DOMINIQUE, NIQUE NIQUE…
Vous connaissez la chanson…voici l’histoire de la bonne sœur qui a devancé Elvis et les Beatles, quitté le couvent, s’est découverte homo et a fini ruinée, junkie avant de se suicider avec son amante.
Sur le compte Instagram de l’ancienne princesse de la pop, les fans sont consternés. Ils ne reconnaissent plus l’idole de leur jeunesse, la star des années 2000, Britney Spears.
Elle poste régulièrement des vidéos. Ce sont toujours les mêmes. Elle filme une session d’entraînement, si c’est ce dont il s’agit, on ne sait pas vraiment. Et rien ne va. La position de l’appareil ne flatte pas sa silhouette, la lumière est jaunâtre et le contre-jour révèle une chevelure garnie d’extensions bon marché. Son caraco couvre à peine sa poitrine. Son short est taille basse et elle le baisse encore, frénétiquement, comme un TOC, pour découvrir les tatouages sur son pubis.
Elle danse. Ou plutôt, elle s’agite, elle rougit, elle secoue la tête, elle tourne sur elle-même, elle tourne énormément, comme une toupie, comme une poupée, mécanique et cassée.
Elle tend la main vers l’objectif : il manque un faux ongle à son index. La star sourit mais ses yeux sont hagards et tristes. Sortie d’une enceinte, une chanson française avec ces paroles inquiétantes :
« C’est un SOS (…) Entends-tu ma détresse ? »
Que s’est-il passé ? Comment Britney Spears a-t-elle pu devenir ce fantôme d’elle-même, la grossière caricature d’une pop star ?
Comment en est-elle arrivée là ?
Texte : Gaelle Le Scouarnec / Voix : Dorothée Pousséo