fbpx

GILGAMESH, LA PLUS VIEILLE HISTOIRE DE L’HUMANITÉ.

GILGAMESH, LA PLUS VIEILLE HISTOIRE DE L’HUMANITÉ.

C’est l’histoire de la quête du héros Gilgamesh. On y trouve des éléments de la Bible ou des mythologies antiques. Et pourtant, le texte date de plusieurs siècles… Avant ! Découvrez Gilgamesh, l’histoire avant l’histoire !

Texte : Marine Guez Vernin Voix : Marie Zidi

Novembre 1872. Au British Museum de Londres, la tension est palpable dans le bureau de Georges Smith. 

Depuis des années, avec une infinie patience, il déchiffre des tablettes retrouvées dans une bibliothèque mésopotamienne enfouie sous le sable depuis des millénaires. 

Sur l’argile, des colonnes de points, de traits, de pictogrammes font penser à des sortes de tableaux abstraits. Et pourtant, il s’agit bien des premières écritures de l’humanité, les « caractères cunéiformes ».

Et aujourd’hui, un récit bouleverse particulièrement le chercheur : il est question d’un déluge envoyé par les Dieux, d’un bateau contenant à son bord toutes sortes d’animaux et bien d’autres détails qui rappellent ceux de la Bible, sauf que … Ces tablettes sont beaucoup plus anciennes que les textes sacrés.  

Et ce n’est pas tout. Car le déluge n’est qu’un épisode dans un ensemble beaucoup plus vaste, une épopée, dont le héros se nomme Gilgamesh : Gilgamesh, celui qui ne voulait pas mourir.

Au fil des récits qui se dévoilent peu à peu sous ses yeux, Smith découvre d’autres scènes et des personnages qui ressemblent cette fois à la mythologie grecque. 

C’est incroyable. 

Aucun archéologue n’en connaissait l’existence. 

Quand les écritures cunéiformes ont commencé à s’éteindre au cours du 1er millénaire avec JC, cette épopée a peu à peu sombré dans l’oubli, et puis les siècles ont passé et le sable a tout recouvert. 

Voilà qu’elle reprend vie, après plus de 2000 ans.  

Et ce qui est fascinant, c’est qu’on y trouve déjà…tout…

Toutes les grandes questions qui nous agitent sur le mystère de la vie, la condition humaine, ces émotions et ces questionnements qui nous traversent encore et le feront sans doute jusqu’à la fin des temps.

« L’épopée de Gilgamesh » est la première grande histoire du monde, et elle n’a pas pris une ride.

Je vais vous raconter cette histoire, la plus vieille histoire de l’humanité, mais d’abord, je vous emmène là où tout a commencé, sur le lieu des fouilles où les tablettes ont été retrouvées. 

Nous sommes en 1848 dans la région de Mossoul en Irak. 

A cette époque, les explorateurs se passionnent pour les civilisations antiques. 

Quand on voit le désert que cette terre est devenue, on a du mal à croire qu’autrefois, c’était une région fertile entre deux fleuves : le Tigre et l’Euphrate. 

Ici, il y a des millénaires, c’était la Mésopotamie, le berceau de l’humanité, de l’écriture, des mathématiques, de l’astronomie, de la roue, de l’école, de la philosophie, de l’irrigation et j’en passe. Une mine d’or pour les archéologues. 

Et justement, Austen Henry Layard et son équipe vont découvrir, sur le site de l’ancienne ville de Ninive, un trésor inespéré : la résidence royale des assyriens et sous les ruines de leurs palais, LA bibliothèque du roi Ashurbanipal, datant du VIIème siècle avant JC. 

Plus de 25 000 tablettes d’argile sont remontées à la surface, un travail colossal de déchiffrage en perspective. Or, les spécialistes capables d’une telle prouesse sont encore très rares.  

Les tablettes sont entreposées au British Museum, et le travail de fourmi commence lentement, sous la direction de l’archéologue Henri Rawlinson. « L’assyriologie », l’étude des textes cunéiformes, est en train de naître. 

Quant à l’épopée de Gilgamesh, elle est déjà dans les murs du musée, mais personne ne le sait encore. 

Et c’est maintenant qu’intervient Georges Smith.

Georges Smith n’a rien à voir avec le monde de l’archéologie. Le hasard, ou le destin, lui ont donné un travail juste à côté du musée et l’homme s’est pris de passion pour la Mésopotamie. 

Tous les jours, quand il quitte son travail de graveur chez un éditeur de billets de banque, son passe-temps favori est d’essayer de comprendre le sens des tablettes d’argile qui sont exposées au grand public.  

Smith est un obsédé du détail. Il a quitté l’école à 14 ans et il a tout appris seul. Ces colonnes qui lui « parlent », il a bien l’intention de les comprendre un jour. 

Et sa persévérance paye, à force d’observation et de recoupements, il commence à les déchiffrer.  

Les gardiens, interpellés par l’attitude pour le moins obstinée du jeune homme, préviennent Sir Rawlinson qui décide d’en faire son assistant pour cataloguer les tablettes. 

Pendant des années, Smith se perfectionne, à tel point qu’il devient un expert des écritures sumériennes puis akkadiennes, les ancêtres de l’hébreu et de l’arabe.

Et c’est ainsi qu’il traduit un jour ce fameux texte qui raconte le « déluge ».

Smith  se serait alors  mis à sauter partout dans son bureau en se déshabillant, tant il était bouleversé. 

Il venait de découvrir l’histoire de la Bible écrite…avant la Bible!

Les membres éminents de la Société d’Archéologie Biblique de Londres, apprennent la nouvelle avec stupeur. 

La presse s’empare du sujet. Le journal London Daily Telegraph propose à Smith, contre exclusivité, de financer son voyage au Moyen Orient, pour qu’il poursuive ses recherches. 

Bien qu’il n’ait aucune expérience d’archéologue sur le terrain, il accepte. Mais en 1876, il meurt d’une dysenterie, à 36 ans, en pleine expédition. 

Il ne connaîtra donc jamais l’impact de son déchiffrage sur l’histoire de notre monde.

Car les archéologues ont continué à rechercher d’autres fragments, sur d’autres sites, qui pourraient, peut-être, compléter l’épopée.  

Aujourd’hui, on en sait beaucoup plus sur le sujet :  

Ces tablettes retrouvées dans la bibliothèque de Ninive ont été écrites par un certain Sîn-Leqi-Ounninni, vers 1300 avant JC.  C’est lui qui a créé la version qu’on appelle « standard » 

( oui, le mot n’est pas très poétique !). 

Mais Ounninni n’a pas « créé » Gilgamesh. Il a réuni des récits qui circulaient déjà depuis des siècles, et il en a fait ce voyage initiatique (que je vais vous raconter…) avec son début et sa fin. Mais Gilgamesh était bien un héros populaire et ses exploits circulaient déjà dès la fin du 3ème millénaire avant Jésus Christ ! 

D’abord à l’oral, puis peu à peu gravés par les scribes qui l’ont remodelé chaque fois à leur façon. 

Mais l’essentiel est bien dans ces tablettes retrouvées à Ninive. 

11 au total, une 12ème par la suite. 

Et je ne résiste plus au plaisir de plonger avec vous dans l’histoire de ce héros, qui ne voulait pas mourir et qui, au fond, nous ressemble tant. 

Gilgamesh était le roi de la ville d’Uruk (un site qu’on appelle Warka aujourd’hui). 

Fils de la déesse Ninsoun et d’un roi bien humain, il était d’une grande beauté mais surtout cruel et tyrannique. 

Il envoyait tous les fils des familles de son royaume à la guerre et il exigeait de passer la première nuit de noce avec toutes les jeunes mariées. 

Ses sujets n’en pouvaient plus, alors, comme cela se faisait à l’époque, ils demandèrent de l’aide aux divinités. 

Voilà comment l’histoire commence. 

La grande déesse Arourou les entend et décide de façonner un double de Gilgamesh, un jumeau capable de lui tenir tête.

Elle crée alors « Enkidu » à partir d’une poignée d’argile qu’elle jette dans la plaine et qui prend vie.  

Il est tout l’inverse de Gilgamesh.

Gilgamesh est l’homme civilisé, moderne. 

Enkidu lui, est l’homme de la nature. Il vit loin des villes avec les animaux sauvages.

Quand Gilgamesh entend parler de cet homme qui broute avec les gazelles, il veut voir le spécimen de plus près. Il aurait pu lancer ses soldats à ses trousses mais non, il demande qu’on lui envoie une courtisane, pour l’attirer vers Uruk.

Pendant 7 jours et 6 nuits, cette « fille d’amour » le retrouve, l’apprivoise et lui apprend « ce que la femme enseigne ». 

Le dernier jour, les animaux fuient à son passage. Il n’est plus des leurs. 

Enkidu accepte alors de suivre la femme à Uruk. 

Elle lui apprend à se nourrir, à boire, à s’habiller comme les hommes de la cité. 

Un jour il apprend que le Roi Gilgamesh s’apprête encore à déflorer une jeune mariée, et il décide de s’y opposer. 

Les deux s’affrontent avec violence. Mais aucun n’en sort vainqueur. 

Leur force est égale et surtout, ils se complètent parfaitement. 

Passé le temps du combat, une amitié profonde va naître entre les deux hommes. 

Ensemble, ils sont comme l’ombre et la lumière, la violence et la douceur, la nature et la culture. Chacun trouve en l’autre ce qu’il n’est pas. 

Leur union crée l’équilibre, et apaise la ville.

Mais chassez le naturel…. 

La vie dans les grandes plaines sauvages manque à Enkidou, et de son côté, Gilgamesh a besoin de conquêtes.

Les deux décident donc de se lancer dans une aventure qui les rassemble : ils vont se rendre dans la forêt de cèdres, ils en rapporteront ces arbres sacrés pour construire de nouveaux bâtiments dans la cité d’Uruk. Pour transporter les arbres, ils les feront dériver sur le fleuve. 

Mais avant, première épreuve d’une longue série, il va leur falloir affronter le gardien de la forêt, le géant Humbaba qui n’a jamais été vaincu. 

La déesse Ninsoun (la mère de Gilgamesh) connaît l’ampleur du danger, et elle demande au Dieu Soleil de provoquer une tempête pour leur venir en aide. 

Et les deux amis réussissent à abattre le géant car « Seul on ne peut vaincre, mais deux, ensemble, le peuvent !».  

L’heure est à la victoire. 

Elle sera de courte durée.

Sur le chemin du retour, Ishtar, la déesse de l’amour et de la guerre, impressionnée par l’exploit (et la beauté) de Gilgamesh, lui fait savoir qu’elle le souhaite comme amant. « Laisse-moi me réjouir, dit-elle, du fruit de ton corps ». 

Gilgamesh refuse. Il sait comment finissent les hommes que la puissante déesse a choisis : détruits ou abandonnés. 

Personne n’a jamais osé résister à la déesse. 

Furieuse, elle lâche le Taureau Céleste qui s’abat sur Uruk pour massacrer la population de la ville. 

Mais unis par leur amitié et leur force, Gilgamesh et Enkidu réussissent, encore une fois. Ils combattent ensemble et parviennent à vaincre le Taureau.

La déesse Ishtar, furieuse, lance alors une terrible malédiction, qui va signer une nouvelle ère dans l’épopée. Celle de la perte, du chagrin et de la maturité.

Enkidu tombe gravement malade, telle est la peine choisie par la déesse. Il meurt, dans les bras de son frère de cœur. 

Gilgamesh est désespéré. Il a perdu la moitié de lui-même. 

Incapable de quitter son ami, il le veille, jusqu’à ce que l’état du corps l’oblige à organiser ses funérailles. Gilgamesh est horrifié. Une partie de lui vient des Dieux, mais l’autre est bien mortelle. Il connaîtra donc le même sort. 

Impossible de l’accepter. Il ne mourra pas ! Et il va partir à la recherche du secret de l’immortalité. 

Les Dieux l’ont offerte à un certain Utana pishtim qui vit au bout du monde. Lui seul sait comment devenir éternel. 

Le chemin est long et parsemé d’épreuves. Comme la fois où il affronte ces lions sauvages qu’il doit tuer et dont il prend la peau pour se vêtir.  

Il parvient devant deux montagnes jumelles traversées de deux énormes trous sombres. 

C’est par ici que passe le soleil pour se coucher et se lever. 

Gilgamesh se trouve là où « le ciel repose », là où personne encore n’est jamais allé. 

C’est l’entrée vers un autre monde.

Le héros est encore soumis à une nouvelle épreuve, deux hommes scorpions gardent le chemin, ils doivent empêcher les mortels de passer. 

Mais les deux monstres voient en Gilgamesh un demi-Dieu et entendent sa quête. Ils le laissent passer. 

L’autre monde est sombre. Tout est obscur et terrifiant, mais il continue. 

C’est alors qu’il rencontre « l’aubergiste des Dieux » (eh oui, les divinités adoraient le bon vin). Tout d’abord elle prend peur tant Gilgamesh ne ressemble plus à rien. Il est sale, hirsute, vêtu de peaux de lions…

Alors il lui raconte : s’il est dans cet état, c’est parce que son ami, son frère, Enkidu n’est plus et lui, Gilgamesh, refuse de l’accepter.  Et il refuse aussi d’écouter les mots pleins de sagesse que la femme essaye de lui faire entendre : 

« La vie sans fin que tu recherches, tu ne la trouveras pas. Les Dieux ont créé la mort justement pour préserver l’immortalité pour eux. » 

Elle lui parle avec douceur de la vie, dont il faut jouir justement parce qu’elle a une fin. 

Qu’il fasse de chaque jour un plaisir, pour lui et pour ses semblables !

Mais le cœur de Gilgamesh est trop déchiré, il s’obstine, il ira au bout de sa quête. 

La femme accepte alors de le guider : Il doit trouver le passeur Urshanabi, celui qui traverse les eaux de la mort avec sa barque.  De l’autre côté du rivage, il trouvera l’île où vit l’immortel Utana pishtim, avec son épouse. 

Après de nouvelles mises à l’épreuve qui obligent Gilgamesh à maîtriser sa fureur, le passeur accepte de le conduire par-delà les eaux de la mort.  Enfin, il s’approche de son but.  

Gilgamesh raconte son histoire au vieil immortel qui, comme l’aubergiste, tente de le raisonner. « Pourquoi l’immortalité ? A quoi bon s’épuiser à rester dans la douleur ? Ce temps-là est du temps en moins qu’on donne à sa vie ! ».

C’est à ce moment-là du récit que se trouve la fameuse onzième tablette. Celle du déluge. 

Utanapishtim raconte. 

Il était roi à l’époque, lui aussi. Les Dieux avaient décidé d’envoyer un déluge pour anéantir les hommes qui ne méritaient plus de vivre. 

Mais il avait été prévenu à temps par le Dieu Ea qui lui avait ordonné de construire une arche aux dimensions bien précises, d’y monter avec son épouse et d’y installer toutes sortes d’animaux, par couples.  Et c’est ce qu’il avait fait. 

Et puis la folie des Dieux s’est abattue pendant six jours et sept nuits. 

Quand le 7ème jour, enfin, le vent se calma, il lança vers le ciel une colombe, puis une hirondelle, puis un corbeau. Si l’oiseau ne revenait pas, c’est qu’il avait trouvé une terre émergée quelque part. Et c’est ce que fit le corbeau.  

L’immortalité fut accordée à Utanapishtim ainsi qu’à son épouse, pour leur mérite incomparable.  Mais ce cadeau des Dieux allait les obliger à vivre désormais loin des hommes.

L’épouse, sensible au désespoir de Gilgamesh demande au vieux sage de lui accorder au moins la jeunesse éternelle ! 

Le vieux accepte. Après tout, retrouver la jeunesse et l’insouciance, c’est le meilleur des antidotes contre la peur de mourir. 

Il dit alors à Gilgamesh d’aller chercher une plante qui pousse au fond des mers, le passeur Urshanabi l’y aidera et ensemble, ils pourront retourner à Uruk.

Encore une nouvelle quête pour ce héros qui ne trouve pas la paix. 

Mais il trouve la plante, enfin ! 

Cependant, alors que les deux hommes se reposent un moment, un serpent dérobe la source de jouvence.  

« Tous ces efforts pour rien ! ». 

Gilgamesh, « celui qui a tout vu » doit revenir les mains vides à Uruk. Même la jeunesse n’est pas pour lui.

Oui, mais il revient l’esprit plein de sagesse. Comme Enkidu, comme nous tous, il est mortel, mais en consacrant sa vie à des œuvres qui serviront son peuple, il laissera une trace pour ceux qui viendront après lui, et c’est ainsi qu’il en va de l’humanité. 

Jouir de la vie et protéger les siens. Et c’est ce qu’il fit enfin, pour le bonheur d’Uruk.

Quand le livre se referme, c’est comme si on venait de découvrir la source de toutes les sources. 

L’épisode de l’arche, le Serpent qui empêche l’insouciance de la jeunesse, la colombe lancée vers le ciel, la courtisane qui donne à Enkidu la connaissance et l’incite à quitter son paradis naturel ! 

Toute la Genèse de la Bible est là !

Noé, Eve, le serpent, la colombe…

Historiquement, cela va encore plus loin : dans les années 2000, sur le site d’Uruk une équipe d’archéologues a creusé jusqu’à 17 mètres de profondeur dans le sol, et découvert des couches correspondant à une inondation massive. Il serait donc possible qu’un vrai déluge ait eu lieu en Mésopotamie, qui ait inspiré la 11ème tablette et plus tard, la Genèse. 

Et ce n’est pas tout, Gilgamesh a aussi nourri les récits de la Mythologie grecque, 

Le passeur qui traverse les eaux de la mort rappelle Charon qui traverse le Styx, 

Le Taureau Céleste, celui de Crête terrassé par Thésée,

Et l’amitié profonde entre Gilgamesh et Enkidu, celle d’Achille et Patrocle, qui s’aiment et combattent côte à côte. 

Gilgamesh a semé ses graines d’humanité. C’est peut-être de cette façon que son héros a gagné l’immortalité.

Mais d’ailleurs, ce roi a-t-il vraiment existé ? C’est probable, disent les historiens. 

Son nom figure sur une liste royale sumérienne retrouvée. Il aurait régné aux environs de 2500 avant notre ère. 

Un autre élément pourrait confirmer son existence : une équipe d’archéologues a découvert, sur le site d’Uruk, une importante muraille de plus de 9km de long. 

Certaines inscriptions portent le nom de Gilgamesh. Et l’épopée évoque bien la construction par le roi de cette œuvre monumentale. Alors, peut-être… 

Enfin, en 2003, une autre équipe pense avoir découvert son tombeau là où l’Euphrate coulait autrefois. Une technologie de « prospection magnétique » révèlerait à cet endroit, des traces de bâtiments et de jardins ressemblant aux descriptions du récit.

Les générations futures perceront peut-être le mystère. Mais qu’il ait existé ou pas ne changera rien à la puissance de son histoire. 

Sur la condition humaine, finalement, tout était déjà là il y a plus de 4000 ans. 

Les paroles qui ont guidé Gilgamesh raisonnent toujours autant, et les humains, comme lui, peinent toujours à les appliquer : 

savourez l’instant présent, tant que vous êtes vivants.

Encore plus de Podcast à écouter ici sur PODCAST STORY