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TUEURS, VIOLEURS, AMOUREUX

TUEURS, VIOLEURS, AMOUREUX

11 septembre 1978. Bordure d’une forêt de la banlieue de Sacramento. C’est ici qu’ils ont décidé de faire disparaître les corps. 

Ils ont une heure devant eux avant que la nuit tombe. 

Ils creusent à grands coups de pelle. Charlène peine à garder la cadence. Ses vêtements lui collent à la peau. Il pleut. Elle ne sait pas si elle tremble à cause du froid ou du choc. Elle a hâte d’en finir. 

Elle creuse consciencieusement, sous l’œil réprobateur de Gérald. Son rythme à lui est plus soutenu, il va plus vite. 

Normal, elle se dit, il a plus de force. Il faut accélérer. 

Alors, elle se fait violence. Elle redouble d’énergie. Il lui esquisse un petit  sourire. Elle aime bien quand il fait ça. Ça lui suffit, un sourire de lui.

Sous les yeux de Charlène, gisent les cadavres ensanglantés des deux adolescentes. Les têtes ont explosé sous l’impact des balles. Impossible de les reconnaître. De toute façon, Charlène décide de ne pas garder le souvenir de ces deux visages. Elle l’a mis de côté dans une case à laquelle elle n’accédera plus jamais. 

Elle observe Gérald.  Cet homme qu’elle a rencontré il y a un an à peine. Elle se dit qu’elle l’aime. Qu’il n’est pas comme les autres. Il a ce côté sombre et mystérieux. Elle n’arrive toujours pas à le cerner. Il est complexe, fort et elle ne peut rien lui refuser. 

À coups de pieds violents, le couple pousse les deux cadavres dans le trou étroit et humide. Le plus dur est fait. Il n’y a plus qu’à les recouvrir de terre. 

En observant les deux filles disparaître sous l’amas de terre, Charlène pense à ce qu’elle fera après. Elle se dit qu’elle rentrera à la maison pour fumer un joint avec son homme, apaisé. Elle a bien aimé l’entendre dire aujourd’hui qu’elle est « cette fille qui en a ». Rien que pour ça, elle pourrait recommencer.

Gérald Gallego Junior voit le jour en 1946 à Sacramento en Californie. 

Il n’a jamais connu son père, en prison depuis sa naissance. À 10 ans, il perd définitivement l’espoir de le revoir un jour. Condamné à mort pour avoir abattu un officier de police en tentant une ultime évasion, il sera le tout premier homme à être exécuté dans la nouvelle chambre à gaz du Mississipi, le 3 mars 1955.

Sa mère, prostituée, n’a pas la fibre maternelle. À 5 ans, elle missionne déjà son fils pour être le coursier avisé de certains proxénètes. 

Gérald grandit seul, loin de l’insouciance d’un enfant de son âge. 

Dès l’âge de 6 ans, Gérald Junior se frotte déjà à la justice et semble suivre les traces de son père. À 13 ans, il est accusé de viol sur une petite fille de 6 ans. À 31 ans, Gérald a déjà accumulé 23 condamnations et 5 mariages.

Charlène Williams naît en 1956 à Stockton en Californie à une centaine de kilomètres de Sacramento.

Elle a dix ans de moins que Gérald. 

Elle vit une enfance heureuse. Son père est le fier propriétaire d’une chaîne d’épicerie nationale. 

Dès sa plus tendre enfance, Charlène entretient une relation très fusionnelle avec son père. C’est une vraie « fille à papa ». 

Charles Alvin Williams travaille énormément. Malgré tout, il tient à passer le plus de temps possible aux côtés de sa fille. Parfois il l’emmène en voyages d’affaires. Quand il reçoit ses clients à la maison, elle se plaît à jouer les « hôtesses » et à évoluer dans cet univers très masculin. Sa mère est totalement absente. C’est Charlène, LA femme de la maison. 

À l’école, c’est une élève brillante. Son QI de 160 la place bien au-dessus de la moyenne. Elle se montre douée pour le violon et rêve d’une réussite aussi flamboyante que celle de son père. 

C’est à l’adolescence que tout bascule. Le comportement de Charlène change. Au lycée, ses fréquentations laissent à désirer. Ses centres d’intérêts évoluent. Dorénavant, la drogue, la violence et le sexe seront ses seules motivations. Elle obtient son bac de justesse mais échoue par la suite dans ses études supérieures. À 21 ans, elle a déjà divorcé deux fois, dont une avec un héroïnomane.

Nous sommes en septembre 1977 dans un club de poker miteux de Sacramento. L’ambiance est tamisée. Les effluves de cigarettes rendent l’air irrespirable. À l’une des tables, se tient Gérald Gallego, 31 ans, petit, costaud, charismatique. Quand Charlène pénètre dans le bar, Gérald en perd sa concentration. C’est le coup de foudre immédiat. Charlène est son idéal féminin : blonde, les yeux bleus, un visage encore juvénile. Elle a 21 ans mais en paraît 17. Gallego a toujours aimé les adolescentes. Il aime les filles blondes aux yeux bleus, comme « la seule femme de sa vie », sa fille Sally Jo. 

L’alchimie opère. L’attirance est immédiate. Pour Charlène, Gallego incarne « L’HOMME » : l’archétype du mâle. 

Le lendemain, elle reçoit chez elle un bouquet de roses. Sur le mot est écrit : « À une fille très particulière ». Il ne lui en faut pas plus pour succomber. Très rapidement, le couple s’installe ensemble. 

Au fil du temps, le vrai visage de Gérald se dévoile. Il passe de « gentleman » à violent et tyrannique. Charlène accepte ce changement comme le prix à payer pour être la femme de « l’Homme ». 

Elle trouve un travail dans un supermarché et doit lui reverser tout l’argent qu’elle gagne. Il lui dicte sa façon de s’habiller : le plus jeune possible pour ressembler à une adolescente. Il se montre possessif, jaloux, alors que lui ne se prive pas d’avoir des aventures. Parfois, il souffre d’impuissance alors il lui demande de « trouver quelque chose » quand ils sont au lit. Il l’oblige à agir de telle ou telle manière pour assouvir ses fantasmes. Cela dure des heures. C’est un véritable supplice mais Charlène obtempère et se montre compréhensive. Parce qu’elle est comme ça. Elle lui donnerait n’importe quoi pour le contenter. Pour qu’il soit fier d’elle et qu’elle incarne « la fille au cœur bien accroché », celle « qui en a ». Elle a décidé de « mériter » d’être sa femme. Elle ira jusqu’au bout pour gagner ce titre. 

Lorsqu’elle ose exprimer ses doutes, il l’humilie et se moque d’elle. Il la bat et la menace. 

Il en est certain, tout serait résolu s’il pouvait régulièrement coucher avec de « jeunes vierges ». Tout serait plus simple. C’est ça dont il a besoin. Des jeunes filles vierges…

Le 11 septembre 1978, Charlène est encore endormie et ne sait pas encore ce qui l’attend. Elle est enceinte de deux mois. Gérald la tire violemment du lit. Il a un plan. Elle doit le suivre et lui faire confiance. 

Les voilà tous deux dans leur Van, en direction du parking du Country Club Plaza de Sacramento. Gérald explique à Charlène ce qu’il attend d’elle. Elle doit lui ramener des filles. Elle fait jeune, elle est intelligente, personne ne se méfiera : ce sera un jeu d’enfant. 

Charlène refuse.

Hors de question ! Elle refuse de servir d’appât. 

Pourtant la pression de Gérald est telle que Charlène finit par céder. Il a gagné. 

Dans les couloirs du supermarché, elle part en quête de proies féminines, jeunes. 

Elle se prend au jeu et repère deux amies : Kippi Vaughn, 16 ans et Rhonda Scheffer, 17 ans. Les filles font rapidement connaissance et sympathisent. Charlène leur propose même de fumer un joint. 

Elles suivent jusqu’au parking. 

Les portes du Van s’ouvrent. 

Gérald se tient à l’intérieur, une arme à la main. Les deux filles sont piégées. 

Il les attache à l’arrière avec du ruban adhésif. Charlène est concentrée sur la route mais ne peut s’empêcher de jeter un œil dans le rétroviseur. 

Elle gare le Van en pleine forêt, à l’abri des regards. Gérald prend son arme, un sac de couchage et s’éloigne avec les deux filles. Charlène est docile. Elle attend, comme anesthésiée, mais déterminée à aller jusqu’au bout. Quelques minutes plus tard, son homme réapparaît. 

Il ordonne. Elle doit rentrer avec le Van, aller voir des amis pour créer un alibi et revenir les chercher plus tard avec une autre voiture. Elle ne pose pas de question. Il a l’air de savoir ce qu’il fait.

Trois heures plus tard, Charlène est de retour comme prévu, au volant d’un nouveau véhicule. Elle note que les deux jeunes filles ont un autre visage. Elles apparaissent défaites, livides, en état de choc. Elle peut aisément imaginer le calvaire qu’elles viennent d’endurer. Gérald les guide à l’intérieur du véhicule. Quelques mètres plus loin, il s’arrête. Elles peuvent descendre. Elles sont libres. Mais quand elles tentent de s’enfuir en courant, il leur assène un violent coup de matraque derrière la nuque, puis une balle dans la tête. Charlène se décompose. Mais c’est mieux comme ça. Il faut effacer les preuves. 

Le couple enterre les deux corps et se débarrassent des armes. Charlène doit tout nettoyer pour ne laisser aucun indice. Elle doit aussi aller se faire avorter. C’est ce qu’il lui a demandé. Elle obéit. Elle ne se pose aucune question. C’est comme ça qu’ils fonctionnent tous les deux.  2 jours après, les corps des deux jeunes filles sont retrouvés par des travailleurs mexicains.

Le 30 septembre 1978, deux semaines plus tard, Gérald et Charlène se marient et quittent la Californie à la hâte. Sally Jo,14 ans, la fille de Gérald a porté plainte contre son père pour viol. Ils doivent fuir le mandat d’arrêt lancé contre lui et partent s’installer à Houston au Texas.

Gérald trouve un emploi de chauffeur routier qu’il ne garde pas longtemps, puis un job d’appoint dans un bar. Pour contourner son mandat d’arrêt, il doit se créer de nouveaux papiers avec une fausse identité. La mère de Charlène lui donne le certificat de naissance d’un cousin. Il se nomme dorénavant : Stephen Fiel

De son côté, Charlène trouve un emploi dans une banque et gagne bien sa vie. Gérald réagit mal. Il se sent inférieur. Après une altercation à son travail, il veut de nouveau quitter Houston pour s’installer à Reno. Charlène le suit, comme d’habitude. Elle n’a pas son mot à dire. Gérald trouve un nouvel emploi dans une entreprise de transport. Charlène, de son côté, semble se débrouiller seule et rebondit sans l’aide de personne. Elle est employée de bureau et sympathise pour son nouveau patron. 

Gérald est jaloux et possessif. Il ne supporte pas qu’elle puisse plaire. Qu’elle trouve si facilement du travail. Qu’elle soit mieux payée que lui. 

De nouveau, il perd son emploi. Viré.

Et de nouveau, il souffre d’impuissance.

Dans leur couple, rien ne va plus. Mais Charlène tient bon. C’est l’homme de sa vie, elle compte bien se battre.

Un soir, Gérald parle longuement à Charlène et se confie. Il a ce besoin irrépressible de trouver de nouvelles esclaves sexuelles.  Sa santé mentale en dépend.

Le 24 juin 1979, les voilà en route, direction le Parc d’attraction “Washoe County fair” de Sacramento.

Charlène fait la connaissance de Brenda Judd, 14 ans et Sandra Colley ,13 ans à la sortie du parc. 

Le mode opératoire est bien huilé mais cette fois-ci, ce n’est pas le joint qui sert à les appâter, elles sont bien trop jeunes. 

Charlène leur propose de gagner un peu d’argent en distribuant des prospectus. 

Les deux gamines sont enchantées et se dirigent vers le van sans se méfier. 

Gérald est là. Il est armé.

Les filles sont terrifiées. Elles montent dans le van.

Pendant que Gérald fait un arrêt au magasin de bricolage, Charlène les surveille. Elle osera dire plus tard : « Nous avions ce fantasme sexuel, vous voyez, alors nous l’avons simplement réalisé. Je veux dire, puisque c’était facile et amusant et qu’on adorait ça, pourquoi on ne l’aurait pas fait ? » 

Sur la route en direction de la forêt, alors que Charlène est au volant, elle assiste au viol des deux jeunes filles à l’arrière en regardant dans le rétroviseur. 

Gérald lui ordonne ensuite de s’arrêter une nouvelle fois dans la forêt. Et ça recommence. Il les tue à coups de marteau et les enterre.

 Le Van est nettoyé par Charlène, les preuves sont effacées. 

La vie peut reprendre son cours de plus belle.

Entre Charlène et Gérald, rien ne va plus. Il ne trouve pas d’emploi et se montre de plus en plus violent. Il est jaloux du patron de Charlène et ne sait plus comment gérer ses émotions. Elle démissionne pour ne pas envenimer la situation et ils repartent vivre à Sacramento. 

C’est là que Charlène trouve un travail dans le commerce de la viande. Elle parcourt le Nevada et commence à nourrir de grandes ambitions professionnelles, comme son père. De son côté, Gérald entretient une relation suivie avec une jeune blonde aux yeux bleus. Charlène ne le suit plus et ne le comprend plus. Elle lui octroie tous ses désirs mais il en veut toujours plus. Il réclame encore des esclaves sexuelles.

Presque un an plus tard, Le 24 avril 1980, Stacy Redican et Karen Twiggs, 17 ans toutes les deux, croisent la route de Charlène Gallego dans un centre commercial, le  Sunrise Mall de Citrus Heights

Charlène utilise le même procédé pour les appâter. Un joint et le tour est joué. 

Cette fois-ci, Gérald est d’accord pour partager. Après les avoir violées, il suggère à Charlène d’en profiter aussi. Elle dira plus tard avoir refusé la proposition. Les deux jeunes filles sont exécutées à coups de marteaux puis enterrées. Quelques jours plus tard, des randonneurs alertent les autorités. Les corps ont été déterrés et dévorés par des coyotes.

Charlène est de nouveau enceinte. Mais cette fois, ils décident ensemble de garder l’enfant. Ce sera une très bonne couverture pour leurs crimes. Entre eux, c’est de nouveau l’amour fou. Ils se remarient sous la fausse identité de Gérald : Stephen Fiel. 

Le 7 juin 1980, pendant leur lune de miel dans l’Oregon, ils rencontrent Lynda Aguilar, 21 ans. Elle attend aussi un bébé. Charlène refuse de s’attaquer à une femme enceinte. Qu’à cela ne tienne, le défi excite Gérald. Il veut la prendre en stop. Elle accepte, crédule, et monte dans le Van. Quelques minutes plus tard, Gérald la viole et la tue à coups de pierre. Il n’a pas eu besoin de Charlène. C’était encore plus simple qu’il ne le pensait. Le corps de Linda est découvert le 22 juin 1980. 

L’autopsie révèle qu’elle est morte étouffée, après avoir été enterrée vivante. L’information circule dans les journaux. L’opinion publique est choquée.

La relation entre Charlène et Gérald est en dents de scie. Ils passent leurs journées à boire et à fumer des joints. Charlène se met à la cocaïne. Le 16 juillet 1980, alors qu’ils sont dans un bar, ils font la connaissance de Virginia Mochel, 34 ans, serveuse. Charlène refuse de s’en prendre à elle. Ce serait trop facile de remonter jusqu’à eux, il y a trop de témoins. Mais Gérald n’en fait qu’à sa tête. À la fin de son service, il la surprend sur le parking, la menace avec une arme et la fait monter de force dans le Van. 

Cette fois-ci, il la viole, puis l’étrangle sauvagement dans leur appartement alors que Charlène attend à l’extérieur. Elle est furieuse. Une fois terminé, elle s’occupe de faire disparaître le corps dans le lac où ils ont l’habitude de pêcher. 

Mais les deux enfants de Virginia ne voyant pas leur mère rentrer ce soir-là, contactent rapidement les autorités. La piste est facile à remonter. Les clients du bar ont repéré Gérald qui draguait outrageusement la serveuse. 

Le 2 octobre 1980, le corps de Virginia est retrouvé par un pêcheur. 

Le couple est interrogé comme témoin. Ils confirment leur présence dans le bar, mais n’ont rien détecté de suspect.

Aucune preuve. On les laisse partir.

Gérald est de plus en plus violent. Charlène prend la décision de le quitter et retourne chez ses parents.

Quelques semaines plus tard, alors qu’elle est enceinte de 7 mois, il souhaite la revoir. Elle ne peut pas refuser et accepte le dîner. Le 1er novembre 1980 au soir, ils boivent plus que de raison. Gérald a envie de changement. Il veut s’en prendre à un couple. Charlène ne sait pas dire non. 

Mary Elizabeth Sowers, 20 ans et Craig Miller, 21 ans sortent justement d’une soirée. Ils sont forcés de monter dans le Van. Un témoin assiste à la scène et relève la plaque d’immatriculation du véhicule. Craig Miller est assassiné par balles et jeté au bord d’une route alors que sa petite amie est ramenée à leur appartement. Elle est sauvagement violée pendant que Charlène regarde la télé. Plus tard, ils s’en débarrassent en pleine forêt, trois balles dans la tête.

L’enquête suit son cours. La police remonte jusqu’à eux. Ils parviennent toutefois à s’évader. Mais le père de Charlène craint pour sa fille. Il contacte les autorités et révèle la fausse identité de Gallego. 

Le couple est toujours en fuite. À court d’argent, Charlène demande de l’aide à ses parents. Son père lui donne rendez-vous à la banque et prévient les enquêteurs. Quelques jours plus tard, ils attendent les deux meurtriers devant la banque.

Charlène passe un accord avec la police et promet de tout révéler. Elle est condamnée à 16 ans d’emprisonnement pour meurtre au second degré, une peine minimale. 

Plus tard, les autorités Californiennes regrettent ce marché. Charlène n’est finalement pas la « pauvre victime » qu’elle disait être. Ils tentent de faire machine arrière, en vain. 

En novembre 1982, le procès de Gérald s’ouvre. 

Il veut gérer seul sa défense et interroge lui-même  Charlène pendant 6 jours, assénant qu’elle était complice de tous ces meurtres. 

Mais Charlène est maline. Elle se défend à merveille, justifiant ses actes par l’emprise qu’il avait sur elle, terrorisée par cet homme qui la martyrisait. 

Le 21 juin 1983, Gérald Gallego est reconnu coupable du meurtre de Graig Miller et Marie Elizabeth Sowers Il est condamné à mort. En prison, il dit à un visiteur : « La seule chose qui m’intéresse, c’est de tuer… Seigneur, j’ai l’impression que mon père est en moi ». 

Par la suite, Gérald est reconnu coupable des autres meurtres. 

Il meurt le 18 juillet 2002 au centre médical pénitentiaire du Nevada, des suites d’un cancer du rectum, pour lequel il a refusé la chimiothérapie.

Au cours de l’enquête, les experts concluent : si le couple ne s’était pas rencontré, Gérald, et Charlène, n’auraient sans doute pas commis de meurtres.

L’amour tue.

Parfois.

Texte : Delphine Benattar

Voix : Delphine Benattar & Eric Lange

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