NOËL 1914, LES POILUS POSENT LES ARMES…
Longtemps ignorées par l’Histoire, les trêves de Noël ont bien eues lieu… Ce soir-là, les soldats français, allemands et britanniques sont sortis des tranchées pour…s’embrasser !
En regardant son œuvre enflammer le ciel, Oppenheimer comprend que l’humanité vient d’entrer dans une nouvelle ère, celle de son autodestruction.
L’image est en noir et blanc.
Gros plan sur le visage d’un homme. 40/50 ans peut être. Des sourcils épais, noirs, un nez aquilin, les joues creusées…
Il ne nous regarde pas. Ses yeux sont dirigés vers le bas, comme s’il lisait un texte.
Étonnant car le texte qu’il est en train de nous dire, il le connaît sans doute par cœur. L’homme est en effet féru de culture et de poésie hindou, et il lit un extrait d’un des textes les plus sacrés de l’hindouisme, un long poème épique, la Bhagavad-Gita, écrit il y a plus de 2000 ans.
Il cite cette phrase : « Maintenant je suis devenu la mort, le destructeur des mondes ».
Cet homme, le destructeurs des mondes, c’est Robert Oppenheimer, le père de la bombe atomique.
Quand il enregistre cette déclaration, ses enfants, Little Boy et Fat Man, sont tombés sur les villes japonaises d’Hiroshima et Nagazaki et ont tué 150 000 personnes. D’un coup. Comme ça. Claquement de doigtd. 150 000 morts. Et il y en aura bien plus dans les jours qui suivront le bombardement.
« Maintenant je suis devenu la mort, le destructeur des mondes ».
Texte & Voix : Eric Lange