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AMITYVILLE – À L’ORIGINE TOUT ÉTAIT VRAI !

AMITYVILLE – À L’ORIGINE TOUT ÉTAIT VRAI !

13 novembre 1974, Long Island. 

La nuit noire et le froid ont enveloppé la petite commune d’Amityville.

La pluie a chassé l’épais brouillard qui persistait depuis la veille. 

Elle martèle maintenant les fenêtres des demeures cossues qui bordent la lagune de la Grande baie sud. 

Au 112 Ocean Avenue, une lumière vient de s’allumer. 

Ronald Déféo Junior, le fils aîné des occupants, s’affaire dans sa chambre. 

Le jeune homme ouvre méthodiquement l’une des longues boîtes posées entre le mur et le radiateur et en sort une carabine à levier de calibre 35.

Ronald Jr charge l’arme, sort de la pièce et emprunte le large escalier en bois pour rejoindre le premier étage. 

Là, il se glisse jusqu’au lit de ses parents. 

Ronald et Louise Defeo dorment à poings fermés.

L’imposant miroir installé derrière eux renvoie à leur fils son reflet menaçant. 

Impassible, Ronald Jr tire quatre fois. Les deux premiers projectiles se logent dans le dos de son père, les autres dans le corps de sa mère.

Le jeune homme fait demi-tour sans ciller.

Quelques pas plus loin, il pousse la porte de la chambre d’Allison, sa plus jeune sœur. Il lève son arme, vise l’adolescente de 13 ans, et presse une fois la détente.

Ronald Jr se dirige ensuite vers la dernière pièce de l’étage. 

La chambre de ses deux frères : Mark et John. 

Les garçons ont 12 et 9 ans. 

Leur frère aîné avance à tâtons entre leurs lits et tâche de ne pas heurter le fauteuil roulant de Mark. 

Il l’abat d’une balle dans le dos. Et réserve le même sort au petit John.

Puis le premier-né des Defeo remonte au second niveau de la grande maison. 

Sous sa couverture rose, Dawn, sa sœur de 18 ans, dort d’un profond sommeil. 

Son frère tire. 

Depuis le garage, le chien des Defeo hurle.

À 23 ans, Ronald Junior vient de tuer les six membres de sa famille. 

Le sextuple meurtre du 112 Ocean Avenue marque les débuts d’une des affaires les plus terrifiantes du XXe siècle. 

Depuis, on surnomme la demeure d’Amityville « la maison de l’horreur ».

Elle avait pourtant été bâtie dans l’amour.

En 1924, un couple décide de construire le foyer de ses rêves, sur les berges de la lagune de la Grande baie sud, à quelques kilomètres de New York. 

Édifiée dans le style colonial hollandais, la maison fait près de 500 mètres carrés. 

Elle se dresse sur deux étages et comprend notamment cinq chambres, trois salles de bains, un sous-sol et même… un hangar à bateaux. 

Des arbres touffus s’élèvent de part et d’autre, et la lagune, paisible, s’étire à l’arrière du terrain. 

Les bâtiments peints en noir sont austères, mais la propriété a de l’allure. 

À l’entrée, une pancarte accueille les visiteurs. 

Elle porte la mention « Grands espoirs ».

Les premiers occupants du 112 Ocean Avenue et leurs descendants y vivent sereinement. 

Et, en 1965, la maison est vendue à la famille Defeo.

Ronald et Louise Defeo emménagent avec leurs cinq enfants : Ronald Jr., Dawn, Allison, Mark et John.

À 43 ans, Ronald, dit « le gros Ronnie », gère à Brooklyn la concession automobile du père de Louise, Michael Brigante. 

L’homme occupe une place primordiale dans la famille. 

Malgré les apparences, Ronald et Louise ne sont pas riches. 

S’ils ont pu quitter leur petit appartement de Brooklyn et s’établir à Amityville, c’est parce que Michael Brigante leur a offert la maison. 

C’est aussi lui qui finance la décoration un brin mégalo des murs de l’escalier qui dessert les deux étages.

Pour la modique somme de 50 000 dollars, les Defeo font peindre une série de tableaux plus vrais que nature.

Les sept membres de la famille y sont représentés. 

Ronald Defeo, en bras de chemise, pose avec son fils aîné.

Madame Defeo,

les autres enfants,

et dans un costume élégant, Michael Brigante, le beau-père, croise les bras. 

Sur la toile, il est seul. 

Les années passent et les Defeo prennent leurs marques à Amityville.

Aux alentours, on les trouve charmants. 

Une famille normale et serviable, comme il en existe tant. 

Mais les murs noirs du 112 Ocean Avenue cachent bien des failles. 

Éclipsé par son beau-père, Ronald Defeo domine ses proches. 

C’est surtout Ronald Jr, son fils aîné, qui pâtit de ses humeurs. Ronald père s’est toujours montré plus exigeant avec lui qu’avec le reste de la fratrie. 

Et parfois, les coups pleuvent. 

Les années passants, Ronald Jr. se perd dans les addictions. Il mélange alcool, opioïdes et LSD. Employé par son père, il se rend rarement au travail.

Il préfère traîner dans les bars du coin. 

Ce train de vie n’apaise pas les esprits. Les deux hommes en viennent souvent aux mains. Un jour, le fils menace même le père avec un revolver.  

Est-ce un nouveau conflit qui a déclenché la folie meurtrière de Ronald Jr dans la nuit du 13 novembre 1974 ?

Le jeune homme est rapidement soupçonné par la police. Lors de son interrogatoire, il livre plusieurs versions. Dans l’une d’entre elles, il affirme avoir tué les siens avec sa sœur Dawn, qui voulait fuir en Floride contre l’avis de ses parents.

Mais l’aîné des Defeo finit par avouer. 

« Quand j’ai commencé, je n’ai pas pu m’arrêter. C’est allé trop vite », confie-t-il aux enquêteurs sans donner plus de détails. 

Son procès s’ouvre un an plus tard. 

Ronald Jr. plaide la folie. 

D’après lui, des voix lui ont intimé de tuer toute sa famille. 

Mais pour le psychiatre qui témoigne à la barre, le prévenu souffre d’un « trouble de la personnalité antisocial ». Il était conscient de ses actes au moment des faits. 

De son côté, le juge estime que les crimes de la famille Defeo sont les « plus haineux jamais commis dans l’état de New York ».

Le 14 décembre 1975, Ronald Jr. est condamné six fois à vingt-cinq ans de prison.

La propriété d’Amityville est repeinte en blanc et mise en vente pour 80 000 dollars, un prix défiant toute concurrence. 

Quand Georges et Kathleen Lutz la découvrent à l’automne 1975, ils sont immédiatement séduits. 

Le couple fraîchement marié n’aurait jamais espéré s’acheter un tel domaine. 

À 28 ans, Georges est géomètre.

De deux ans son aînée, Kathleen s’occupe des trois enfants qu’elle a eus d’une précédente union. 

Daniel, Christopher et Melissa ont 9, 7 et 5 ans. 

L’agent immobilier relate à la famille l’histoire sanglante des lieux.

Qu’à cela ne tienne, c’est là qu’ils s’installeront. 

Les Lutz sont loin d’imaginer qu’ils ne passeront que 28 jours dans leur nouvelle demeure.

Le 18 décembre 1975, les cartons s’entassent devant le 112 Ocean Avenue. 

Georges et Kathleen s’affairent, les enfants cavalent dans le jardin avec Harry, le chien. 

Ils profitent de tout cet espace ! Pour des enfants pleins d’énergie, ce jardin est un paradis ! 

Alors que les meubles trouvent progressivement leur place, Kathleen prend soin d’accrocher un crucifix dans l’un des placards de la cuisine.

À 16h30, le soleil darde ses derniers rayons. 

À l’intérieur, la famille continue d’agencer l’espace. 

Georges allume un feu dans la cheminée et les enfants prennent leurs quartiers. 

Melissa dormira en face de ses parents, au premier étage. Les garçons partageront une chambre au deuxième. 

La soirée s’écoule paisiblement jusqu’à ce que les petits aillent se blotir sous leurs draps.

Après avoir veillé devant l’âtre, c’est au tour de Georges et Kathleen d’aller se coucher, épuisés par la journée.

La nuit est encore dense quand Georges ouvre brusquement les yeux. 

Son réveil affiche 3h15. 

Des sons lourds proviennent du rez-de-chaussée, comme si on frappait à la porte. 

À ses côtés, Kathleen dort paisiblement. 

Georges se rend à la fenêtre : personne sous le porche.

Mais voilà qu’un nouveau bruit retentit. 
Cette fois, ça vient du dessus. 

Georges reporte vite son attention sur l’extérieur. Vers le hangar à bateaux, il discerne une ombre. 

Le palier du premier étage est silencieux. 

Georges descend l’escalier, enfile son manteau et va chercher le chien.

Il veut comprendre ce qu’il a vu depuis sa chambre.

Dehors, il fait – 15. Le froid est saisissant.

Arrivé au hangar, il trouve la porte ouverte et la lumière allumée.

Étrange, il était pourtant persuadé d’avoir tout fermé.

Georges regagne la maison et se recouche, transi.

Le lendemain, le géomètre s’éveille, intrigué. 

Il n’est pas au bout de ses peines. 

Les nuits se succèdent et se ressemblent. Georges se réveille systématiquement à la même heure : 3h15. 

Une étrange énergie le pousse dehors, vers le hangar à bateaux, dont il vérifie constamment la porte… qui est invariablement ouverte.

Par ailleurs, Georges se sent mal. 

Depuis leur installation, il a toujours froid dans la maison.
Le thermostat affiche pourtant une température agréable. Mais alimenter le foyer devient son obsession. La cheminée fonctionne bientôt en continu. 

De son côté, Kathleen est aussi sujette à des faiblesses. Elle manque souvent de s’évanouir.

À l’approche de Noël, les phénomènes étranges vont se multiplier.

L’après-midi du 22 décembre, Kathleen est attablée dans la cuisine. 

Avec le déménagement, elle a pris du retard dans la préparation des fêtes. 

Là-haut, les enfants jouent dans leur chambre. La maison est calme. 

Soudain, la jeune femme a la désagréable impression que quelque chose, ou plutôt quelqu’un lui serre la taille. Et voilà maintenant qu’on lui effleure la main. 

Elle se retourne brusquement. 

Mais derrière elle, la pièce est vide. 

Kathleen retient son souffle. Elle reste immobile, tétanisée par la peur.

À l’étage, un cri la fait tressaillir. 

Ce sont les garçons. Ils l’appellent :

« Maman, les toilettes sont noires ! » 

Kathleen sort de sa torpeur et monte les marches quatre à quatre. 

Une substance sombre a recouvert l’émail de la cuvette. La mère de famille tire la chasse, mais rien n’y fait. 

« Vos cabinets aussi sont noirs ! » la prévient Christopher, qui est allé vérifier dans la chambre parentale. 

Attiré par les cris, Georges vient prêter main-forte à sa femme. 

Une odeur pestilentielle flotte maintenant dans l’air. 

Le couple ouvre toutes les fenêtres.

Kathleen décide d’aérer la pièce inoccupée de l’étage, à côté de la chambre de Melissa. 

Elle s’immobilise sur le seuil, à nouveau saisie d’effroi. 

« Georges, viens voir ! » 

Sur la fenêtre, des centaines de mouches grouillent dans un bourdonnement assourdissant.

C’en est trop.

Très pieux, comme son épouse, Georges appelle un prêtre.

Le père Pecoraro est un ami de la famille. 

Il a juste le temps de dire à Georges de se tenir éloigner de la pièce dans laquelle ils ont vu les insectes. Puis la communication se coupe soudainement. 

Ce que le couple ne sait pas, c’est que le père Pecoraro est venu bénir la maison le jour de son emménagement. La famille était dehors, il n’a pas voulu les déranger ni les effrayer. 

Suite aux meurtres commis en ces lieux, le prêtre tenait à les purifier.

À l’étage, le saint homme s’est senti mal, puis il a eu très froid et une voix caverneuse a retenti derrière lui. « Va-t’en ! », a-t-elle intimé. Ce qu’il a fait, sans prévenir les occupants.

Georges transmet aux enfants les recommandations du prêtre. 

Ils ont l’interdiction de pénétrer dans la chambre du premier.

« C’est parce que Jodie est dedans », croit savoir Melissa. 

« Jodie, c’est mon ami imaginaire, c’est un cochon », poursuit-elle sous le regard effrayé de ses parents. 

Le soir même, le 24 décembre, Georges Lutz va faire, malgré lui, la connaissance de Jodie.

Après un réveillon quelque peu angoissant, la famille est allée se coucher.

Mais cette nuit n’échappe pas à la règle : Georges est tiré de son sommeil à 3h15. Il se lève et sort en direction du hangar à bateaux. 

Il en referme la porte, puis se retourne et contemple la maison plongée dans l’obscurité. 

Tout à un coup, Georges se fige. 

Dans la chambre de Melissa, une ombre se dresse devant la fenêtre. 

En s’approchant, il reconnaît la petite fille. 

Mais derrière elle, il distingue autre chose. Un profil effrayant qui ressemble à… une tête de cochon ! 

L’animal a les yeux rouges. 

Le souffle court, Georges se précipite à l’intérieur. 

Quand il arrive dans la pièce, la fillette est dans son lit, endormie.

Seule.

Pas de cochon Jodie à ses côtés.

Contre toute attente, le jour de l’an se déroule sans incident. 

Georges et Kathleen sont apaisés et profitent enfin de leur nouveau foyer. 

Après le dîner, les enfants, Christopher, Daniel et Melissa vont rapidement se coucher. 

Ils ont veillé tard hier. 

Au salon, Georges et Kathleen somnolent devant un feu. 

Ils sont éclairés par la lumière de l’âtre et engourdis de chaleur. 

Soudain, Kathleen hurle. 

Dehors, deux points rouges les fixent à travers la fenêtre. On dirait des yeux.

Georges ne prend pas la peine d’enfiler son manteau et se rue à l’extérieur. 

Mais il n’y a rien.

Les Lutz sont épuisés. 

Chaque jour passé ici est un supplice.

Les incidents se multiplient. Le couple en vient à bénir la propriété avec le crucifix de la cuisine. 

Mais rien n’y fait.

Un soir, Georges entend de la musique provenant du rez-de-chaussée. Le son s’amplifie. Des gens sont entrés chez lui, il en est sûr. Il y a maintenant une fanfare dans le salon. Mais la pièce est vide.

Quelques jours plus tard, Melissa entraîne sa mère dans sa chambre. 

Elle veut lui montrer Jodie. Le voilà qui passe derrière la fenêtre ! 

Kathleen se tourne vers la fenêtre et revoit deux yeux rouges dans la nuit noire. Elle jette une chaise contre la vitre.

À bout de nerfs, les Lutz et leurs trois enfants se réfugient dans leur camionnette. 

Mais celle-ci refuse de démarrer. 

Un orage violent éclate. La famille regagne la maison.

Cette nuit sera la dernière. Et la plus terrifiante.  

Georges Lutz en dira : « Des bruits venaient du rez-de-chaussée, des portes claquaient, les tiroirs s’ouvraient et se fermaient de plus en plus vite, les lits des enfants se soulevaient de terre et retombaient… »

Sur les coups de 3 heures, il entend encore la mystérieuse fanfare. 

Elle progresse dans les escaliers, puis arrive devant la porte de la chambre…

À 7 heures du matin, tout le monde s’entasse dans la camionnette, qui, cette fois, démarre.

En ce 14 janvier 1976, la famille Lutz quitte le 112 Ocean Avenue. 

Elle ne reviendra jamais, même pour récupérer ses affaires.

L’expérience traumatisante de Georges et Kathleen Lutz est vite médiatisée. 

Un an plus tard, elle est racontée dans un livre. 

« L’horreur d’Amityville — Une histoire vraie » est présenté comme le récit du court séjour de la famille dans la maison. 

Mais pour l’écrire, l’auteur n’a jamais rencontré les Lutz. 

Il s’est basé sur quarante-cinq heures d’enregistrement.  

Car à Amityville, le couple consignait jour après jour les événements qu’il traversait à l’aide d’un dictaphone.

Le livre devient un best-seller. Depuis sa parution, 10 millions d’exemplaires ont été vendus. 

En 1979, l’ouvrage est adapté au cinéma.

Intitulé « Amityville : la maison du diable », il est réalisé par Stuart Rosenberg. 

Jusqu’en 1990, il est le film indépendant le plus rentable de l’histoire.

Depuis, plus d’une vingtaine de productions sur les mystérieux phénomènes d’Amityville ont vu le jour.

Pour la promotion du film, Georges et Kathleen Lutz écument les plateaux de télévision et font face aux critiques. 

On les accuse de mentir, d’avoir monté un canular.

Les médias cherchent le prêtre qui serait venu bénir la maison. 

Il finit par être interviewé, mais revient peu de temps après sur ses déclarations. 

De son côté, Georges Lutz avoue que certains éléments ont été exagérés pour les besoins du livre et du film.

Mais avec Kathleen, ils maintiennent leur témoignage, allant jusqu’à se soumettre à un détecteur de mensonges.

En 1977, de nouveaux propriétaires s’installent à Amityville. 

Dérangés par les badauds envahissants, ils font changer l’adresse de la maison. 

Le 112 Ocean Avenue n’existe plus. La demeure est maintenant au 108.

Depuis, d’autres familles l’ont habitée. Aucune n’a jamais signalé de phénomènes étranges.

Voilà près de cinquante ans que les Defeo ont été décimés et que les Lutz ont vécu l’impensable. 

Aujourd’hui, tous les protagonistes de ces événements ont disparu. 

Les Lutz sont morts au début des années 2000, Ronald Defeo Jr en 2021.

Mais l’affaire continue de faire couler de l’encre et de hanter les esprits. 

Beaucoup de spécialistes affirment que Ronald Jr n’a pas pu tuer sa famille seul.

Les enquêteurs ont prouvé que l’arme du crime n’était pas équipée d’un silencieux. Alors comment expliquer que personne n’ait été réveillé par le bruit des balles dans la maison d’Ocean Avenue ?

Pour ce qui est de l’occulte, une photo prise en 1976 suscite encore des questions et de la terreur.

Deux mois après le départ des Lutz, les époux Warren, célèbres chasseurs de fantômes incarnés dans le film « The conjuring », se sont rendus dans la maison avec un photographe. 

Ce dernier a installé un appareil automatique fixé sur un trépied sur le palier du premier étage. Il se déclenchait la nuit, en cas de mouvements, et prenait des clichés en infrarouge.

Sur l’un d’entre eux, on distingue sur la gauche, derrière la rambarde de l’escalier, un petit garçon s’apprêtant à sortir d’une des chambres. Il porte un pyjama à carreaux. Ses yeux sont dépourvus de pupille et d’iris, mais d’un blanc immaculé, comme révulsés. L’enfant ressemble comme deux gouttes d’eau à John Defeo, le plus jeune de la fratrie assassinée en cette nuit pluvieuse de novembre 1974.

Quand la légende est plus terrifiante que la réalité…racontez la légende …

Texte : Manon Gauthier Faure / Voix : Juliette Degenne

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