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CANNIBALE ALLEMAND – JE VEUX MANGER QUELQU’UN !

CANNIBALE ALLEMAND – JE VEUX MANGER QUELQU’UN !

Texte : Inès Barbier / Voix : Micky Sebastian

Je vais vous lire une annonce qui a été postée le 3 janvier 2001 par un certain « Franky » sur un forum de rencontres. Écoutez bien :

« Je cherche un jeune homme entre 18 et 25 ans. Si tu es normalement constitué, je t’abattrai comme un animal et mangerai ta chair bandante. » 

Cette annonce a eu une réponse. 

La réponse d’un homme qui écrit pour se faire manger par un autre. 

Voici leur histoire.

Derrière le pseudo « Franky » se cache notre “héros” cannibale :  Armin Meiwes. Il est né le 1er décembre 1961 à Essen, près de Düsseldorf. Armin est le fruit de l’union entre Detlef et Waltraud Meiwes. 

Waltraud, sa mère, a vingt ans de plus que son père. C’est une femme autoritaire. 

Armin a deux demi-frères plus âgés. 

Un soir de ses huit ans, après des heures à l’attendre derrière la porte d’entrée, Armin comprend que son père ne rentrera pas du travail. Il a abandonné sa famille. 

Waltraud, déjà peu commode, devient dominatrice et humiliante envers les trois garçons. 

Dès qu’ils sont en âge de partir, les deux aînés s’empressent de quitter le foyer. Armin les reverra très peu. Waltraud est aigrie. Elle ne souriait pas beaucoup, elle ne sourira plus. 

Armin grandit à côté de de la ville de Rotenburg. 

Il grandit dans un manoir.  Une vieille bâtisse immense et vide. 44 pièces, 1000 mètres carrés. Et jamais de visiteurs, pas d’amis, pas de famille. Ils sont tous les deux, Armin et sa mère, perdus dans ce manoir pourrissant qui deviendra le lieu du crime.

Un jour, il a 13 ans, et décide de franchir la grille qui le sépare du monde extérieur.

Ça n’a l’air de rien, mais maman lui interdit formellement, depuis toujours, de sortir du manoir. Aujourd’hui la tentation est trop forte. Il veut comprendre d’où viennent les cris de bêtes, hurlant à la mort, qu’il entend régulièrement depuis sa fenêtre. 

Il ouvre difficilement la lourde grille de l’entrée du parc. Il a peur. Premiers pas dans le monde… 

Il avance. Les cris reprennent. Il se dirige vers eux. Il s’arrête devant un bâtiment. C’est un abattoir. 

Il s’approche. 

Un veau se fait égorger sous ses yeux, le sang jaillit. Armin ne manifeste aucune émotion. Il aime ce spectacle. Il est fasciné.

Alors il y retourne. De plus en plus souvent. Et plus il va voir des animaux se faire égorger, plus il a des idées macabres.

Il faut imaginer qu’ Armin passe le plus clair de son temps dans sa chambre plongée dans la pénombre. Une chambre vide. 

Une grosse malle à jouets et une photo encadrée de lui sur les genoux de sa mère, posée sur la table de nuit. C’est tout.

Sur la photo, Armin est le portrait craché de sa mère. Des petits yeux noirs creusés, des lèvres fines pincées, un long nez et des cheveux bruns. 

Il aime se réfugier dans son monde imaginaire qu’il a créé avec des personnages à qui il fait subir des choses dans sa tête. Des choses horribles. 

Il s’allonge sur son lit et ferme les yeux. 

Aujourd’hui, il décide d’aller rendre visite à ce petit frère qu’il n’a jamais eu. Armin le torture, il le découpe. Franky est là aussi. 

Franky, c’est son ami imaginaire. Comme en ont beaucoup d’enfants. Sauf qu’ Armin, lui, il l’éventre et le dépèce chaque jour.

C’est la voix grave de sa mère tyrannique le ramène à la réalité. Elle lui ordonne de faire la vaisselle, vider les poubelles et cirer ses chaussures. Armin est son serviteur dévoué.  Armin est un adolescent obéissant.

Il est seul.

Sa chambre d’enfant devient le refuge de ses fantasmes les plus morbides. 

Désormais, dans son monde imaginaire, il ne se contente plus seulement de découper Franky, mais il déguste sa chair. Il met en place un rituel très précis. Armin déshabille Franky, il marque les pointillés de découpe sur son corps, il l’accroche à une poulie de boucher, il le démembre, le cuisine et le mange. Effrayant. Je vous rappelle qu’Armin a tout juste 13 ans.

A vingt ans, Armin intègre l’armée. L’autorité le rassure, ça lui rappelle sa mère qui n’est d’ailleurs jamais loin. Les militaires lui donnent un cadre certes, mais c’est également l’occasion de découvrir l’homosexualité avec certains de ses collègues. Il aime ça.

Après l’armée, Armin devient informaticien. Quand il est seul, ses fantasmes reviennent. Pour occuper son esprit, il effectue des recherches sur les modes opératoires des meurtriers qu’il reproduit sur des poupées Barbie. Il les déshabille, dessine des pointillés sur les zones de découpes, les torture et les grille au barbecue en ajoutant du ketchup.

Internet arrive. Armin adore. Il est moins seul. 

Derrière l’écran, il endosse le costume de « Franky le boucher ». 

Armin navigue sur des sites de cannibalisme, torture et sadomasochisme. Il aime. Il bande.

Le 2 septembre 1999, Waltraud décède à l’âge de 77 ans laissant derrière elle un monstre en devenir. 

Armin est dévasté. Atrocement seul. Il ne le supporte pas. Le dernier rempart entre ses fantasmes et la réalité vient de s’écrouler. 

Armin recherche une relation à tout prix. Il passe des journées entières sur des forums glauques. Sado-maso, cannibales…. Armin est excité. Il bande encore. De plus en plus dur. Il veut passer à la vitesse supérieure.

Le 3 janvier 2001, il poste l’annonce.

Je vous la relis :

« Je cherche un jeune homme entre 18 et 25 ans. Si tu es normalement constitué, je t’abattrai comme un animal et mangerai ta chair bandante. » 

Aussi étrange que cela puisse paraître, il reçoit une avalanche de réponses. 

Parmi elles, celle d’un dénommé Matteo l’interpelle. 

Il aimerait qu’ Armin lui enfonce des punaises et des clous dans le corps, le brûle et le mange. 

Afin d’accueillir au mieux son hôte, Armin procède à quelques aménagements dans son manoir. Notamment une salle de torture, carrelée, équipée d’un système de poulies et de crochets. Il achète aussi une table de dissection. 

Mais Matteo n’est jamais venu. Les autres non plus. Armin reste sur sa faim.

Le 5 février 2001, il reçoit le message d’un certain Cator44.

« Salut, j’ai 32 ans, je mesure 1m75, je pèse 72 kilos. J’espère vraiment que tu ne plaisantes pas car je veux vraiment le faire. »

Dans la vraie vie, Cator44 se nomme Bernd. 

Un mois s’écoule. Un mois durant lequel les deux hommes s’écrivent tous les jours. Ils préparent la rencontre. Aucun détail ne doit être laissé au hasard.

Nous sommes le 9 mars 2001 à Berlin. 

Aujourd’hui, Bernd va mourir. 

Comme tous les vendredis, il se lève à 6h30. 

Comme tous les vendredis, il choisit ses habits minutieusement. Comme tous les vendredis, il vérifie ses mails avant de se rendre au travail. 

Jusque-là rien d’étrange. A une exception près: il saute le petit-déjeuner. Cela fait partie du plan. Intestins vides obligatoires. 

Bernd se prépare, il sait qu’il ne reviendra pas. Il a pris soin d’effacer dans son ordinateur, toutes traces de ses conversations avec Armin. Il ne laisse aucun indice. 

Trente minutes après l’alarme de son réveil, Bernd se rend à la gare. Dans la foule, rien ne laisse deviner que l’homme emprunte le dernier train de sa vie. Celui qui le mène à la mort. 

Trois cents kilomètres plus tard, il se retrouve nez à nez avec Armin, sur le quai. Puis côte-à-côte dans la voiture de son hôte. 

En arrivant au manoir, les deux hommes se mettent nus et s’attablent. C’était prévu. 

Après une tasse de café et quelques banalités échangées, ils se dirigent vers LA pièce. Celle qu’Armin a pris soin d’astiquer. Celle qui a fait tant fantasmer Bernd ce dernier mois.

Bernd est impatient. Il exige un avant-goût. 

Ça ne fait pas partie du plan. 

Il demande à Armin qu’il lui morde le sexe jusqu’au sang. 

Plus fort. 

Il ne sent rien. Il s’énerve. Plus fort encore. Il est déçu. Il commence à douter d’Armin. 

Comme prévu, Armin donne à son invité un sirop contre la toux censé l’engourdir, et diminuer la douleur. 

Bernd, malgré sa déception, boit le sirop. Pas d’engourdissement. 

Bernd veut partir. Il n’y croit plus. 

Les deux hommes se rhabillent et rejoignent la voiture dans un silence pesant. Une vingtaine de minutes plus tard, ils se retrouvent sur le même quai qui les avaient réunis quelques heures plus tôt. 

Tout ça pour ça. 

Bernd n’arrive pas à accepter l’échec. Il ne peut pas retourner à Berlin. Il décide de laisser une chance à Armin qui, lui, est soucieux de ne pas forcer son nouvel ami berlinois. 

ils tombent d’accord et retournent au manoir.

Sur le chemin, Bernd demande à Armin de s’arrêter dans une pharmacie et d’acheter des somnifères. En arrivant, les deux hommes reprennent le plan là où ils l’avaient laissé. Ils se mettent nus et s’attablent. Bernd boit de l’alcool. Il boit beaucoup. Il prend des somnifères. Beaucoup de somnifères. 

Ils sont maintenant dans la pièce du boucher. 

Les deux hommes ont une relation sexuelle. C’était prévu. 

Armin allume sa caméra. C’était prévu. 

Dans un silence monacal et à l’aide d’un couteau, il tente de trancher le pénis de Bernd. Ça aussi c’était prévu. 

Il n’y parvient pas. Ça, ça n’était pas prévu. Il écorche seulement la peau. Bernd s’énerve. Bernd s’impatiente. 

Armin se précipite dans la cuisine et en revient avec une lame de 18 centimètres. Une improvisation totale. D’un geste, il coupe une partie du sexe de son invité. Le sang gicle sur le carrelage blanc. 

Bernd hurle de douleur. Les somnifères n’ont pas agi. 

Armin se dépêche. Bernd ne tiendra pas longtemps. 

Il court jusqu’à sa cuisine. Il doit préparer ce morceau de pénis. Une belle pièce du boucher qu’il passe à la poêle 

Le pénis rétrécit, il durcit. Ça n’était pas prévu. C’est immangeable. Un échec. 

Ils ne dégusteront pas le sexe de Bernd.

Il est presque 19 heures. Armin retourne dans la pièce où se trouve son nouvel ami. Bernd est livide. Armin le soulève et l’emmène jusque dans la salle de bain où il lui fait couler un bain. 

Bernd va se vider de son sang dans l’eau chaude. 

Armin ignore encore le temps que ça prendra. Il se change, enfile son pyjama et se rend dans sa chambre d’enfant pour lire une histoire de Star Trek qu’il adore. De temps en temps, il va voir dans la salle de bain.

Bernd n’est plus très en forme. C’est enfin l’heure. 

Armin le sort de l’eau et le transporte tant bien que mal dans la petite pièce. 

Il le suspend par les pieds à l’aide d’une poulie. 

C’est le milieu de la nuit. La dernière. 

Celle qui changera la vie des deux hommes à tout jamais. 

Armin embrasse une dernière fois la victime sur la bouche puis récite le 23ème psaume « Dieu est mon berger ».

Il frappe Bernd à plusieurs reprises puis lui tranche la gorge sur 20 centimètres à l’aide d’un couteau. Un coup, deux coups, trois coups au même endroit. Bernd ne se débat pas. 

Armin est en transe. 

Il pose le couteau et attrape la hache qui est accrochée au mur. 

Le dernier coup est fatal. 

Le sang jaillit sur les murs, sur le visage d’Armin. Il est au bord de la jouissance. 

La tête de Bernd tombe à terre. Armin la ramasse et la place de telle manière que Bernd assiste à la scène qui va suivre. 

Armin, sans la moindre hésitation, éventre Bernd. C’était prévu. 

Il lui retire les entrailles. Il le démembre. Il coupe les bras, puis les jambes. Des saladiers accueillent les organes et des sachets fraîcheur sont prévus pour la chair. 

Il en faudra 35. Tous étiquetés. 30 kilos de viande. 

Les sachets sont placés dans le congélateur. 

Les ossements, les organes et la peau sont enterrés dans le jardin. 

Au petit matin du 10 mars 2001, Bernd n’est plus, c’était prévu.

Armin est un peu fatigué. Il décide d’aller se coucher après avoir nettoyé la pièce. Dure journée.

Ce n’est que quelques jours plus tard qu’Armin s’offre enfin son premier repas cannibale.

Au menu, steak sauce au poivre et pommes de terre. Un festin qui lui donne envie de recommencer. 

Il veut un homme plus tendre, plus jeune cette fois-ci. 

Il se lance à sa recherche. Pendant des mois, il entre en contact avec des potentielles futures victimes. Il partage des vidéos de son exploit, sans aucune pudeur, sans aucune retenue. Des mois durant, il échange, il espère, il déchante. De l’autre côté de l’écran, nombreux sont ceux qui restent au stade du désir. Armin voit son stock de viande diminuer. Maintenant qu’il y a goûté, il ne peut plus s’en passer.

Presque neuf mois après être passé à l’acte, Armin semble avoir trouvé le successeur de Bernd. 

Personne jusqu’ici n’a dénoncé Armin. Personne ne semble choqué par les images qu’il partage. Personne sauf un étudiant. Un étudiant d’origine autrichienne. Armin lui envoie les images de sa nuit avec Bernd.

Le jeune homme est effrayé. 

Il comprend. Armin cherche une nouvelle proie. 

Il contacte la police autrichienne.

Les enquêteurs découvrent qu’Armin réside en Allemagne et transfèrent le dossier.

Ce matin du 10 décembre 2002 restera gravé dans la mémoire des sept policiers de la police criminelle allemande qui se présentent au manoir.

C’est un Armin sûr de lui qui leur ouvre la porte et les invite chaleureusement à entrer. 

Après tout, aucune loi n’interdit la consommation de chair humaine en Allemagne. Il ne craint rien. 

Il les regarde fouiller, retourner la maison pièce par pièce, chercher des preuves. Armin se montre coopératif, il répond aux questions tout en les guidant à travers le manoir. 

Le grenier a été transformé en salle de jeu, explique Armin, dans le rôle de l’agent immobilier qui fait visiter une maison. Un énorme train électrique repose au milieu de la pièce et entoure un crâne de bœuf.

Au deuxième étage, les policiers découvrent la fameuse pièce, les poulies, les crochets, la table de dissection…une boucherie. Ils comprennent. Ils tiennent le cannibale. 

Dans un coin de la pièce, sont empilées près de 1500 disquettes et des centaines de cassettes. 

La visite s’achève sur la découverte de quelques kilos de viande découpée et conservée dans le congélateur. Les policiers oscillent entre dégoût et hallucination. Certains vomissent leurs tripes. 

Les sachets sont envoyés dans un laboratoire et l’après-midi même, une pelleteuse retourne le jardin du manoir à la recherche d’ossements. Un coffre est déterré. 

Armin appelle son avocat. Il lui explique tout. Tout dans les moindres détails. L’avocat lui conseille de parler à la police sans opposer aucune résistance. 

Avant de quitter le manoir, Armin donne trois cassettes vidéo aux policiers. Il s’agit des neuf heures d’enregistrement de la fameuse nuit du 9 au 10 mars 2001.

La décapitation et le découpage de Bernd.

Des scènes inhumaines, difficilement supportables, des images atroces.

Armin est derrière les barreaux. Il est très calme. Il ne nie pas. Il se montre coopératif et poli. Waltraud serait fière.

Les chaînes de télévision et les radios s’emparent du sujet. Un cannibale a sévi. Armin sort de l’anonymat. 

Bernd aussi. Les médias diffusent son image afin d’aider la police à l’identifier. Mais qui est cet homme venu pour se faire dévorer ? 

L’affaire fait grand bruit. On ne comprend pas. On se questionne. La diffusion du portrait de Bernd porte ses fruits. 

Parmi plusieurs témoignages, un homme dit reconnaître son petit ami disparu il y a plus d’un an. Le monde entier met maintenant un nom sur ce visage extrait d’une capture d’écran. Bernd Jürgen Brandes. C’est lui. Mais qui est-il ? On se tourne vers les psychiatres. Armin intrigue et Bernd fascine. 

Comment un homme peut-il en manger un autre ? Comment l’autre homme accepte-t-il de se faire dévorer ? Il était consentant. Les images le montrent. Le cannibale doit-il être condamné ? L’enjeu du procès qui débute le 3 décembre 2003 est là.

Armin Meiwes se présente dans le box des accusés. Tout le monde connaît son nom. Personne n’a oublié son visage. Durant les 14 jours d’audience, Armin décrit ses fantasmes, son enfance, sa mère, ses relations sexuelles, sa rencontre avec Bernd. 

Il raconte leur nuit. 

Armin base sa défense sur une idée : ce n’est pas un meurtre, c’est un suicide assisté. 

Les experts défilent. Armin savait-il que Bernd était fragile ? Avait-il deviné ses troubles ? Certains prétendent qu’Armin est incapable d’empathie. D’autres estiment qu’il est sain d’esprit et donc responsable. On entend dire que le fantasme sexuel aurait joué un rôle secondaire, le crime était prémédité.

On entend beaucoup de choses. Chacun y va de sa théorie, de sa plaidoirie.

Où est la vérité dans une telle histoire ?

Il y a également l’épreuve du film. Incontournable. Il faut juger les faits au plus juste. Seuls les membres du tribunal sont restés. Les témoins sont sortis. Les images sont trop violentes.

Le procureur est ferme. Il demande la prison à perpétuité pour Armin, qualifié de boucher humain. Il est ferme mais n’obtient pas gain de cause face aux jurés. 

Fin janvier 2004, le verdict tombe. Le cannibale de Rotenburg, comme l’ont baptisé les médias, écope de 8 ans et demi d’emprisonnement. 

8 ans et demi pour avoir découpé et dégusté un homme. 

Armin et son avocat n’espéraient pas autant de clémence. 

Le procureur fait immédiatement appel. 

Le 2 février, le procès est révisé. Le parquet de la cour fédérale de justice demande l’annulation de la condamnation. 

Le 9 mai 2006, Armin Meiwes est reconnu coupable du meurtre de Bernd Jürgen Brandes. Il passera sa vie en prison. Il y est encore.

En janvier 2020, son avocat a déposé une demande de mise en liberté conditionnelle.

Le parquet de Francfort a refusé au motif, je cite, qu’il n’existe pas de « pronostic social favorable ».

Autrement dit, si on le relâche…il recommencera.

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