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JFK – 60 ans après, qui a tué Kennedy ?

JFK – 60 ans après, qui a tué Kennedy ?

Ce matin du 22 novembre 1963, le soleil brille sur Dallas. Il fait même chaud pour une fin d’année. 

Dans le centre-ville, tout est prêt.
Les banderoles de bienvenue sont accrochées et les drapeaux flottent. Une foule d’habitants se masse le long des trottoirs pour être aux premières loges. 

Dans son bureau du Del Tex Building, Abraham Zapruder s’apprête à sortir. Il veut lui aussi voir le cortège. 

Tout excité, il enfile sa veste et son chapeau. Son assistante lui conseille d’emporter sa caméra super 8 pour immortaliser l’évènement. 

Quand Abraham parvient sur Elm Street, en bordure de Dealey Plaza, le cortège n’est plus très loin. 

Les spectateurs sont nombreux. Beaucoup d’habitants de Dallas ont quitté leur travail pour l’occasion. 

Certains observent la scène depuis leur fenêtre. 

D’autres n’hésitent pas à escalader les kiosques et les arrêts de bus. 

On aperçoit ici et là des pancartes de soutien. 

Une nuée de cotillons multicolores s’élève dans les airs et un groupe de majorettes danse au son d’une fanfare. 

Zapruder se positionne en hauteur, sur un muret. Il est à une trentaine de mètres de la chaussée. 

Le point de vue est parfait. 

Sur la pelouse centrale, quelques personnes attendent l’arrivée du cortège. Des familles et des groupes d’amis sont allongés dans l’herbe. L’ambiance est bon enfant. Les enfants cavalent en riant, les femmes boivent du thé glacé, on agite des petits drapeaux…

Les applaudissements et les acclamations se font de plus en plus proches. 

12h30.

Zapruder remonte le moteur de sa caméra Bell Howell à l’aide de la manivelle. 

Il aperçoit une file de véhicules dont une limousine décapotable noire avec à son bord celui que tout le monde attend. Le président John Fitzgerald Kennedy. 

Zapruder pointe sa caméra sur le président. 

Il imprime sur sa pellicule les 26 secondes qui changeront l’Histoire à tout jamais.

La limousine, une Lincoln Continental, avance à faible allure. 

A peine 15 kilomètres heure.
Sur la banquette arrière, le président Kennedy est assis à côté de sa femme, Jacky, vêtue d’un tailleur rose poudré.

Face au couple présidentiel, le gouverneur du Texas, John Connally et sa femme occupent les sièges rabattables.
Deux agents des services secrets sont à l’avant du véhicule et plusieurs motards de la police de Dallas escortent la limousine. D’autres voitures suivent. Elles transportent des gardes du corps, des journalistes et le vice-président, Lyndon Jhonson accompagné de sa femme.
Sur ses genoux, Jacky tient un bouquet de roses rouges.
C’est la femme du maire de Dallas qui lui a offert à la descente de l’avion. Jacky s’attendait à des rose jaunes, symbole du Texas.

Cette visite, aux allures de campagne présidentielle, ne semblait pas gagnée d’avance pour le camp Kennedy. Le Texas n’est pas l’état où JFK est le plus apprécié.

C’est le moins qu’on puisse dire. Dans cet État traditionnellement républicain, un démocrate comme Kennedy passe pour un dangereux gauchiste. C’est l’intelligentsia bien-pensante de la côte Est…

Le matin même, de son arrivée, des tracts d’extrême droite montrant le président de face et de profil, circulent. 

Comme un avis de recherche, on peut y lire : WANTED FOR TREASON. Recherché pour trahison.

La voiture est décapotée. Elle passe devant le dépôt de livres scolaires de la ville.

Kennedy salue la foule qui l’acclame.

Il est souriant.

Un premier coup de feu retentit. On dirait un pétard. Ou un bruit de moteur qui a un raté. Personne n’y fait attention, sauf peut-être le président qui arrête de saluer.

Une deuxième déflagration résonne.
Cette fois ci pas de doute c’est un coup de feu.
Kennedy est touché. Il porte les mains à sa gorge. Jacky se penche pour lui venir en aide.
Face à eux, le gouverneur Connally est lui aussi blessé, à la poitrine, à la cuisse et au poignet. Il hurle : “Oh non ! Mon Dieu ! Ils vont tous nous tuer !” 

La voiture ralentit encore un peu plus.
Aucun des agents des services secrets ou des gardes du corps ne semblent réagir. 

Le troisième coup de feu retentit. L’ultime. Le président Kennedy est atteint à la tête. Son crâne explose. Une partie de son cerveau jaillit de sa boîte crânienne. Jacky est éclaboussée par un jet de sang.
Le corps inerte de son mari retombe sur elle de tout son poids.

Prise de panique, la première dame tente de quitter le véhicule en rampant sur le capot arrière.

On comprendra plus tard que dans un geste désespéré, elle cherche à récupérer un morceau de la cervelle de son mari. 

Le garde du corps Clint Hill, qui court derrière la limousine, se précipite et grimpe sur le coffre. Il se jette sur Jacky pour la couvrir. La voiture accélère enfin et part en trombe en direction du Parkland Hospital.
Sur la banquette, le bouquet de roses s’est dispersé un peu partout. Les pétales se mêlent aux taches de sang qui recouvrent l’habitacle.
Dans ses mains, Jacky tient précieusement des morceaux du cerveau et du crâne de John.

La foule panique. Les personnes rassemblées sur Elm Street ont pris la fuite où se sont couchés sur le sol. C’est le cas de Bill et Gayle Newman et de leurs deux enfants. 

Au pied de la butte herbeuse, ils sont les témoins les plus proches. 

Sur son perchoir, Abraham Zapruder est tétanisé́ par ce qu’il vient de filmer…
De nombreux spectateurs montrent du doigt une des fenêtres du dépôt de livre. 

D’autres se précipitent instinctivement en direction des palissades qui surplombent la butte d’herbe.

A l’hôpital, les chirurgiens tentent de maintenir le président en vie.

Peine perdue.

Moins d’une demi-heure après le troisième coup de feu, à 13 heures, John Fitzgerald Kennedy meurt. 

A la télévision, le présentateur de CBS News, Walter Cronkite annonce d’une voix tremblante la mort du 35ème président des Etats-Unis. 

Le pays est sous le choc.

Certains pleurent, d’autres se réjouissent.

Partout la nouvelle se répand comme une traînée de poudre.

Kennedy est mort.

Une balle dans la tête.

Quand les policiers investissent le dépôt de livre, ils se rendent tout de suite au sixième étage. 

Plusieurs témoins affirment avoir entendu les coups de feu provenant d’une des fenêtres. 

Sur place, ils trouvent trois douilles et un fusil équipé d’une lunette de visée. 

Une fois le bâtiment bouclé, on constate qu’un seul employé ​ manque à l’appel. Un certain Lee Harvey Oswald.
Son signalement est envoyé à toutes les patrouilles de police de la ville. 

Vers 13h15, un second appel radio alerte tous les véhicules de police. “Agent blessé par balle dans le quartier d’Oak Cliff”.
L’officier J.D Tippit vient d’être abattu. 

Le suspect est un homme d’une trentaine d’années, de taille moyenne et aux cheveux bruns et courts. Le portrait d’Oswald.

L’homme est repéré par une ouvreuse alors qu’il entre dans un cinéma. Il ne paye pas sa place et semble nerveux. 

Six voitures de police arrivent en trombe devant le Texas Theater. 

Dans l’obscurité́ de la salle, Oswald s’enfonce dans son siège. 

Les ombres des agents de police traversent l’écran. Quand les lumières s’allument, un des policiers remarque Oswald. 

Il est piégé. 

Les agents s’approchent de lui. 

Il tente de s’en sortir en frappant le premier mais il est vite maîtrisé.

A 14h, Oswald est officiellement mis en examen pour le meurtre de l’agent Tippit. 

Il est également le suspect numéro 1 de l’assassinat du président des États Unis.

Au même moment, les gardes du corps de Kennedy déboulonnent une partie des sièges de l’avion présidentiel, Air Force One. 

Le couloir n’est pas assez large pour laisser passer le cercueil du président. 

Une fois en vol, le vice-président Johnson s’empresse de prêter serment. 

Le pays ne peut pas rester sans chef d’État. 

A ses côtés, Jacky Kennedy est livide. Elle porte toujours son tailleur rose, taché du sang de son époux. 

Madame Johnson ose esquisser un petit sourire de fierté. 

Jacky, elle, semble complètement perdue. Personne n’ose lui dire que l’assassin présumé de John vient d’être arrêté. 

Très vite, la nouvelle est transmise à la presse. 

On tient le principal suspect du meurtre du président ! 

Tout le passé d’Oswald est épluché. On le découvre sympathisant communiste et ancien « marine ». Il a séjourné́ quelque temps en URSS et en est revenu avec femme et enfants. 

Dans ce climat de guerre froide, il devient un ennemi de la nation. 

Il aurait été interpellé avec de faux papiers sur lui. Faux papiers avec lesquels il aurait acheté́ le fusil retrouvé par la police. 

L’arme est fièrement montrée aux caméras de télévision.

Oswald aussi est présenté à la presse. 

Il a l’arcade sourcilière gauche tuméfiée et déclare ne pas comprendre ce qui lui arrive. 

Seul face à la meute, il demande qu’une aide juridique lui soit accordée. 

Devant le brouhaha des questions que lancent les journalistes, Oswald n’a pas le temps de répondre. 

Dans la cohue, il parvient tout de même à dire “Je ne suis qu’un bouc émissaire »

Le surlendemain, Oswald est transféré à la prison du comté. 

La scène qui va suivre est elle aussi historique.

Elle se déroule dans le sous-sol du commissariat où Oswald a été conduit après son arrestation dans le cinéma. 

Une masse de journalistes guette l’arrivée du prisonnier.
Les projecteurs et les caméras sont braqués sur les portes des ascenseurs d’où doit sortir Oswald.

Quand les portes s’ouvrent, Oswald apparait, menottes aux poignets et encadré par deux adjoints du shérif de Dallas. 

Les flashs des appareils photo aveuglent le jeune homme. 

La horde de reporters tente de se rapprocher au plus près.
Un homme surgit, passe devant tout le monde. 

Il s’agit de Jack Ruby. 

Il est maintenant juste devant Oswald. A quelques centimètres de lui.

Il tire. A bout portant. 

Les agents de police neutralisent le tireur.
Le tueur présumé de JFK s’écroule devant les caméras du monde entier. 

Il est conduit au Parkland Hospital et meurt à l’endroit même où John Kennedy s’est éteint deux jours plus tôt.

Oswald est le coupable parfait.

La commission Warren, qui sera réunie pour enquêter sur l’assassinat de Kennedy, le désignera six mois plus tard en rendant son rapport.

888 pages qui concluent : Oswald est l’assassin du président Kennedy. Il a agi seul. Il a tiré du sixième étage du dépôt de livres.

Quant à Jack Ruby, rien ne le lie à Oswald. 

Pour justifier son geste, il affirme être un patriote. Il a vengé Jacky. Il épargne à la femme du président, un douloureux procès… 

Fin de l’histoire.

Et début…d’une autre histoire.

La rapidité, la brutalité de l’exécution d’Oswald, éveille les soupçons.

On ne connaîtra jamais ses motivations ?

Il n’y aura pas procès ?

Oswald ne parlera pas…

L’enquête sera fermée…

Tout cela semble bien pratique.

D’autant que Jack Ruby n’est pas un individu lambda. Il est propriétaire d’un club de striptease à Dallas. Il entretient des relations étroites avec la mafia. Il aurait aussi collaboré avec la police…

Il mourra trois ans plus tard, en prison, terrassé par un cancer.

Ainsi, Oswald a tué Kennedy, Ruby a tué Oswald et un cancer a tué Ruby…

Les deux meurtriers ne parleront jamais.

Très vite, le rapport Warren est attaqué de toutes parts. Les témoignages ne collent pas. Les contradictions se multiplient. Les preuves sont douteuses. On y parle de tireur déséquilibré, d’acte isolé et même de balle magique.

La balle justement…

Selon les experts de la commission, 3 coups de feu ont été tirés depuis le dépôt de livre. 

Le premier à raté sa cible. La balle a percuté un mur. Un éclat de béton a blessé un spectateur à la joue. 

La deuxième balle est alors la seule à avoir causé toutes les blessures non mortelles du président et de Connally. C’est la théorie de la balle unique, ou magique.

Magique, car à lui seul le projectile aurait traversé le cou de Kennedy, puis la poitrine de Connely, dont elle serait ressortie pour le blesser au poignet droit avant de se planter dans sa cuisse gauche.

Le plus dingue, c’est que cette balle est ensuite retrouvée, pratiquement intacte, sur le brancard sur lequel a été transporté le gouverneur.

Et après examen, elle a bien été tirée par le fusil d’Oswald…

Cela semble effectivement assez magique.

Mais, il faut préciser ici, que ce n’est pas impossible.

Des essais à balle réelle ont été réalisés sur des matières comparables au corps humain. Ils prouvent qu’un projectile peut être ralenti puis détourné par les chairs et les os…

Quant à la troisième balle qui a touchée le président à la tête, son parcours est lui aussi douteux. 

En effet, une fois révélé́ au public en mai 1975, le film de Zapruder sert de preuve irréfutable. Le président semble projeté en arrière au moment du tir. Ce mouvement de recul suffit à affirmer que la balle provenait de l’avant et non du dépôt de livre qui, lui, était derrière le président.

Certains témoins affirment avoir entendu jusqu’à 6 coups de feu.
Sur 184 témoignages, 92 affirment que les tirs ne provenaient pas du dépôt, mais de la butte d’herbe le long d’Elm Street. 

La commission ne va retenir que les dépositions affirmant que les tirs venaient du dépôt de livres. 

Souvenez-vous des époux Newman, sur le bord de la chaussée. Ils ont déclaré́ avoir entendu les tirs venant de derrière eux, en haut de la butte d’herbe. 

Un autre témoin avait une vue d’ensemble sur le parking en haut de la butte herbeuse. Il s’agit de Lee Bowers qui occupait une des tours de signalisation ferroviaire. 

Il affirma à la commission Warren, que plusieurs hommes rodaient sur le parking à hauteur des palissades. Certains portaient même un uniforme. Bowers prétend également avoir vu de la fumée et des éclats de lumière au moment des tirs. 

Bower sera retrouvé mort dans sa voiture à la suite d’une étrange sortie de route en 1966. 

Tout cela laisse donc à penser qu’il y a eu plusieurs tireurs. C’est ce que l’on appelle, une conspiration.

Au fil des années, des centaines de documentaires et de livres ont remis en cause la version officielle. 

En 1991, le réalisateur Oliver Stone, connu pour son cinéma engagé, délivre une véritable contre-enquête. 

A la question qui à tué Kennedy, de nombreuses théories voient le jour. On peut en retenir 3.

Première théorie : la mafia.

La famille Kennedy a toujours eu des liens étroits avec le milieu du crime organisé. Le père, Joe Kennedy était en quelque sorte le parrain irlandais de Boston durant la prohibition. 

Son ambition : placer son fils à la maison blanche. 

Pour ce faire, il demande à son ami Sam Giancana, parrain de Chicago, de l’aider à financer la campagne de John. 

Après quelques pots de vin pour remplir les urnes et l’aide de différents associés, Kennedy parvient au pouvoir. 

Une aubaine pour le syndicat du crime. 

Mais très vite, Kennedy retourne sa veste et déclare la guerre à la pègre. Avec l’aide de son frère Robert, procureur général des Etats-Unis, il se met en tête de faire tomber tous les réseaux mafieux du pays. 

Et pour les mafieux en question…Il devient le traître à abattre.

Deuxième théorie : la C.I.A. 

Depuis le début de son mandat, les relations entre John Kennedy et la CIA sont compliquées. 

Suite à la révolution cubaine, un débarquement armé est organisé dans la baie des Cochons en 1961 pour faire tomber Fidel Castro. Cette opération se solde par un fiasco. 

On apprendra plus tard que la CIA avait mené cette attaque avec l’aide de la mafia américaine, très implantée à Cuba. 

Kennedy, surpassé par cet échec, reconnait son erreur tout en rejetant la faute sur la CIA. Il se dit manipulé par l’organisation gouvernementale. 

Le manque de soutien de JFK était inacceptable pour la CIA. Une trahison tout simplement.

Troisième théorie: Lyndon Johnson lui-même. 

Quand on se demande à qui profite le crime, le vice-président fait figure de favori. 

Kennedy mort, il devient automatiquement le nouveau président des États Unis. 

Au moment des faits, il sait déjà que Kennedy ne le reprendra pas pour un second mandat. Les deux hommes se détestent. 

Johnson traîne plusieurs affaires de corruption. Il est pris à la gorge. Bobby Kennedy n’attend plus que son éviction pour le mettre face à la justice. 

Ancien sénateur du Texas, Johnson était très proche de certains pontes du crime organisé. La plupart de ses soutiens financiers se comptent  aussi parmi les puissants producteurs de pétrole et propriétaires terriens Texans. De farouches opposants de Kennedy. 

Une fois Kennedy tué, Johnson au pouvoir, abandonne la plupart des réformes entreprises par l’ancien président. 

Kennedy envisageait de se retirer du Vietnam.

Johnson, lui, maintient les troupes américaines au Vietnam, ce qui permet au complexe militaro-industriel de s’enrichir de plus belle. 

Il annule également le projet de taxe sur les compagnies pétrolières.

Et si toutes ces théories n’en faisaient qu’une seule ? 

La mafia, la CIA et Lyndon Johnson main dans la main. Chacun protégeant ses intérêts. Johnson dans le rôle du commanditaire pour assurer sa place sur le trône. La CIA et la mafia en binôme pour les préparatifs et l’exécution. 

Quant à Oswald, il l’affirmait lui-même, il n’était qu’un bouc émissaire. Une fois éliminé par Ruby, Johnson n’avait plus qu’à engager les bonnes personnes pour mener l’enquête. La fameuse commission Warren.
Parmi elle, se trouvait notamment l’ancien directeur de la CIA, limogé par Kennedy quelques années plus tôt.

Kennedy est le quatrième président des États-Unis assassiné au cours de son mandat. 

60 ans plus tard, les touristes du monde entier font des selfies sur Elm Street. 

Un musée, sobrement nommé le musée du 6ème étage, a été ouvert en 1989, dans l’immeuble d’où Oswald a tiré.

On visite le musée, on se rend ensuite à l’endroit précis, marqué d’une croix, où Kennedy a été touché. Là, il est de bon ton de refaire un petit selfie.

Ensuite, on va voir le muret sur lequel Zapruder a tourné son film, film qui est désormais disponible sur YouTube,

Et enfin, on va voir le petit monticule herbeux, d’où un autre tueur aurait tiré.

C’est là que les partisans de la conspiration se réunissent.

Ils y sont chaque 22 novembre depuis 1964, à 12H30, pour une minute de silence.

Texte : Morgan Tatincloux / Voix : Benoît Allemane

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