LE BLACK OUT DE NEW-YORK
13 juillet 1977, New York subit une panne de courant. La ville s’éteint pendant 36 heures. Conséquences ? Pillages, incendies, chaos, fêtes improvisées et…naissance du rap !
Les scientifiques s’inquiètent. Des phénomènes alarmants s’accélèrent et s’amplifient. Les conséquences deviennent irrémédiables…
Le compte à rebours est lancé.
Ils contactent les autorités et les médias. Ils tirent la sonnette d’alarme.
En Arctique, en Antarctique et en montagnes, les glaces fondent et ne se reforment pas. Il est trop tard. La température de la planète est en train de monter à une vitesse vertigineuse.
Les événements extrêmes se multiplient : vague de chaleur, inondations, cyclones, sécheresse, incendies. Quant au niveau des mers, il monte et monte encore, il menace d’engloutir des villes, des pays, des continents.
Les forêts sont rasées ou brûlent. Certaines espèces d’animaux ont déjà disparu. Et maintenant, c’est l’espèce humaine qui est menacée.
L’eau va bientôt manquer, même en Occident, même dans les pays riches.
Alors que l’humanité prend seulement conscience de l’urgence, une épidémie se répand à travers le monde à une vitesse inouïe. Des millions de morts, des populations confinées, des morgues provisoires en pleine rue.
Puis la guerre éclate en Europe.
Les prix s’envolent, les inégalités se creusent, la colère gronde, les émeutes se multiplient.
Tous ces événements ressemblent à s’y méprendre aux premières minutes d’un bon film catastrophe, un scénario hollywoodien.
Mais ce tableau apocalyptique, c’est l’année 2022, c’est notre quotidien, notre réalité.
Alors… Est-ce l’heure ? Est-ce maintenant la fin du monde ?
Réponse dans ce podcast !
Lire la suiteLa fin du monde est une prophétie et les prophéties n’existent pas sans prophète. D’ailleurs le mot apocalypse vient du grec apokalupsis qui signifie révélation, dévoilement.
Remontons loin, très loin, au 1er siècle de notre ère. On trouve un texte : l’Apocalypse selon Saint Jean.
Il s’agit du récit apocalyptique le plus célèbre.
L’auteur l’aurait écrit après avoir reçu des visions. Les paroles sont symboliques, vagues mais c’est justement ce qui fait frissonner : on peut les interpréter comme on veut.
« Il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre. »
C’est beau comme un poème.
Dans la famille des champions de l’apocalypse, je demande… les Mayas. En 1880, dans une bibliothèque poussiéreuse, en Allemagne, on découvre un petit livre oublié depuis plus d’un siècle. Un trésor : toute la science des Mayas de l’Amérique Centrale et du Mexique.
De leur âge d’or, entre 250 et 900 ans après Jésus-Christ, ils ont laissé à la postérité des petites feuilles couvertes de signes et de dessins. Ce sont des prévisions astrologiques et un calendrier. Car les Mayas comptaient. Ils comptaient le temps avec une combinaison de cycles et au terme de ces cycles, ils craignaient un effondrement du ciel. Or, d’après leurs calculs, cet effondrement, cette fin d’un monde, était prévu pour décembre 2012.
Cette prédiction est à l’origine de livres, de films, et même de suicides… tout un fantasme mondial.
Pourtant en 2012, force est de constater : le monde ne s’est pas arrêté.
Il y a un nom associé depuis des siècles à la fin du monde. Ce nom, c’est Nostradamus.
Nostradamus a vécu en France, au XVIème siècle. En 1555, il observe les étoiles et elles lui ouvrent des fenêtres sur le monde. Il entre en transe, il a des visions, il écrit des milliers de prédictions qu’il publie dans une dizaine de livres dont le plus célèbre s’intitule : LesProphéties.
Finalement, ces écrits ne révèlent pas grand-chose.
Ce sont des images et il n’y a aucune précision de lieu, de noms ou de date. Mais à cette époque, avec les épidémies de peste et la famine, on se persuade que le malheur est une fatalité.
Nostradamus apporte une réponse aux angoisses : tout est écrit.
Ses prédictions ont du succès, tout le monde en parle. Il est même invité à la cour. C’est là qu’il entre dans l’histoire.
En 1559, le roi Henri II a l’œil transpercé par un éclat de lance lors d’un tournoi. Il meurt 10 jours plus tard. Or dans ses prophéties, Nostradamus avait parlé d’un lion, d’une bataille, d’un œil transpercé causant la mort. Et ça a suffi. Le peuple a fait un rapprochement entre cet accident et les divinations de l’astrologue. La légende de Nostradamus est née.
Jusqu’à aujourd’hui on lui attribue l’annonce de l’ascension d’Hitler, les bombes atomiques, l’assassinat de Kennedy, les attentats du 11 septembre, l’épidémie du coronavirus. Même l’élection de Donald Trump qu’il semble annoncer par ces mots : « Le grand brailleur audacieux et sans vergogne / Sera élu gouverneur de l’armée… »
Les prophéties de Nostradamus s’arrêtent en 3797 après Jésus-Christ. Serait-ce la date de la fin du monde ? Certains y croient. Il est trop tôt pour vérifier cette théorie.
Après Nostradamus, on a connu d’autres prophètes. Des cinglés, des rigolos, des meurtriers…
Parmi eux, l’Américain Charles Manson : le gourou charismatique, le fou sanguinaire.
En novembre 1968, le disque tourne jusqu’à l’usure sur les platines vinyles. Helter Skelter, Helter Skelter, Helter Skelter… Ces paroles sont scandées par les Beatles. C’est leur nouveau titre et le son est expérimental avec des cordes électriques saturées et des voix éraillées.
Le morceau parle d’un toboggan de fêtes foraines. C’est ce que tout le monde comprend. Tout le monde, mais pas Charles Manson. Pour lui, les Beatles sont les quatre cavaliers de l’apocalypse et la chanson annonce la fin du monde.…
Cet homme de petite taille aux yeux brillants et écarquillés n’a connu que le chaos dans son enfance. Il n’a pas eu de famille alors il a créé la sienne. Enfin… Il a créé une secte, la Manson Family, composée en majorité de jeunes filles.
Il en dispose comme une monnaie d’échange. Elles se prostituent pour lui. Manson est un gourou proxénète.
En 1967 des émeutes raciales éclatent aux États Unis. Les noirs contre les blancs. C’est la première vague des manifestations pour la défense des droits civiques.
En 1968, Manson écoute en boucle ce titre des Beatles et en conçoit une prophétie. L’apocalypse arrive. Elle prendra la forme d’une lutte raciale et après le chaos, c’est lui qui régnera.
Mais comme rien ne se passe, il veut accélérer les choses : commettre des crimes, faire accuser des noirs, lancer une guerre civile raciale, embraser le monde.
Il envoie ses sbires dans les quartiers huppés de Beverly Hills. La jeune actrice Sharon Tate, qui est aussi la femme du réalisateur Roman Polansky, est enceinte de huit mois. Elle est tuée de 16 coups de couteau.
Quatre de ses amis présents ce soir-là, sont aussi massacrés.
Le lendemain Manson fait tuer un autre couple, des épiciers. Sur un mur, avec le sang des victimes, les tueurs écrivent les mots de la chanson des Beatles : Helter Skelter.
De tous les anges de l’apocalypse, Charles Manson est le plus sombre et le plus fascinant.
Mais il n’est pas le seul.
Loin de là.
Charles Manson a montré la voie à d’autres prophètes gourous et meurtriers.
Dans les années 70, le révérend Jim Jones orchestre un massacre.
Il réunit des centaines de fidèles dans la jungle du Guyana, un petit pays d’Amérique du Sud.
Il prétend être la réincarnation de Moïse, Lénine, Bouddha et Jésus réunis. La fin du monde est imminente et il est le seul à pouvoir les sauver. En décembre 1978, il décide que toute sa communauté doit mourir pour accéder à une rédemption.
Les 914 fidèles décèdent en buvant du poison de leur plein gré ou non. Le corps du gourou est retrouvé avec une balle dans la tête.
Plus tard, la crainte du passage à l’an 2000 fait des ravages. À la fin des années 90, Luc Jouret et Jo Di Mambro dirigent la secte de l’Ordre du Temple Solaire. Ils prédisent un cataclysme et préconisent la mort par le suicide afin d’accomplir le « transit vers l’étoile Sirius ». Leur prédiction fait 74 victimes retrouvées calcinées en Suisse, au Canada et en France. Meurtres ou suicides collectifs, le mystère plane encore.
En 1997, en Californie, Marshall Applewhite annonce que la Terre est sur le point d’être détruite et recyclée. La seule chance de survie ? Rejoindre Jésus dans un vaisseau spatial caché derrière une comète. Là encore, pour accomplir la prophétie, il faut mourir. 38 adeptes le croient et se suicident avec lui.
Heureusement, certains ne font de mal à personne. Paco Rabanne prédit que le 11 août 1999, à 11h22, la station spatiale Mir va s’écraser sur la Terre et précisément à Paris. Le jour J, à l’heure T, rien ne se passe. Le couturier s’excuse et pour une fois, la fin du monde amuse.
Quand on parle de fin du monde, les théories les plus fumantes sont permises. L’industrie du cinéma s’en donne à cœur joie. Mais ces films catastrophes témoignent de préoccupations bien concrètes en fonction des époques.
Entre la première et la seconde guerre mondiale, en 1931, on court au cinéma pour voir La fin du monde où une comète fonce sur la Terre. Puis vient la guerre froide et en 1951, Le Choc des mondes voit une énorme planète nous menacer. En 1953, avec La Guerre des mondes, ce sont des extraterrestres qui nous envahissent.
En 1965, Quand la Terre s’ouvrira met en scène un savant. Il manipule une bombe atomique qui provoque la destruction de la Terre. Difficile de ne pas penser aux bombes atomiques lâchées par les Américains sur le Japon.
Les années 90 sont marquées par la peur du passage à l’an 2000. En 1996, les héros de Independence Day combattent une invasion d’extraterrestres. Dans Armageddon, en 1997, un astéroïde géant se dirige vers la Terre. Bruce Willis se sacrifie et nous sauve tous. Dans Deep Impact, en 1998, c’est une comète qui percute la terre. Cette fois, pas de Bruce Willis, la comète tue des milliards d’individus.
Le 15 décembre 1999, c’est la sortie du film La Fin des Temps. L’histoire se déroule trois jours avant l’an 2000 et le diable débarque à New York bien décidé à engendrer un antéchrist. Carrément.
Le réalisateur Roland Emmerich fait de la fin du monde son fond de commerce avec plusieurs Blockbuster. Sur 18 longs métrages réalisés, 6 racontent une fin du mond, dont les deux plus célèbres, « Le jour d’Après » en 2004 qui s’inspire des bouleversements climatiques et « 2012 » porté par la prédiction des Mayas.
La fin du monde est un excellent filon. On compte des centaines de films.
Et ça marche.
On joue à se faire peur ou alors on apprivoise cette peur en la regardant bien en face, mais dans des sièges moelleux et avec du pop-corn.
Bien avant le cinéma, toutes les religions ont annoncé l’apocalypse. On a parlé des Mayas, et de Saint Jean dans la Bible. Mais n’oublions pas les hindous et le bouddhiste qui ont observé la nature. Ils ont regardé le soleil se lever et se coucher, les cycles de la lune, les saisons… Ils ont développé une notion du temps : avec une naissance, une apogée, un déclin, une destruction. Ensuite ? Ensuite, il y a un nouveau cycle.
Il s’agit de la fin d’UN monde.
Dans les religions monothéistes, juive, chrétienne, musulmane, Dieu a créé le monde par sa volonté et il le détruira par sa volonté. Le temps est une ligne droite qui se dirige vers une apocalypse annoncée par Dieu lui-même. Et bien sûr, ce sont les croyants qui seront sauvés et accueillis dans le royaume des cieux.
Il s’agit de la fin DU monde.
Arrive le XVIIIème siècle, les Lumières. L’homme croit en sa toute-puissance. Il trouve un sens à l’histoire qui ne dépend plus de Dieu mais de lui-même.
Avec les connaissances scientifiques et la raison, il croit au progrès. Il pense abolir la faim et les inégalités, accéder à une harmonie, à un paradis terrestre.
Mais aujourd’hui, cette croyance, cette utopie, est anéantie. L’humanité ne marche plus vers un avenir meilleur. Pourquoi ? Parce qu’il y a eu des drames provoqués par l’homme : la Shoah, Hiroshima, les goulags… des souffrances incommensurables, des millions de morts. Finalement, la science et le progrès peuvent être une source de malheur.
On a cru en une religion moderne, en l’homme mais ce dernier s’avère ambivalent, fourbe et prêt à se détruire lui-même.
C’est le temps de la désillusion, le temps où l’homme a le sentiment qu’il ne maîtrise plus rien et que sa fin est proche.
En 1943, un programme militaire top secret travaille sur la première bombe atomique. Le 6 août 1945, les Etats-Unis détruisent la ville d’Hiroshima, trois jours plus tard : Nagasaki. 200 000 personnes tuées en quelques secondes. Dans la même période, s’ouvre la Guerre Froide entre l’URSS et les Occidentaux. On vit dans ce que l’on nomme « l’équilibre de la terreur ». On est très loin du paradis.
Ces événements créent une angoisse contemporaine et elle va se matérialiser par un curieux objet.
En 1947, les chercheurs de l’Université de Chicago créent L’horloge de l’Apocalypse. C’est un cadran, un décompte de 15 minutes avant minuit, pour dénoncer les dangers qui menacent l’humanité.
Minuit représente l’apocalypse et les 15 minutes, c’est le temps qu’il nous reste.
L’horloge avance, ou recule, en fonction des événements.
En 1953, quand les USA et l’URSS testent la bombe H, l’heure est grave, l’horloge avance à 23h58, il ne nous reste que 2 minutes.
En 1990, à la chute du mur de Berlin, une paix se dessine, il est 23h50, l’horloge recule de 8 minutes.
En 2007, l’Iran et la Corée du Nord se lancent dans la course à l’armement nucléaire et le réchauffement climatique entre dans la danse. L’horloge avance de 5 minutes. Il est 23h55.
En 2017, l’élection de Donald Trump marque la montée des nationalismes, la Russie devient interventionniste et le dérèglement climatique empire, il est 23h57 et 30 secondes. Il nous reste moins de 2 minutes 30.
Alors selon vous, quand vous découvrez le Coronavirus ? Quand vous apprenez que l’été 2022 il fait 40 degrés sur une plage de Bretagne ? Quand vous voyez le président Poutine déclarer la guerre à l’Ukraine ? Quand enfin les politiques semblent accepter la réalité du réchauffement climatique…nous publions ce podcast en décembre 2022, selon vous…quelle heure est-il avant minuit ?
Quelle heure est-il avant la fin ?
Eh bien il est 23h58 et trente secondes.
Il nous reste 90 secondes.
90 secondes… avant la fin du monde.
Il est loin ce temps où l’apocalypse n’était qu’une histoire.
Aujourd’hui le concept est devenu une réalité bien tangible. À tel point qu’il existe depuis 2010 une nouvelle science, la collapsologie. L’étude des risques d’un effondrement de la civilisation industrielle.
En bref, des chercheurs jaugent la possibilité de catastrophes économiques et climatiques. Leur conclusion ? La maison brûle. Pablo Servigne, le collapsologue le plus médiatisé, envisage un effondrement pour 2030, au plus tard. Son conseil est très simple : il faut se préparer au pire.
Alors quelle solution si la fin est si proche ? L’humanité jongle avec les grandes étapes du deuil.
Le déni d’abord qui a amusé les millions de spectateurs du film Don’t Look Up. Puis vient la colère. On la trouve depuis 2018 dans le mouvement de désobéissance civile : Extinction Rébellion. Les militants luttent contre l’effondrement écologique et le dérèglement climatique par des opérations spectaculaires. Déverser des litres de sang sur les marches d’un bâtiment public, bloquer la circulation routière ou l’accès au siège de grandes entreprises. Ils refusent la croissance, le capitalisme. Ils veulent une assemblée citoyenne. Tout reprendre à zéro, sur de nouvelles bases.
Le voilà le fantasme de l’apocalypse ! Assister à la destruction du monde, d’accord. Dans un premier temps.
Mais l’idée de la fin du monde suppose toujours le rêve d’un NOUVEAU monde, lavé des péchés du passé.
Au cœur de l’angoisse, il y a un désir plus fort : celui d’une rédemption. Au plus fort de l’épidémie du coronavirus, on n’entendait que ça : Le (fameux) Jour d’Après. Mais les bonnes résolutions sont des amours sans lendemain…
Prenez par exemple les embouteillages de voitures devant les Mac Donald’s à leur réouverture… Tout un symbole. A-t-on vraiment changé ? La rédemption tant désirée… qu’est-elle devenue ?
Enfin, il reste un groupe préparé au pire, préparé à survivre au grand effondrement afin de s’accoupler avec de belles survivantes et repeupler la planète. On les appelle les survivalistes. Ils apprennent à chasser, à vivre dans des conditions extrêmes. Ils s’équipent et font des provisions. Ils se rendent à la Survival expo, à Paris. Et là, ils passent des commandes… Ils vont construire des bunkers. Des abris à l’épreuve des bombes, des tsunamis, des tremblements de terre et pourquoi pas… des extra-terrestres ?
Maintenant il faut répondre à LA question, la question brûlante : vivons-nous la fin du monde ?
Réponse…peut être…
Une guerre, une épidémie, une crise mondiale, le réchauffement climatique…tous ces événements peuvent déclencher la fin du monde…ou pas.
Mais nous avons une date de fin du monde certaine.
Ce sera quand le soleil, en manque d’hydrogène, changera d’aspect. Il se transformera en magma rouge, il gonflera et avalera la Terre.
Et là nous avons une date.
Ce sera dans 4 milliards 800 millions d’années.
Donc pour l’instant, la seule date fiable de la fin du monde est :
l’an 4 milliard 800 millions 2023.
Texte : Gaelle Le Scouarnec / Voix : François Berland
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27 mai 2024Cookie | Durée | Description |
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