Astrologie, tout est faux et… On y croit !
L’histoire de l’astrologie nous apprend que… Tout est faux. Alors, pourquoi continuons-nous à lire nos horoscopes ?
La pornographie sur Internet véhicule des scènes de viols et de tortures accessibles gratuitement à tous, hommes, femmes et… enfants. Comment en est-on arrivé là ? L’histoire d’un des sites les plus connus de France qui est aujourd’hui… Une scène de crime.
Texte : Marine Guez Vernin Voix : David Kruger
A la caisse d’un supermarché, Sophie, 19 ans, passe les articles en mode automatique. Un type plutôt beau gosse dépose ses produits sur le tapis roulant. Il plonge son regard avec insistance dans le décolleté de la jeune femme qui ne bronche pas.
27 euros 50. Il sort 2 billets de 10 et quelques pièces, le compte est bon.
« On dit merci qui ? ». Le poisson pourrait mordre à l’hameçon, ça se tente.
Sophie lui renvoie le « merci Jacquie et Michel ! » attendu et chaleureux. Elle sourit à pleines dents, sans aucune arrière-pensée.
Dans la file d’attente, tout le monde a entendu l’échange. On fait des commentaires. Sympa la caissière. Mignonne, ça ne gâche rien.
« On dit merci qui ??? » « Merci Jacquie et Michel ! ». L’enchaînement sort tout seul. Entre copains, au bureau, dans les émissions de télé grand public. Même quand on ne sait pas trop de quoi on parle. Même dans les cours des collèges. Ça sonne sympa.
Petit rappel pour ceux qui sont passés entre les gouttes : Jacquie et Michel, c’est de la pornographie sur internet.
Lire la suiteSon vivier principal : des actrices et des acteurs amateurs, filmés par des équipes professionnelles.
Tout est là. L’originalité du concept: Les acteurs, c’est Monsieur et Madame tout le monde qui s’offrent le grand frisson devant les caméras.
Rien à redire sur le papier.
Mais dans la pratique… C’est une autre histoire.
Lucie est une jeune femme bien dans son corps. Ouverte à des expériences nouvelles. Ses fins de mois sont difficiles alors elle décide de tourner pour le site, un complément financier qui tombe bien.
Mais elle ne s’attendait pas à ça. Des hommes qui ne l’écoutent pas quand elle pleure entre les prises. Qui lui accordent une pause de 30 secondes et recommencent. Ça fait mal et elle le dit. C’est trop. C’est pénible.
Mais pas question d’arrêter. Le réalisateur poursuit le tournage.
Comme beaucoup d’autres, Lucie n’en sortira pas indemne.
Sur internet aujourd’hui, la marque Jacquie et Michel est associée à des mots aussi graves que viol, proxénétisme, traite d’êtres humains.
Michel Piron, son créateur, se défend. Il conteste avec vigueur. Ce n’est pas lui, le responsable !
Nous enregistrons ce podcast en 2022.
7 femmes ont porté plainte, libérant sans doute la parole d’autres qui ont travaillé pour cet empire du porno.
Un empire qui a germé dans la tête d’un instituteur -ça ne s’invente pas- il y a plus de 20 ans.
Nous sommes dans les années 90. Le grand public découvre les joies d’internet. Michel Piron, instituteur de la région toulousaine passionné d’informatique, décide de faire une formation de webmaster.
Il fréquente les clubs libertins et tout comme sa future femme, il adore ça.
Et il a une idée : un site de partage de photos de vacances ! Mais pas n’importe quelles photos. Les amis autour d’une table, le barbecue et les beaux paysages…on oublie. On publie des photos INTIMES de vacances.
En 1999, le premier site « Jacquie et Michel » est lancé.
Petite mise au point. Jacquie n’est pas du tout le prénom de la femme de Michel. La confusion a été entretenue plusieurs années pour donner une image sympathique de la marque. Du pur marketing.
Avec un nom pareil, authentique et franchouillard, pas question de tricher. Montrez-vous sans tabou et sans masque.
Les internautes s’exhibent, sans changer le décor de leur appartement, et si on voit la queue du chien dans le champ de la photo, c’est pas grave.
C’est un succès.
En 2005, Michel Piron dit adieu à l’Éducation Nationale.
Seconde étape, après le partage des photos, la vidéo !
Un producteur déjà actif dans le porno sur internet s’engage à ses côtés.
Le système se professionnalise : Michel Piron s’occupera de l’exploitation des vidéos via une société aujourd’hui nommée ARES. Et c’est une autre société, nommée Yves / Remords, – notez l’humour – qui va gérer la production et la réalisation. D’autres suivront.
Mais réaliser quoi ?
Jacquie et Michel s’adressent à des amateurs. Vous avez envie de filmer vos rapports sexuels et les partager sur internet ? Notre équipe s’occupe de tout.
On se charge de trouver un lieu. Un appart-hôtel, un local disponible, l’arrière d’une boutique. Plus tard, un airbnb.
On s’occupe du matériel, du réalisateur, du cadreur : laissez-vous guider, on connaît notre métier. Et bien sûr, si besoin, on vous met en relation avec un ou des partenaires.
Les protagonistes changent d’identité sur le plateau. Pour le fantasme et pour moins risquer d’être reconnu.
Un vague scénario est imaginé. Madame devient une boulangère excitée, une institutrice qui cache son jeu, une étudiante initiée par son beau-père…du classique.
L’internaute doit penser que cette mise en scène EST la réalité.
Que VOUS êtes vraiment, Madame, cette boulangère qui reçoit trois clients hommes dans son arrière-boutique.
Tout est fait pour créer cette illusion: le mobilier qui n’a rien d’un décor de film, la lumière, la façon de filmer. L’internaute s’identifie. Nous sommes dans la vraie vie.
Cette technique, porte un nom : le pro-am, comme professionnels-amateurs.
Des amateurs pris en main par une équipe de pros, avec toute l’organisation et le financement que ça implique.
En 2011, en pleine action, une amatrice lance un « Merci Jacquie et Michel !» enjoué, qui restera dans les annales. Pour marquer au fer rouge les vidéos, constamment piratées, les participantes diront désormais « merci Jacquie et Michel » au milieu de la prestation. Ce sera LEUR signature.
De temps en temps ça déborde.
Les premiers incidents dénoncés font sourire. Rien de très méchant.
Par exemple, dans une vidéo, une jeune femme se fait passer pour une éleveuse de poulet de chez Loué !
Loué n’apprécie pas.
« Jacquie et Michel » s’en moque.
Plus on cite la marque, même pour se plaindre, plus on en parle !
La notoriété à tout prix !
Autre cas, plutôt cocasse, dans une friterie belge. Une séquence de jambes en l’air à plusieurs est tournée sans l’accord du gérant !
Après avoir menacé de porter plainte, il hésite. Son établissement est beaucoup plus fréquenté depuis la sortie de la vidéo.
Après tout, autant en profiter : au lieu de porter plainte, il en rajoute. Sur la carte, il propose désormais 2 plats « Jacquie et Michel », dont une saucisse débordant de fromage fondu. Classe.
Les audiences grimpent.
Plus il y a d’audience, plus il faut de contenu. Les internautes se lassent vite, le site a besoin de chair fraîche.
Pour faire bien tourner la machine, il faut sortir du cadre des libertins ou des couples qui viennent pour s’éclater.
Alors on sort la carte du « complément financier facile » pour attirer des jeunes femmes souvent dans le besoin.
Comme notre Lucie de tout à l’heure.
Oui au cas où vous ne l’auriez pas compris, dans le monde du pro-am, tout le monde est payé.
Pour les actrices, 250 à 350 euros au mieux pour céder ses droits à l’image pendant 30 ans. Une misère. Mais quand on est pris à la gorge, c’est toujours ça.
C’est ce que fait Bettina.
Elle répond à une annonce de shooting érotique, sans penser aller plus loin. Le photographe lui parle d’une « opportunité » qui pourrait l’aider. Et en plus, elle prendra son pied. Après tout, pourquoi pas, on est toujours entre adultes consentants -selon la formule consacrée.
Avant le tournage, on lui donne le choix : si tu acceptes les doubles pénétrations anales et vaginales, les éjaculations faciales, tu pourras gagner beaucoup plus.
Bettina refuse. Elle veut rester dans le soft.
Comme beaucoup d’autres, Bettina est jeune, souvent aux abois, vulnérable.
Arrivée sur le plateau, elle ne maîtrisera plus grand-chose.
Le jour J, elle est bien accueillie. On se met d’accord sur les actes qu’elle veut pratiquer et ceux qu’elle refuse. Tout va bien se passer.
Chaque scène coûte dans les 1000-1500 euros. Le ou les partenaires masculins ne sont payés qu’entre 50 et 150 euros la scène. Leur plaisir sexuel fait partie du deal.
500 euros en moyenne donc pour les acteurs.
Plus les techniciens, la location du local, le matériel, l’administratif…C’est avant tout un business.
Il faut que ça rapporte.
Alors, même si on a promis à Bettina qu’elle ne subirait pas de double pénétration, au moment clé, on ne lui demandera plus son avis.
Prise dans l’action, Bettina subit…
La marque grandit, énormément, et fait des petits.
En 2015, un site plus haut de gamme, JacquieetMichel Elite accueille une clientèle plus encline au format cinéma.
Gros budgets, actrices et acteurs professionnels, réalisations à 3 caméras, décors clinquants…
Mais la diffusion d’images ne rapporte pas assez.
Pour Elite, les abonnés payent un abonnement; pour les vidéos d’amateurs, le consommateur paye aussi (pour voir toujours plus)…
mais ces rentrées d’argent ne suffisent pas pour nourrir la machine.
Alors Jacquie et Michel se diversifie, et pas qu’un peu.
La marque crée un réseau de sex-shops, lance un magazine en ligne, rachète le magazine papier Hot Video. Elle ouvre un tchat en ligne gratuit -mais attention… si tu veux aller plus loin, il faut payer…
Et ce n’est pas tout !
Site de rencontres, organisation de soirées en boite de nuit, fabrication de produits dérivés:
housses de couettes, tee shirts, bières …qui ne sont que des exemples dans un foisonnement d’objets à son effigie.
J&M Immersion est lancé. C’est le tout premier site de réalité virtuelle porno. Soyez acteur et maître du jeu avec des créatures aussi belles que disponibles.
Michel Piron est désormais secondé par son fils Thibaut Piron, qui devient Directeur Général de la société Ares.
La diffusion de vidéos et de films reste la ligne principale de la marque. La vitrine pour vendre tout le reste.
A partir de 2015, des témoignages, relayés par la presse, commencent à révéler des conditions de travail très alarmantes :
On m’a menti sur le nombre d’hommes qui seraient présents.
On m’a imposé des actes que je ne voulais pas subir, et je l’avais bien dit.
Ici, une jeune femme raconte avoir « vécu l’enfer ». Mise en confiance, elle avait pensé faire de l’argent facile. On lui a même demandé le prénom de ses enfants, c’était sympathique. Mais elle réalise, après coup, que celui de sa fille est retenu dans le titre de la vidéo.
Une enquête du journaliste Robin d’Angelo, infiltré dans le milieu, met le focus sur les nombreuses violences, les pressions subies, la misère des femmes qui se retrouvent souvent piégées. De façon récurrente, même quand elles nomment les actes qu’elles refusent, elles ne sont pas écoutées dans le feu de l’action. Elles viennent pour rencontrer 2 hommes, et ils sont 4.
L’effet de surprise participe à l’excitation, vous dira-t-on.
Le respect du droit du travail ? Oubliez…
Ces actrices porno amatrices, quelles que soient les raisons qui les ont poussés à contacter le site, payent le prix fort de leur engagement.
Car oui, elles sont engagées, oui elles ont signé. Un document d’ailleurs dont elles gardent rarement un exemplaire. Une autorisation de droit à l’image peu détaillée, sans aucune mention précisant la nature de la séquence à vivre.
Autre dérive mise en lumière dans les médias : le non-respect de l’anonymat.
Imaginez. Vous décidez de participer à un tournage X, à la condition de ne pas être reconnaissable. Rassurez-vous, on vous invente une nouvelle vie, on change le prénom, on vous rajoute quelques accessoires, un masque, une cagoule, une perruque…personne ne pourra vous identifier.
Sabine témoigne.
Pour mettre du piquant dans son couple, elle offre à son mari l’expérience filmée d’un gang bang, entendez : elle se fait prendre par 3 inconnus alors que son mari regarde.
Les visages du couple seront floutés, ils joueront le rôle de concierges parisiens, alors qu’ils vivent ailleurs, tous les voyants sont au vert. Ce sera un sacré souvenir, un secret partagé.
Mais les choses tournent mal. L’appartement est sale, l’action beaucoup plus trash que ce que demandait le couple. C’est plus vendeur, dit-on. Mais surtout, la vidéo est reprise, non floutée, par de nombreux sites. Le couple est reconnu. Commencera pour ces deux personnes qui ne demandaient qu’un peu de plaisir, une descente aux enfers.
Ailleurs, Chloé, jeune gogo danseuse débutante. Fâchée avec ses parents, elle est à la rue. « Une période noire de sa vie », dit-elle.
Elle accepte de tourner. « Vous direz à la caméra que vous avez perdu votre virginité à 11 ans !».
Ce genre de détail doit plaire aux internautes…
Elle plie. De toute façon, rien ne permettra de l’identifier.
Mais le nom de sa ville est cité dans le titre de la vidéo. Plus possible de sortir sans être interpellée. Plus moyen de travailler. Elle finit par fuir à 400 km de chez elle. Redevenir madame tout le monde, c‘est tout ce qu’elle demande. Mais internet n’a pas de limites géographiques. Le cauchemar recommence. A la fin, Chloé réussira à faire retirer les images avec l’aide d’un avocat. Mais on ne lui rendra jamais ses années perdues.
Pourtant, juridiquement, ce « droit à l’oubli » existe bien. Mais il faut souvent des années pour obtenir de Jacquie et Michel le retrait des vidéos.
Quand la marque reçoit ces demandes, elle affiche, encore et toujours, la même position :
« Nous ne sommes que des diffuseurs. »
Et en effet ce sont des sociétés de production indépendantes qui organisent les tournages et réalisent les films pour les livrer à Jacquie et Michel. Pourtant, on sait que Michel Piron a longtemps gardé la main sur les tournages, qu’il a validé de nombreux profils féminins.
Mais non. Il n’en démord pas : « nous ne sommes que des diffuseurs. »
Nous ne sommes pas responsables, ni des problèmes qui ont pu surgir sur un plateau, ni du non-respect de votre anonymat. Adressez-vous au producteur.
S’il est d’accord, nous retirerons, bien sûr, votre vidéo sans délai !
En revanche, il y a une condition : rembourser le coût de production. Autour de 1500 euros par scène. Une somme hors de portée pour des jeunes femmes qui ont souvent été payées 300 euros quand on leur en avait promis 1000.
Malgré ces arguments décourageants, certaines ne lâchent pas l’affaire et contactent un avocat.
L’un d’entre eux explique que le principal obstacle est d’identifier à qui la lettre de mise en demeure doit être envoyée, tant les interlocuteurs sont nombreux.
Mais quand elle arrive à bonne destination, la marque cède toujours.
L’entreprise “Jacquie et Michel” poursuit son ascension.
En 2019, Ares rachète le catalogue de Colmax, un producteur de X français.
Un an plus tard, elle lance JMTV. Une nouvelle chaine, qui regroupe toutes ses grosses productions, les grands classiques du X, des making off…
Si vous en voulez plus, eh bien il y en a encore !
En phase avec son temps, elle crée aussi un réseau social, MerciFans, qui se présente encore aujourd’hui comme « frais et dynamique ».
C’est un documentaire diffusé début 2020 sur la chaîne youtube Konbini qui met le feu aux poudres.
Deux jeunes femmes racontent. La première déclare :
« C’est un ami, déjà acteur pour le site, qui m’a convaincue ».
Elle croit à un coup de main amical, en réalité, il s’agit d’une technique rémunératrice pour l’intermédiaire. Des enregistrements audios le prouvent : si un acteur trouve une fille, il lui suffit d’envoyer une facture avec un intitulé bidon, ça fera l’affaire.
Du proxénétisme déguisé.
L’autre jeune femme interviewée par Konbini, avait 20 ans quand elle s’est rendue sur le tournage.
« A peine arrivé là-bas, dit-elle, t’oses pas dire non. Tu es face à la production, les acteurs, tu es complètement seule ».
Et ce n’est que le début. Après la diffusion, sur une autre plateforme que le site, son vrai nom et ses coordonnées sont livrés en pâture sur un forum. Des agressions verbales, mais aussi physiques, qui seront la cause d’une longue dépression.
Merci Jacquie et Michel.
Les réactions ne se font pas attendre. 3 associations féministes, « Les effrontées », « Le nid » et « Osez le féminisme » passent à l’action. Elles dénoncent un système organisé et font un signalement au Procureur de la République.
Le Parquet de Paris ouvre une enquête.
Toujours en 2020, Pascal OP et Mat Hadix, des réalisateurs réputés sans pitié, sont mis en examen pour proxénétisme et traite d’être humain aggravés.
Il s’agit d’une autre affaire, d’un autre site, le French Bukkake.
Une femme, des hommes, souvent nombreux. Bukkake signifie « éclabousser » en japonais.
Pas besoin de vous faire un dessin.Si elles sont d’accord, il n’y a rien à redire. Mais l’enquête est formelle: certaines sont droguées avant, des tests sida sont falsifiées, on en voit qui pleurent. Et pourtant, personne n’arrête le tournage.
Bien qu’il ait maintes fois travaillé avec les deux hommes, Michel Piron se défend d’avoir jamais été lié aux pratiques sexuelles non consenties orchestrées par ces réalisateurs.
Pour montrer sa bonne volonté, la marque publie une charte éthique et déontologique à destination des producteurs.
Les enquêteurs n’en tiennent pas compte.
En juin 2022, Michel Piron, son épouse et 3 autres personnes sont placés en garde à vue.
Madame est mise hors de cause. Piron, lui, est mis en examen deux mois plus tard, pour complicité de viol et traite d’être humain en bande organisée.
Il démissionne de ses fonctions de dirigeant. Il se dit « du côté des victimes », “On veut lui faire porter le chapeau”. La justice tranchera.
Aujourd’hui, le monde de la cyber pornographie est en pleine mutation.
Depuis le confinement, les vidéos porno faites à la maison se sont multipliées. Des réseaux de fans suivent les contenus intimes des uns et des autres. L’ère n’est plus aux intermédiaires.
De pire en pire ?
Peut-être.
Mais peut-être pas.
Les mineurs ont grandi dans cet univers imbibé de réseaux sociaux. La bonne nouvelle, c’est qu’eux aussi sont en pleine mutation.
La génération de l’après « me too » veille au grain. Le consentement, on en parle aux filles et aux garçons dès l’école.
Le porno dit « éthique », moins centré sur le plaisir masculin, plus réaliste, monte en puissance depuis quelques années. Les temps changent.
Reste que, comme toujours, la décision est entre les mains du consommateur.
On clique ?
Ou on ne clique pas…
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