maison : ménage, cuisine, rangement, etc. L’avantage du podcast : il n’est pas nécessaire de lui accorder une concentration exclusive. On peut faire plusieurs choses en l’écoutant.
Histoires de crimes, biographies, actualités, cuisine, mystères, grands faits historiques, culture, etc.
Tous les sujets sont possibles et abordés dans les podcasts :
Et on peut trouver différents angles ou formats pour les traiter : interviews, témoignages, fiction, talk-show, etc.
Difficile de ne pas trouver chaussure à son pied si l’on cherche bien. Il y a forcément un podcast qui va vous intéresser et vous conviendra.
Ici, pas de censure !
Les podcasts natifs sont faits par des créateurs qui n’ont pas les mêmes contraintes que les radios. Le podcasteur partage ses idées, ses opinions sans filtres.
Certains y voient une forme d’authenticité que les médias traditionnels ont perdue. Tout y est plus naturel et plus spontané… Moins de langue de bois et plus de sincérité.
Ainsi, le podcast permet de traiter de sujets qui ne sont pas forcément présents à la radio.
Le ton de la voix ou les sujets abordés peuvent créer l’illusion d’une réelle proximité entre le créateur et son public. Ici, le fond est plus important que la forme. Ce qui compte, c’est ce qui sera dit, pas la production ou les effets spéciaux.
Il y a un côté artisanal accepté pour le podcast, même si, en réalité, les podcasts sont de plus en plus le résultat de véritables monteurs professionnels avec un matériel de studio.
Les auditeurs peuvent stopper quand ils le souhaitent l’écoute puis la reprendre ensuite… un épisode ou 5 épisodes à la suite, peu importe, tout dépend du choix de l’auditeur. Le podcast s’adapte avec votre emploi du temps.
Le public choisit son podcast en fonction de ses goûts et de ses intérêts. Cette liberté du choix, mais aussi du temps d’écoute n’est pas anodine.
Il peut aussi contourner ou éviter la publicité.
Il y a peu de publicités dans les podcasts : soit on peut les zapper, soit elles sont inexistantes. Certaines sont ciblées selon le sujet du podcast et plus tolérées par l’auditeur.
La vidéo semble être la nouvelle tendance du côté des créateurs de contenu.
Faut-il y voir une tentative d’attirer la génération Instagram et TikTok ou Twitch ?
Même chez Spotify, la fonctionnalité vidéo est désormais ouverte à tous les créateurs.
YouTube vient lui aussi de se lancer dans la tendance en supprimant Google Podcast et annonçant la création d’une section dédiée aux podcasts dans YouTube Music.
On l’aura compris au fur et à mesure de cette série d’articles : émissions de radio et podcasts sont des concepts et formats différents.
Si la radio parle à tout le monde, dans l’instant inimitable du direct, ce sont aussi des émissions formatées, axées sur le grand public avec certaines contraintes.
Le podcast, lui, est plus libre, plus intime et s’adresse à une personne ou à une cible en particulier.
On n’écrit donc pas de la même manière ces genres de formats.
Aujourd’hui, ce sont deux formats complémentaires et interdépendants, mais…
Pour combien de temps ?
Ainsi, si la radio continue d’être écoutée majoritairement en direct…
Elle a compris comment s’adapter pour survivre à la concurrence : en investissant massivement dans le podcast (replay). Elle y voit incontestablement son futur.
Pas étonnant, alors, que certains analystes prédisent la fin de la radio traditionnelle comme principal moyen de consommation de contenu audio.
Pour eux, la radio 3.0, celle du futur, serait en majorité faite de podcasts à la demande. Un Netflix radio à la carte.
C’est fort probable. Si le podcast a donné un nouveau souffle à la radio, il existe encore beaucoup d’incertitudes vu la baisse continue de l’audience radio. Il est difficile, cependant, de prédire quoi que ce soit.
Pourtant, une chose est sûre : le podcasting a révolutionné nos usages et nos modes de consommation des contenus et médias audio. Sa place est acquise et son aura ne cesse de grandir.
La radio a pris le train de la révolution du podcast en marche.
C’est tout l’univers du contenu audio qui doit désormais prendre en compte ce format.
Média incontournable attirant les auditeurs, le podcast intéresse, plus que jamais, les investisseurs du marché, les entreprises. Car s’il y a des enjeux culturels, les financiers sont tout aussi importants…
Nous vous en reparlerons dans nos prochains articles.
Merci de nous avoir lu et à bientôt.
Par Edmond Kean