LE NUDGE VOUS MANIPULE !
Vous ne connaissez pas le Nudge ? Et pourtant, il s’agit d’une méthode pour influencer nos comportements couramment utilisée…et ça marche ! Politique, business, vie quotidienne, le Nudge est partout !
Ce matin du 6 décembre 1980, Mark David Chapman s’est levé aux aurores.
Un café dans la main, le jeune américain de 25 ans regarde le paysage depuis la fenêtre de son petit appartement.
Au loin, la lumière du soleil illumine Diamond Head, un cratère de l’archipel d’Hawaï.
En bas, le souffle du vent chaud fait danser les palmiers qui bordent les grandes avenues d’Honolulu.
Gloria se réveille à son tour.
Les jeunes mariés s’enlacent.
Le bras passé autour de sa taille, Mark la retient quelques minutes auprès de lui.
Sur la table de la salle à manger, elle aperçoit le sac de voyage de son mari.
Elle sait ce qu’il contient : Un manteau, son livre de poche favori « L’Attrape-coeurs » de Salinger…Et un revolver…Un Charter calibre 38 à 5 coups dissimulé dans sa chapka.
En contrebas, Mark aperçoit le taxi.
Il pose sa tasse, embrasse Gloria et empoigne d’un geste brusque son sac de voyage.
Direction l’aéroport d’Honolulu.
Ce soir, Mark David Chapman sera de nouveau à New York.
Et cette fois, ce sera la bonne. Il n’abandonnera pas au dernier moment.
Cette fois, il ira au bout : Il va tuer John Lennon.
Lire la suiteAnnie Leibovitz, la photographe officielle du magazine Rolling Stones installe son matériel dans le salon de l’appartement du couple.
John Lennon et Yoko Ono sont là, prêts pour la séance photo.
Comme promis, John et son épouse seront en couverture du prochain numéro.
Mais la photographe le sait, c’est John que tout le monde veut, pas Yoko…
Elle tente d’abord d’obtenir quelques clichés de Lennon tout seul.
Mais le musicien est catégorique, sa femme reste à ses côtés.
Ok. Alors Annie a une idée : les photographier dans la plus stricte intimité.
Le couple s’allonge sur le lit.
Yoko Ono est sur le dos, habillée, les yeux fermés.
John lui, est nu. Il enlace Yoko en position fœtale.
La séance se termine.
Annie Leibovitz quitte l’appartement de l’artiste. Dans son appareil, l’une des photos les plus importantes du 20e siècle…
Depuis 2 jours, Chapman arpente le quartier huppé de Manhattan.
Il commence à bien les connaître ces rues New-Yorkaises.
Il y a un peu plus d’un mois, il est déjà venu y passer quelques jours.
Déjà, il voulait tuer Lennon.
Avec les mêmes convictions, la même intention…
Mais par manque de courage, le bon gaillard potelé aux lunettes à monture métallique avait fini par rentrer chez lui, à Hawaï…
Emmitouflé dans son long manteau noir, le souffle coupé par le froid glacial, il s’assoit sur un banc de Central Park, à quelques mètres de l’immeuble de son idole, John Lennon.
De sa poche, il sort son livre. Un réflexe…
Depuis quelques mois, Chapman ne se sépare plus du roman de Salinger « L’Attrape-coeurs ».
Il y retrouve Holden Caulfield, le personnage principal :
Un jeune ado désabusé qui s’insurge contre la “tromperie“ du monde et “l’hypocrisie“ des adultes.
Holden Caulfield est son meilleur ami, son confident…
Plus encore que Gloria, sa femme, une Hawaïenne d’origine Japonaise.
Oui Japonaise, comme Yoko Ono, l’épouse de son idole !
Mais lui n’a pas la même vie que l’ex-Beatles.
Non lui, il est plutôt comme Holden Caulfield:
Il se dispute avec tout le monde, se fait virer de partout, et personne ne le comprend.
Les yeux rivés sur son livre, il relit ses extraits préférés.
Dans la poche de sa veste, sa main touche du bout des doigts le Charter calibre 38 qu’il s’est acheté il y a quelques semaines…
Dave Shaolin, l’animateur de la radio RKO arrive avec son équipe devant l’entrée du majestueux Dakota Building. John Lennon lui a donné rendez-vous pour la promotion du nouvel album: “Double Fantasy ”.
John et Yoko s’assoient pendant plusieurs heures avec Dave.
À l’antenne, le musicien est joyeux. Et il parle franchement.
L’interview se transforme en une rétrospective symbolique dans laquelle, pendant près de 3 heures, Lennon refait sa vie :
Ses débuts avec le groupe à Liverpool, sa relation controversée avec Yoko, la politique, son espoir d’un monde meilleur…imagine…
À la fin, il évoque même ses projets d’avenir en tant qu’artiste et père de famille:
“je considère que mon travail ne sera pas terminé tant que je ne serai pas mort et enterré. Et j’espère que c’est encore loin, très loin!“
Il ne lui reste pourtant plus que quelques heures à vivre…
Chapman est toujours sur son banc, les yeux dans le vide.
Au fur et à mesure des gorgées de bière, un rictus de colère se dessine doucement sur ses lèvres.
Comme d’habitude, l’alcool accentue ses délires psychotiques.
Et ça fait des années que ça dure!
La dépression, les drogues, sa tentative de suicide…Toutes ces pensées conflictuelles le rendent fou.
Et puis ces voix surtout ! Toutes ces voix qui résonnent, qui lui parlent en permanence dans sa tête.
Chapman ressasse sa colère. Il en veut tellement à son idole !
Il en veut à Lennon !
Lennon et sa musique, ses chansons, son attitude…
Lennon qui promet un nouveau monde, un monde juste !
Lennon qui lui permettait de surmonter sa vie moribonde.
Mais John Lennon a changé. Il ne respecte pas le message de paix et de fraternité qu’il prône depuis des années.
Il est devenu milliardaire et mène une vie bourgeoise sans même distribuer son argent aux pauvres.
Et moi alors ? Ma vie ne s’améliore pas. Elle s’empire !
Je vis au soleil mais la misère n’y est pas plus douce.
J’ai une femme et je ne lui parle pas.
Je suis toujours licencié.
Et je bois, je bois tous les jours…
Tout ça c’est de ta faute John Lennon !
Chapman se lève d’un coup, comme s’il venait de prendre une décision. Il prend la direction du Dakota Building.
Helen, la nounou du fils de John et Yoko, arrive devant l’immeuble.
Le portier José Perdomo lui ouvre la porte avec un grand sourire.
Ils se connaissent bien, Helen vient quasiment tous les jours.
La nounou monte dans l’ascenseur.
En entendant la sonnette, le petit Sean, 5 ans, traverse l’appartement en courant et se précipite pour ouvrir.
Il saute dans les bras d’Helen !
Ce soir encore, c’est elle qui va le garder.
Yoko et John enfilent leur manteau, embrassent tendrement leur petit garçon et descendent rejoindre la limousine qui les attend.
Comme d’habitude, devant l’entrée de l’immeuble, c’est la cohue.
Une foule de fans empêche le couple de rejoindre le véhicule.
Toujours disponibles et affectueux, les stars s’arrêtent et prennent le temps de répondre à chacun.
Parmi eux, Mark David Chapman.
Son tour arrive…Silencieusement, il tend à Lennon un exemplaire de son album Double Fantasy.
Le musicien griphone une dédicace.
Dans sa poche, le jeune homme touche son revolver du bout des doigts.
Lennon lui demande avec un grand sourire : « C’est tout ce que vous désirez ? »
Décontenancé par sa gentillesse, Chapman répond d’un signe de tête.
Dans sa poche, sa main relâche lentement le calibre 38.
Le couple monte dans la limousine et part en direction du Record Plant Studio, au centre de Manhattan.
Arrivés au studio, ils se mettent immédiatement au travail.
Ils faut terminer aujourd’hui le mixage du single « Walking on thin Ice » que Yoko a écrit et chante.
John l’accompagne à la guitare.
Mais le musicien hors pair chapeaute tout ! Et il y passe des heures.
La nuit tombe, l’enregistrement se poursuit…
Dans le quartier de Central Park, Chapman rôde.
Il fait nuit noire et le froid est glacial.
Discrètement, il s’installe sous le porche du bâtiment qui jouxte le Dakota Building.
Il sort son livre et retrouve son ami imaginaire, Holden Caulfield. La solitude du héros lui parle.
De temps en temps, une voiture passe.
Chapman relève la tête. Il attend…
Le couple quitte le studio.
Comme toujours, dehors, de nombreux fans sont là.
John signe tous les autographes.
Yoko, elle, voudrait bien manger un bout dans un petit restaurant du quartier.
Mais John préfère rentrer à la maison.
Il veut embrasser son petit garçon qui les attend sûrement pour se coucher…
Sur le tableau de bord de la limousine, l’horloge indique…
Le chauffeur est soulagé, sa journée est finie, le couple ne sortira plus aujourd’hui.
Il passe la Huitième Avenue, traverse Columbus Circle, continue vers le nord le long de Central Park West, puis tourne à gauche sur la 72e rue.
La limousine s’apprête à se garer dans la cour intérieure du Dakota Building.
Mais Lennon pense aux fans qui attendent sûrement dans le froid.Il demande au chauffeur de s’arrêter devant le hall du bâtiment.
Chapman est là, dans l’obscurité de l’arcade qui surplombe l’entrée.
Dans sa poche, sa main tient fermement son calibre 38.
Yoko Ono est la première à descendre de la voiture. Elle se dirige vers l’entrée de l’immeuble.
Chapman sort de l’ombre et hoche la tête en signe de salutation.
Elle lui répond par un petit sourire. Juste derrière, arrive John Lennon les bras chargés de cassettes audio enregistrées en studio.
L’artiste jette un bref coup d’œil à Chapman et semble le reconnaître…
Les 2 hommes se regardent, Lennon poursuit.
À 3 mètres derrière lui, Chapman sort son revolver.
Il se met en position de tir, les genoux fléchis, le bras tendu.
La voix du jeune homme, la même qui avait imploré l’ex-Beatle pour un autographe quelques heures plus tôt, sonne une deuxième fois : «Mister Lennon«
John Lennon n’a pas le temps de se retourner.
Chapman vide son chargeur.
La 1re balle passe au-dessus de la tête de John et brise une fenêtre de l’entrée.
Les deux tirs suivants touchent son dos.
En basculant, Lennon reçoit les 2 dernières dans l’épaule gauche, dont l’une pénètre dans sa poitrine, sectionnant sa trachée.
Silencieusement, Chapman regarde Lennon tituber.
Yoko Ono est figée, totalement tétanisée.
Sur les marches du hall d’entrée, John Lennon continue à monter. Il vacille.
Les yeux grands ouverts, le visage pâle, l’artiste commence à perdre l’équilibre.
D’un coup, il s’effondre sur le sol.
Le bruit fracassant des cassettes qui s’éparpillent vient rompre le lourd silence de ces dernières secondes.
Les lunettes ensanglantées de l’artiste tombent aux pieds de sa femme.
Chapman rabaisse son bras, réajuste ses lunettes et regarde la scène.
Dans sa tête, de nombreuses voix surgissent et résonnent…une cacophonie !
John Lennon murmure : « Je me suis fait descendre »
Yoko Ono hurle !
Le concierge Jay Hasting s arrive en courant.
Les deux agents Steve Spiro et Peter Cullen, en patrouille dans le quartier, se trouvent justement à l’intersection de la 72e avenue.
Ils entendent les détonations.
Encore un feu d’artifice dans le quartier chinois.
Sans y prêter attention, la voiture poursuit sa patrouille.
La nuit est froide et claire, typique d’un mois de décembre. Dehors, peu de monde, tout est calme.
À l’extérieur de l’immeuble, le portier José Perdomo fait tomber l’arme de la main de Chapman et la repousse du pied sur le trottoir.
Cet ancien policier et agent de la CIA hurle : « Tu sais c’que t’as fait ??!!! »
Ce à quoi Chapman, toujours immobile devant l’entrée, répond très calmement : « Oui, je viens de tuer John Lennon. »
Dans l’entrée, l’artiste est recroquevillé, face contre terre.
Le sang coule de sa bouche…Sa respiration diminue au fur et à mesure des secondes qui passent.
Hasting prépare un garrot.
Mais en ouvrant la chemise pleine de sang de Lennon, il réalise la gravité des multiples blessures.
Il retire sa veste d’uniforme et lui couvre la poitrine.
Yoko tient John, qui murmure : « Aide-moi ».
Hastings répond au chanteur : « C’est bon, John, ça va aller. »
Le concierge se relève et court activer l’alarme.
Dehors, Chapman enlève son manteau et retire sa chapka.
Il veut montrer au portier qu’il n’a plus d’arme sur lui.
Tranquillement, il s’assoit sur le bord du trottoir, sort son livre et attend l’arrivée de la police. Perdoro de ne le quitte pas des yeux. Il est terrorisé.
Dans le véhicule de police, l’alerte est donnée:
« Coups de feu au coin de la 72ème et Central Parc ! »
Steve Spiro entame un demi-tour, Cullen déclenche la sirène, la voiture accélère d’un coup…
En moins de 2 minutes, les 2 agents arrivent sur les lieux.
Ils sortent du véhicule, la main sur l’étuis du revolver.
À quelques mètres, un jeune homme est assis sur le trottoir. Il lit un livre, très calmement.
Les 2 hommes n’y prêtent pas attention et filent en direction de l’entrée.
En haut des marche, le portier Perdero crie aux policiers : « Quelqu’un a tiré sur John Lennon! »
Immédiatement, les policiers Steve Spiro et Peter Cullen pointent leurs armes sur Jay Hastings, le concierge.
Mais Perdero leur désigne Chapman, toujours assis calmement sur le trottoir.
Mark Chapman se lève, les mains sur la tête. Il tient toujours son livre.
Spiro le pousse en arrière, le retourne brusquement et lui colle le nez contre la façade du bâtiment.
Le jeune homme ne résiste pas, il est calme.
Pendant que l’agent lui dicte ses droits et le menotte face au mur, l’officier Cullen s’empresse auprès de Lennon.
La rock star est toujours recroquevillée dans le hall d’entrée, à l’agonie…
Une deuxième équipe de Police arrive en trombe devant le Dakota Building.
L’officier Herb Frauen berger et son partenaire Tony Palma sortent précipitamment du véhicule, l’arme à la main.
Ils rejoignent immédiatement leur collègue Cullen agenouillé dans l’entrée.
Tony Palma s’approche, et se penche sur l’homme qui gît dans une mare de sang.
« Je connais ce gars » se dit-il à voix basse.
Il lève doucement les yeux. Sur le sol, des lunettes rondes ensanglantées.
Palma se tourne en direction de son partenaire : « c’est John Lennon! »
Herb Frauenberg écarquille les yeux et attrape son talkie-walkie.
L’opératrice radio annonce l’arrivée de l’ambulance dans une dizaine de minutes.
Trop long ! Les 3 officiers soulèvent Lennon pour le porter jusqu’à leur véhicule.
Une troisième voiture de police arrive.
C’est celle des deux officiers Bill Gamble et Jim Moran.
En apercevant leurs collègues porter le corps inerte de la victime, ils se précipitent et aident à allonger le chanteur sur les sièges arrière de leur Dodge.
Bill Gamble et Jim Moran foncent, sirène bloquée, en direction de l’hôpital Roosevelt, à 13 blocs de là.
Pour maintenir Lenon conscient, l’officier Moran lui parle sans arrêt : « Savez-vous qui vous êtes ? »
L’artiste hoche doucement la tête et tente de parler. Mais seul un grognement sort de sa bouche.
À l’arrière du véhicule, l’ex-Beatles adulé dans le monde entier est en train de mourir…
Ses yeux se ferment, John Lennon perd connaissance.
Dans le hall de l’immeuble, une foule, des cris, des larmes…
Au milieu du chaos, l’officier Cullen repère Yoko Ono, immobile.
« Puis-je y aller aussi ? » Demande-t-elle en voyant son mari disparaître au loin.
Frauenberger et Palma vont l’accompagner. Ils foncent tous les trois à l’hôpital.
Les portes des urgences s’ouvrent avec fracas.
Une demi-douzaine de policiers portent une civière.
Cette nuit-là, c’est David Halleran, chirurgien généraliste de 29 ans, qui est de service.
Tout juste averti par téléphone, il rejoint en courant le bloc opératoire.
Aucun membre du personnel de l’hôpital ne connaît encore l’identité de la victime.
Pour éviter l’émeute aux abords de l’établissement public, la police s’est gardée de révéler le nom de l’ex-Beatles…
Devant le Dakota Building, Cullen et Spiro embarquent Chapman.
L’agent Cullen est hors de lui !
Sur la route, l’officier se tourne vers la banquette arrière et crie:
« mais putain, vous êtes cinglé ? »
Tranquillement, Chapman lui répond:
« Je m’excuse…d’avoir gâché votre soirée »
Les 2 officiers se regardent, stupéfaits. L’agent Spiro accélère.
En salle d’opération, le docteur Stephan Lynn rejoint l’équipe de chirurgiens, médecins et infirmières qui s’affairent autour de la table d’opération.
Ils dépouillent Lennon de sa veste en cuir doublée de fourrure, de sa chemise rouge et de son jean.
Il faut aller vite ! Il a perdu plus de 80 % de son sang !
Pour maintenir en vie le chanteur britannique, une seule solution
ouvrir sa poitrine et tenter un massage cardiaque pour relancer la circulation sanguine.
Pendant près de quinze minutes, les chirurgiens tiennent à tour de rôle le cœur de l’artiste dans leur main.
Ils le massent pour tenter de le réanimer.
Les dommages causés aux vaisseaux proches du cœur sont trop importants.
Plus de pouls. Plus de tension artérielle. Plus aucun mouvement oculaire. Il est 23h15: Un lourd silence s’abat sur la salle d’opération.
Le médecin urgentiste Stephan Lynn sort du bloc et se dirige vers la salle d’attente.
Yoko Ono le regarde entrer dans la pièce, la mine déconfite.
« Madame…Il n’avait aucune chance de survivre »
Submergée par l’émotion, Yoko Ono tombe au sol, hurle, et se frappe la tête contre les murs.
Une équipe d’infirmiers intervient pour la maîtriser.
Ce soir du 8 décembre 1980, Sean a longtemps lutté contre le sommeil pour attendre le bisou de son papa et sa maman.
Mais les heures sont passées et le petit garçon a fini par s’endormir dans les bras de sa nounou.
Par la fenêtre de l’appartement, Helen, des larmes plein les yeux, regarde la foule se rassembler devant l’entrée du bâtiment.
Une fleur dans une main, une bougie dans l’autre, tous fredonnent en chœur le titre Imagine.
Texte : Laurent Latappy / Voix : Alain Chaillot
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