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MEURTRE AU PARACHUTE, PAR JACQUES PRADEL !

MEURTRE AU PARACHUTE, PAR JACQUES PRADEL !

Certains passionnés de faits-divers et d’affaires criminelles sont comme des collectionneurs d’objets rares. Ils sont toujours à la recherche du scénario incroyable, du butin fabuleux, de l’évasion spectaculaire, du meurtre le plus machiavélique. Et je sais de quoi je parle ! Je n’ai pas honte de dire que j’en fais partie ! 

Ces véritables pépites criminelles ne sont pas à vendre… Elles sont à partager, comme l’histoire que je vais vous raconter aujourd’hui !

Côté spectaculaire, on pouvait difficilement faire mieux ! On connaissait le meurtre au pistolet, au poignard, au poison, à la bombe… 

Voici l’histoire d’un meurtre… au parachute !

Nous sommes le 18 novembre 2006, à Opglabbeek une petite ville tranquille du nord de la Belgique, située près de l’aérodrome de Zwartberg, non loin de la ville de Hasselt. Ce samedi-là, aux alentours de midi, Paula Dhont sort de chez elle pour aller étendre du lingeSoudain, elle est intriguée par un sifflement strident suivi d’un choc sourd. Quelque chose vient de s’écraser dans les buissons !

Madame Dhont s’approche du fond de son jardin. A travers la végétation, elle aperçoit une étoffe blanche, d’où émergent une jambe et un pied. L’étoffe est celle d’un parachute, qui enveloppe comme un linceul, le corps sans vie d’une femme portant un casque, surmonté d’une petite caméra !

Paula Dhont, affolée, retourne dans la maison pour prévenir son mari de ce qui vient de se passer. Monsieur Dhont appelle immédiatement les secours….

Quelques instants plus tard, le couple voit arriver sur les lieux un homme paniqué, qui se précipite sur le corps sans vie de la victime. L’homme est lui aussi en habit de parachutiste. Entre deux sanglots, il explique au couple qu’il était désespérément à la recherche de son amie, avec qui il venait de sauter en parachute. Il avait assisté, impuissant, à la tragédie. Son parachute dorsal ne s’était pas ouvert. Elle avait tenté d’ouvrir celui de secours qui n’avait pas fonctionné non plus. Une fois arrivé au sol, il avait tenté de localiser l’endroit où elle s’était écrasée presque sous ses yeux. 

L’homme s’appelle Marcel Somers, il est de nationalité néerlandaise. Il habite à Eindhoven, aux Pays-Bas. La victime, Els van Doren, 36 ans, est l’épouse d’un bijoutier d’Anvers. Elle est mère de deux enfants… 

Els van Doren et Marcel Somers font partie du même Para club, situé sur le terrain de Zwartberg. Ce 18 novembre, ils doivent exécuter un saut en chute libre, avec deux autres amis parachutistes amateurs : Els Clottemans, une jeune institutrice flamande, âgée de 22 ans, et Tom Bolsius, 35 ans, un autre passionné de chute libre. 

À 11h30, ils prennent place à bord d’un avion-largeur avec 6 autres paras. Vingt minutes plus tard, l’avion atteint l’altitude de 4700 mètres. Le pilote donne le feu vert pour le premier saut : celui de Marcel Somers et de ses trois amis. L’exercice prévoit que les quatre parachutistes s’élancent ensemble pour une chute libre au cours de laquelle ils doivent réaliser une figure classique, en étoile, jusqu’à l’altitude de 1.000 mètres, où ils vont se séparer, et déclencher leurs parachutes individuels, avant de se poser à quelques dizaines de mètres du terrain d’aviation. 

Mais, au moment du saut, Els Clottemans, vraisemblablement retardée par un détail technique, s’élance quelques secondes après ses camarades. Elle ne pourra pas les rattraper pour la figure en étoile. Elle ouvre donc immédiatement son parachute dorsal qui fonctionne normalement. Pendant ce temps, les trois autres qui se tiennent en rond par les bras, foncent vers le sol à la vitesse de deux cents kilomètre-heure. Arrivés à 1.000 mètres d’altitude, ils se séparent comme prévu, et actionnent l’ouverture de leur toile.

On connaît la suite : Els Van Doren ne réussit pas à ouvrir son parachute. Elle tente aussitôt la procédure d’urgence et actionne la toile de secours. Mais celle-ci ne s’ouvre pas. La parachutiste tombe à près de 100 mètres par seconde… Moins de dix secondes plus tard, elle s’écrase au sol… 

L’équipe médicale et les pompiers arrivés sur les lieux du drame constatent qu’ils ne peuvent plus rien pour la malheureuse victime. Ils prennent en charge Marcel Somers, très choqué, ainsi qu’une jeune femme plutôt boulotte, à l’allure un peu masculine. C’est Els Clottemans, qui vient également d’arriver sur place. Elle est effondrée, en larmes. Elle aussi, dit-elle, a assisté, en plein vol, au déroulement de la catastrophe.

Entre temps, huit policiers de la police locale procèdent aux premières constatations. Ils remarquent immédiatement que le parachute de la victime a été saboté. Plusieurs suspentes de la toile principale ont été sciées. Les sangles du parachute de secours sont également coupées net ! Le parachute lui-même a disparu, vraisemblablement arraché par la vitesse, dans les dernières secondes du vol. Il ne s’agit donc pas d’un accident, mais bel et bien d’un homicide… 

La police fédérale de Tongres est alertée. Elle prend désormais le relais de l’enquête qu’elle confie au commissaire Nico Cilissen et à l’inspecteur principal Eugeen Crabbé.

Qui pouvait en vouloir à cette mère de famille sans histoire ? 

C’est la première question que se posent les deux policiers. 

Ce qui les intrigue tout de suite, c’est l’attitude de Els Clottemans, qui est arrivée sur les lieux du crash quelques minutes après Marcel Sommers. Certes elle est choquée, en pleurs, mais elle indique rapidement aux premiers policiers arrivés sur les lieux, qu’elle a peut-être localisé l’endroit où l’on trouverait le parachute de secours de la victime. Ils notent d’ailleurs soigneusement sa déclaration dans leur rapport, je le cite : « J’avais perdu mon chemin, et je cherchais à m’orienter, quand j’ai vu quelque chose qui pendait dans un arbre ».

Un des pompiers présents sur les lieux, raconte la suite : « Du sol, cela ressemblait à un objet en plastique de la grandeur d’un torchon. La police nous avait demandé de décrocher ce morceau de parachute (accroché dans un arbre). Nous devions porter des gants et mettre le morceau dans un sac en papier pour préserver d’éventuels indices. Els Clottemans était présente durant l’intervention. Elle pleurait et était très émue. Quand elle a constaté qu’il s’agissait bien du parachute de secours, elle a dit : « c’est celui-là, il n’y en a qu’un comme cela. »

Le commissaire Nico Cilissen trouve étonnant que Els Clottemans ait pu repérer aussi facilement le parachute de secours, dans un arbre, à une vingtaine de mètres de hauteur, alors que, selon ses dires, elle avait perdu son chemin. Dans le rapport remis au juge d’instruction, il revient sur cette intime conviction qui ne le quittera jamais tout au long de l’enquête. Il écrit :« Elle a raconté qu’elle s’était perdue et qu’elle avait vu par hasard ce parachute accroché dans un arbre en hauteur. Cette histoire ne colle absolument pas. Elle connaissait les environs. Elle allait souvent manger à la friterie Antoine à Opglabbeek, le village du drame ». Et le policier conclue : « Els Clottemans a menti ! »

Le commissaire Cilissen procède également à la relecture attentive des déclarations de Marcel Somers, recueillies dès l’arrivée des policiers locaux. Il relève que, selon son récit des circonstances du drame, Els Clottemans est la seule des quatre participants à avoir déclenché l’ouverture de son parachute avant les autres… Sa caméra frontale a enregistré l’ensemble de la séquence fatale, jusqu’à la mort de la victime. Simple hasard ? Si la jeune femme avait réalisé le sabotage, elle n’aurait pas agi autrement, pense-t-il, pour « profiter » du spectacle de la mort en direct de sa victime….

On peut remarquer que cette hypothèse du commissaire Cilissen quant à la culpabilité d’Els Clottemans, était principalement fondée sur son « intime conviction » et sur son flair professionnel, né d’une longue expérience des enquêtes criminelles. La suite de ses investigations débouchera sur une découverte accablante pour la jeune institutrice….

En effet, – et c’est un coup de théâtre qui fait aussitôt la Une de la presse ! – l’enquête révèle l’existence d’un trio amoureux peu banal, réunissant Marcel Somers, Els Clottemans et… la victime, Els van Doren ! 

Les deux femmes partagent ainsi la même passion, la chute libre, mais aussi le même amant, depuis de longs mois ! Marcel Somers, père de famille néerlandais, vit à Eindhoven. Il est séparé de son épouse et entretient une relation amoureuse avec ses deux maîtresses. La « numéro1 », selon ses propres termes, est Els Van Doren, qui vit une double vie totalement assumée entre son mari bijoutier, et Marcel Somers qu’elle a rencontré au sein du Paraclub de zwartberg… 

Jürgen, le gérant du club est au courant de la situation. Peu de temps avant le drame, Els Van Doren lui avait même confié qu’elle n’y trouvait que des avantages…des moments agréables de week end avec son amant, une vie plaisante en semaine avec son mari. En revanche, elle ignorait tout des relations de Marcel Sommers avec l’autre jeune parachutiste… Interrogés, les membres du club ne tarissent pas d’éloge sur la personnalité de la victime. Elle est décrite comme quelqu’un de très populaire au sein du club ; pétillante, gaie, toujours de bonne humeur !

En revanche, les témoignages recueillis par les enquêteurs sur Els Clottemans, la maitresse N°2, sont franchement hostiles. On la dit égocentrique … Menteuse…  Trop curieuse… qui cherchait à attirer l’attention sur elle, principalement auprès des hommes ! 

Selon le pilote de l’avion, Luc, « c’était une personne peu soignée », qui avec son physique un peu lourd n’avait guère de chance de progresser dans la discipline du parachutisme. « Elle avait beaucoup de progrès à faire sur le plan technique », précise-t-il aux enquêteurs.

Le commissaire Cilissen décide d’interroger à nouveau Marcel Somers, sur la nature exacte de ses relations avec l’une et l’autre de ses deux maîtresses. Pour le néerlandais, Clottemans était bien la « numéro 2 ». Il le confirme ! D’ailleurs, il la recevait certains soirs de semaine, mais jamais le week-end, qui était réservé à Els van Doren. Les deux femmes avaient des relations amicales, nées de leur passion commune pour le saut libre, mais leurs rapports avaient changé depuis que la jeune institutrice avait découvert quelques mois plutôt que sa nouvelle amie était également la maîtresse de Marcel. Et ce qui s’est passé très exactement une semaine avant le saut fatal, le vendredi 10 novembre 2006, a peut-être précipité le passage à l’acte de la meurtrière. Ce soir-là, alors que Marcel Somers se trouve chez lui en compagnie de l’institutrice, Els van Doren, qui avait pu se libérer avec un jour d’avance, parce que son mari était parti en voyage d’affaire, sonne à la porte de son amant. C’est une surprise ! Et, bien sûr, elle a apporté avec elle son équipement, ses deux parachutes, pour le prochain saut qui aura lieu dans une semaine, le 18 novembre…

Els van Doren étant la « numéro 1 », le Néerlandais avait alors décidé de passer la nuit avec cette dernière, contraignant Els Clottemans à dormir sur le canapé du salon, tout près du couloir où les parachute d’Els Van Doren avaient été déposés ! Pour le commissaire, cet épisode apporte le mobile du crime : Le dépit amoureux !  

Els Clottemans avait eu toute la nuit pour saboter les deux parachutes de celle qui avait rejoint le lit de Marcel, et dont elle entendait les ébats dans la pièce voisine !

La PJ de Tongres fait alors appel à des spécialistes de police scientifique pour réaliser des prélèvements sur l’équipement de la victime. Les experts belges examinent aussi une paire de ciseaux retrouvée au domicile de Marcel Somers. Les enquêteurs pensent qu’Els Clottemans s’est servie de ces ciseaux pour saboter les parachutes de la victime… Mais ces analyses ne donneront rien. Il sera impossible de trouver des traces d’ADN ou des empreintes digitales appartenant à Els Clottemans ; Pas de preuves matérielles donc, mais, selon la formule habituelle, un faisceau d’indices « graves et concordants ». 

Els Clottemans est interpellée début janvier 2007 et mise aussitôt en garde à vue !

L’interrogatoire de l’institutrice est mené conjointement par le commissaire Cilissen et par l’inspecteur principal Crabbé. La jeune femme nie catégoriquement avoir sectionné les courroies des parachutes. Elle reproche aux enquêteurs de suivre aveuglément la thèse du sabotage par dépit amoureux, alors que d’autres pistes existent et qu’ils ne les ont pas exploitées. Elle fait remarquer que Marcel Somers, comme le mari d’Els van Doren, le bijoutier trompé, auraient eu également des mobiles pour vouloir se débarrasser de la victime. Elle fait valoir qu’il n’y a dans son dossier ni aveux, ni preuves matérielles, ni témoins pour l’accabler. Par ailleurs, elle refuse de signer certains procès-verbaux d’interrogatoire et demande des modifications dans la retranscription de ses propos et même dans la construction des phrases ! Le commissaire Cilissen, agacé, refuse catégoriquement de céder. Il décide simplement de filmer les interrogatoires, en vue du procès.

Un autre élément du dossier va jouer contre Els Clottemans et renforcer la conviction de l’accusation quant à sa culpabilité. L’institutrice, mise en examen pour homicide volontaire avec préméditation, autrement dit, pour assassinat, un crime passible de la prison à vie, refuse pourtant catégoriquement de se soumettre au test du détecteur de mensonge !  Lorsqu’on est innocent, et donc qu’on ne ment pas, est-ce vraiment la bonne attitude ?

Els Clottemans ne veut pas se prêter au test. L’avocat de la jeune femme fera savoir que son état psychique et physiologique pourrait fausser le résultat de l’expertise. Els Clottemans est en effet assez perturbée. Elle a déjà fait une tentative de suicide, quelques années plus tôt. Elle est hyper émotive, et elle prend des antidépresseurs. 

Le procès d’Els Clottemans s’ouvre le 24 novembre 2010 devant la cour d’Assises du Limburg à Hasselt. Jusqu’au verdict prononcé le 20 octobre suivant, la jeune institutrice plaide non coupable ! Pendant près d’un mois de débat on assiste à la confrontation de deux intimes convictions : D’abord : Celle des enquêteurs, de la Justice, et des parties civiles. Pour eux, Els Clottemans est coupable d’un crime machiavélique. Elle a même filmé la mort de sa victime !

En face, l’intime conviction des avocats de la défense, et de quelques membres de son cercle amical et familial.  Ils sont persuadés qu’elle n’a rien fait ! Le véritable assassin, disent-ils, n’a pas été démasqué par les enquêteurs.

Mais le combat est inégal. Au troisième jour du procès, c’est l’émotion qui va faire basculer le jury. Le président de la cour d’assise décide de montrer lors d’une audience à huis-clos, les images vidéo du dernier saut de la victime. Le mari et les deux enfants d’Els van Doren quittent la salle de la cour d’assises en pleurs, car les images sont insupportables. Elles proviennent de la caméra frontale de la victime. On voit Els van Doren tenter d’ouvrir désespérément son parachute de réserve. Puis on voit les images de la caméra frontale de Marcel Somers, qui a tenté d’accélérer sa descente lorsqu’il a vu que Els van Doren avait des problèmes. Et ce qui est encore pire, on sait que Clottemans, qui avait déclenché son parachute avant les autres, a filmé l’ensemble de la scène avec sa propre caméra !

Pour les enquêteurs, malgré l’absence de preuves matérielles, Els Clottemans a un mobile, la rivalité amoureuse, mais surtout elle est la seule qui avait la possibilité de saboter les parachutes. 

Pour l’avocat de la partie civile, «L’âme de cette femme est ténébreuse » ! M° Jef Vermassen s’exprime pendant quatre longues heures. Il décrit l’accusée comme une personne « insensible », « réfléchie et rusée » qui porte en elle une « colère innommable. Elle est, dit-il, totalement insensible et n’éprouve aucune empathie. C’est une personne très intelligente, avec un QI de 121 ! Et il conclue : Elle a expliqué qu’elle avait lavé la vaisselle ce matin-là. « Quand croyez-vous que les ciseaux qui auraient servi à saboter le parachute, ont été nettoyés ? »

Les avocats de l’accusée reprendront les arguments que Clotemans n’a cessé de marteler tout au long des débats. Et d’abord le fait qu’elle ne pouvait pas s’accuser de quelque chose qu’elle n’avait pas fait ! Ils rappellent ses arguments techniques. Elle avait dit : Je ne connaissais que peu de choses aux aspects pratiques. C’est comme conduire une voiture. Ce n’est pas parce que vous avez votre permis de conduire que vous savez comment la mécanique fonctionne ! »  Pas capable techniquement, donc incapable, selon son avocat, de commettre pareil sabotage. Ultime argument de la plaidoirie de la Défense  : Els Clottemans est la seule à être soupçonnée d’avoir saboté les parachutes… Pourtant, le mari cocu d’Els Van Doren aurait pu faire figure de premier suspect ! Et en deuxième rang il y avait aussi l’amant partagé, Marcel Somers. L’un et l’autre, avaient eu accès dans les jours précédant le drame au parachute de sa rivale. Et il ajoute : « Mais tous les membres du club de parachutisme de Zwartberg auraient pu être les auteurs. Quand on me dit que le sabotage n’a duré que 30 secondes, je me dis que tous ceux qui étaient présents près des avions, dans les hangars du club, auraient pu commettre les faits ». 

Pourtant, souligne l’avocat, les autres parachutistes n’ont été que peu interrogés. Et il rappelle : « Dès le départ, les enquêteurs ont développé leur propre hypothèse. Ils ont désigné Clottemans comme suspecte potentielle et n’ont plus jamais varié. Elle a subi des heures d’interrogatoire, parfois pendant une nuit entière. On la réveillait tous les quarts d’heure, alors qu’elle était en prison. Mais, dit-il en conclusion, elle ne pouvait pas avouer quelque chose qu’elle n’avait pas fait.»

Le 22 octobre 2010, Els Clottemans est condamnée à 30 ans de prison. Malgré l’absence de preuve formelle, la justice belge n’a pas été convaincue par les arguments de l’accusée. Le jury populaire a considéré qu’elle était la seule en mesure de saboter le parachute au cours de la fameuse soirée du 10 novembre 2006, une semaine avant le drame, où elle avait passé la nuit sur le canapé de la maison de son amant alors que celui-ci partageait son lit avec sa rivale qui avait laissé son parachute dans l’entrée … Cette condamnation fait la une des médias et divise l’opinion pendant plusieurs mois…

Alors ? Els Clottemans est-elle coupable de l’assassinat de sa rivale amoureuse, ou a-t-elle été condamnée à tort ? La Justice s’est prononcée en son âme et conscience. Il n’y aura pas de second procès. 

Mais, ce qui est sûr, c’est que cette affaire va revenir à la Une de l’actualité au cours de l’année 2022. 

Depuis le 2 octobre 2021 en effet, Els Clottemans qui a accompli plus du tiers de son incarcération a été autorisée à suivre une formation professionnelle à l’extérieur de sa prison. Elle doit y revenir chaque nuit, mais depuis peu, elle bénéficie également de l’autorisation de passer deux week-end par mois dans sa famille. Tout cela laisse à penser qu’elle pourrait bientôt profiter d’une mesure de liberté conditionnelle…  


Texte & Voix : Jacques Pradel

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