Influenceurs, Idoles 2.0 : Entre génie et arnaque
Ils s’appellent EnjoyPhoenix, Kim Kardashian, McFly et Carlito, TiboInShape… Eux, ce sont les Influenceurs, le nouvel opium du peuple.
En une phrase, en un mot, ils font et défont la mode et les tendances. Chaque semaine, des milliers de disciples attendent avec avidité chaque nouvelle vidéo, chaque nouveau post de l’objet de leur adoration. Ils s’appellent EnjoyPhoenix, Kim Kardashian, McFly et Carlito, TiboInShape.. Eux, ce sont les Influenceurs, le nouvel opium du peuple.
La première était Nancy Green, en 1890, considérée comme le premier modèle afro-américain à avoir influencé une génération d’acheteurs de pâte à crêpes, prêtes à l’emploi. Le Père Noël, le personnage fictif de la marque Coca-Cola représente également un personnage d’influence. De tout temps, du plus riche, du plus célèbre. De Marie-Antoinette à Britney Spears, de Kate Moss à Jennifer Aniston, elles ont toutes influé sur la mode et le reste. Mais elles ne portaient pas encore le nom d’influenceurs. Aujourd’hui, métier à part entière, des écoles ouvrent même leur porte : l’Influence Academy ou encore The Influenceur High School… On y apprend à avoir une ligne éditoriale, à chercher des partenariats, et même à booster son compte Instagram…
Le crash boursier de la plateforme Snapchat. Suite à un post de Kylie Jenner. Une des sœurs Kardashian, qui en 2018, déclarait ne plus poster sur ce réseau. En une matinée, leur action a baissé de 6 % : 1,3 milliards de Dollars pour un avis d’une personne. Imaginez si le post avait été positif, l’argent qu’une seule personne peut rapporter à une société en si peu de temps. Et ça, ça s’achète : c’est pour ça qu’on paye les influenceurs.
Ils s’appellent EnjoyPhoenix, Kim Kardashian, McFly et Carlito, TiboInShape… Eux, ce sont les Influenceurs, le nouvel opium du peuple.