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COMMANDO 2 – Terreur au cœur de Londres

COMMANDO 2 – Terreur au cœur de Londres

« Face aux terroristes, les soldats de l’ombre ! Dans ce deuxième épisode de la série Commando, prise d’otages à l’ambassade d’Iran Londres ! »

C’est probablement le quartier le plus huppé de la capitale britannique.

Des maisons élégantes, centenaires,  parées d’impressionnantes colonnades…

Londres comme une de carte postale, majestueuse et immuable.

Un soleil vif illumine ce matin du 30 avril 1980.

Il est 7 heures.

Tout semble calme. En éveil.

Pourtant, à South Kensington, se noue un drame qui n’a rien de shakespearien.

Londres est plongée dans la violence la plus réelle, la plus moderne qui soit.

Deux hommes longent les bâtisses aux lourdes grilles peintes en noir. Ils portent une civière.

Deux policiers armés de fusil-mitrailleur, les suivent comme des ombres.

Ils viennent faire le sale boulot.

Récupérer le corps d’un otage abattu jeté, sans ménagement, sur les marches de l’Ambassade de la République Islamique d’Iran.

Au 16 Princes Gate.

Les deux hommes déposent le cadavre sur la civière.

Protégés par des tireurs d’élites, ils le transportent jusqu’à une ambulance.

La BBC filme la scène et la diffuse en direct. Elle sera commentée bientôt dans tous les journaux.

Les minutes passent. Lourdes. Tragiques. 

À l’intérieur de l’ambassade, les terroristes menacent de tuer un otage toutes les demi-heures.

L’Opération Nimrod doit impérativement être déclenchée.

Également connu sous le nom d’Arabistan, le Khouzistan est une région située à l’Ouest de l’Iran.

Elle abrite la minorité arabophone du pays.

C’est également un pilier de l’économie iranienne pour ses richesses souterraines. Son pétrole.

Elle a attiré la convoitise de multinationales pétrolières sous le règne du Shah, destitué en 1979.

Les mollahs ont alors pris le pouvoir.

Dans la foulée de la Révolution iranienne, la région est secouée par de sanglantes révoltes.

Les leaders arabes du Khouzistan réclament leur autonomie.

Ces revendications sont à l’origine de la création du FDRLA, le Front Démocratique Révolutionnaire pour la Libération de l’Arabistan.

Les quatre hommes qui atterrissent à l’aéroport d’Heathrow, à Londres, le 31 mars 1980 sont membres du FDRLA.

Ils sont en possession de faux passeports irakiens.

L’Irak lorgne sur la frontière avec l’Iran et voit d’un bon œil le combat des autonomistes arabes.

Au départ, il y a cette anecdote bizarre.

Et qui amènerait presque à douter des compétences de ces hommes envoyés à Londres.

Il est clair que les chefs de la FDRLA ont été inspirés par la prise d’otages qui se trame au même moment à l’Ambassade américaine de Téhéran.

Des commandos américains, les Delta Force, ont bien tenté de voler au secours de leurs compatriotes.

Mais l’opération a tourné au cauchemar. Huit soldats sont morts dans un accident d’hélicoptère.

Sans doute très sûrs d’eux-mêmes, les quatre « terroristes » d’Arabistan passent leurs premiers jours en Angleterre à festoyer…

Ils louent un appartement à Earl’s Court, un quartier très chic du de Londres.

Tous les soirs, ils rentrent ivres, braillards, entourés d’une cohorte de prostituées.

Les plaintes s’accumulent et le propriétaire finit par les chasser.

Les membres du commando qui va bientôt faire trembler l’Angleterre, ne sont pourtant pas des débutants.

Leur chef s’appelle Oan Ali Mohammed alias « Salim ».

Il n’a beau avoir que 27 ans, il a déjà subi les séances de torture de la SAVAK, la sinistre police secrète du Shah.

Oan a gardé de cette épreuve un corps couvert de cicatrices.

Shakir Abdullah Radhil, alias « Faisal », est son bras droit. Il raconte avoir connu le même sort.

Au matin du 30 avril 1980, le groupe  quite le nouvel appartement trouvé à la va vite. Les clés sont soigneusement rendues u propriétaire.

Les terroristes sont armés de fusils-mitrailleurs et de grenades à main.

Les enquêteurs soupçonneront des membres de l’ambassade d’Irak d’avoir fait entrer illégalement les armes sur le territoire britannique par les fameuses  » valises diplomatiques ».

Les terroristes peuvent passer à l’attaque.

Trevor Lock est un policier en uniforme qui appartient au Groupe de Protection Diplomatique.

Il travaille depuis plus d’un an à l’ambassade d’Iran devenue, depuis quelques mois, ambassade de la République islamique d’Iran.

Les diplomates nommés par l’Ayatollah Khomeiny ont entre-temps remplacé ceux du Shah.

Il est 11h30 quand six hommes pénètrent dans l’ambassade.

Ils se mettent à hurler en brandissant leurs armes. Aucun coup de feu n’est tiré.

Les témoins ont d’abord cru à une plaisanterie d’étudiants. « Tout ça avait l’air d’être très naïf  » confiera l’un d’entre eux.

Mais vite, l’agent Lock se retrouve à terre, le canon d’une arme pointée vers la tête.

Il a eu juste le temps d’appuyer sur l’alarme de son émetteur radio.

Les noceurs du East End sont passés à l’acte.

Jamais, à Londres, une ambassade n’a subi une attaque d’une telle ampleur.

Neuf des collègues de Trevor Lock, en poste aux alentours, prennent place aux abords du bâtiment. Arme au poing.

Mais devant la menace d’un des preneurs d’otages de faire feu dans la rue, ils rebroussent chemin.

À l’intérieur du bâtiment, les terroristes retiennent 26 otages.

Des employés de l’ambassade pour la plupart. 

Quelques touristes aussi et deux représentants de la BBC, Sim Harris et Chris Cramer, venu chercher des visas.

Seules trois personnes parviennent à s’échapper à temps.

Deux par une fenêtre du rez-de-chaussée. Une autre en rejoignant la terrasse de l’ambassade d’Éthiopie qui est juste à côté.

Le Deputy Assistant Commissionner John Dellow, haut gradé de la police londonienne, arrive trente minutes après le coup de force.

Sa voiture lui sert de quartier général.

Les tireurs d’élite sont déjà en place. Le quartier est quadrillé par les hommes de Scotland Yard.

La police fait passer par une fenêtre de l’ambassade un combiné téléphonique.

Ce sera bientôt le seul lien entre les preneurs d’otages et les forces de l’ordre.

À 15h15, première revendication d’Oan Ali Mohammed :

« Le FDRLA exige la libération de 91 activistes du Khouzistan retenus et torturés dans les geôles iraniennes. »

Si la République islamique d’Iran refuse, le groupe promet de faire sauter ambassade et otages le 1er mai.

À 16h30, une première femme est libérée. Il s’agit de l’attachée de presse de l’ambassade.

C’est elle qui indique la première aux policiers le nombre exact des preneurs d’otages.

Le Special Air Service, le SAS, est un régiment des Forces Spéciales de l’armée de terre britannique créé en 1941 en Afrique du Nord.

De petits groupes de durs-à-cuire spécialisés dans la destruction de terrains d’aviation et dépôts de munitions allemands.

Le SAS a survécu au deuxième conflit mondial.

ll sert désormais de garde du corps à des personnalités chères aux différents gouvernements britanniques.

Il fait aussi le coup de poing contre l’IRA en Irlande du Nord.

Au sein du SAS, a été créée une cellule baptisée Counter Revolutionnary Warfare que l’on pourrait traduire par Cellule armée contre révolutionnaire.

Sa création fait suite au massacre de onze athlètes israéliens aux JO de Munich de 1972.

Mais certains politiciens voient d’un mauvais œil ces commandos surentraînés et qui agissent finalement peu.

C’est portant eux qui vont intervenir. 

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, deux équipes – la « Red Team » et la « Blue Team » – sont réunies à Londres.

22 hommes menés par le lieutenant-colonel Hugh Michael Rose.

Dans la nuit, trois vans se garent loin de la presse et des curieux.

Les hommes du SAS passent plusieurs barrières, franchissent des grilles, traversent des couloirs.

Ils s’installent dans l’immeuble adjacent à l’ambassade islamique d’Iran. Au 14 Princes Gate. Dans les locaux d’un organisme médical.

Il est 3h30 du matin.

Le plan du Lieutenant-colonel Rose est simple :

Faire exploser la porte d’entrée. Lancer des grenades incapacitantes à travers les fenêtres. Pénétrer en un éclair dans l’ambassade.

L’opération est baptisée « Nimrod ».

Il faut que le feu vert soit donné au plus vite.

Mais le chef de l’entretien de l’ambassade leur apprend une mauvaise nouvelle.

La porte d’entrée a été renforcée par de l’acier.

Et les fenêtres du rez-de-chaussée ainsi que celles du premier étage, sont blindées.

Le plus cynique dans l’histoire ?

Ces modifications ont été apportées, des années auparavant, sur les conseils mêmes du SAS.

La prise d’otage va durer six jours. Six jours durant lesquels politiciens et policiers jouent avec les nerfs des terroristes.

Parfois même avec le feu.

À l’extérieur, un étonnant ballet se forme.

D’un côté, les agents de Scotland Yard qui scrutent les moindres mouvements dans l’ambassade.

De l’autre, une masse de manifestants iraniens, dont de très nombreuses femmes, qui manifestent leur soutien à l’Ayatollah Khomeiny.

Des bagarres éclatent entre ces derniers et des groupes de nationalistes anglais.

On compte plusieurs blessés.

Le 1er mai, Oan Ali Mohammed entre en contact avec un journaliste de la BBC. Il promet que les personnes qui ne sont pas iraniennes, ne seront pas inquiétées.

À 11h15, le même jour, Chris Cramer, le monteur son de la BBC, simule de graves problèmes de santé. 

Il est libéré.

À l’hôpital, il donne de précieux renseignements sur ce qui se trame dans l’ambassade.

Il est clair que les six hommes de la FDRLA ne possèdent pas de quoi faire sauter l’immeuble.

Les lignes téléphoniques sont coupées. Ne reste que l’appareil passé par la fenêtre.

Oan demande à la presse anglaise de diffuser leurs exigences au niveau national.

Il est 20 heures.

Les hommes de la FDLRA entendent des bruits dans le mur qui les sépare de l’Ambassade d’Éthiopie voisine.

Avec un sang-froid étonnant, l’agent Trevor Lock leur explique qu’il s’agit de souris.

En fait, la police installe des micros dans les parois.

Pour étouffer le bruit, la cellule de crise demande à des employés de British Gas d’utiliser leurs marteaux-piqueurs aux alentours de l’ambassade.

Ce qui énerve Oan et ses hommes au plus haut point.

Ordre est donné à British Gas de déguerpir.

On demande ensuite aux pilotes de la British Airways de passer à basse altitude au-dessus de l’ambassade lorsqu’ils atterrissent sur l’aéroport Heathrow.

On croit nager en plein délire…

Le lendemain, le 2 mai.

Les hommes de la FDRLA se font plus pressants.

Ils menacent de tuer l’attaché culturel iranien, s’ils n’obtiennent pas un téléscripteur pour communiquer avec l’extérieur.

Plusieurs ambassades de pays arabes, dont celles du Qatar et de l’Algérie, sont approchées.

On leur demande d’entrer en pourparlers avec les terroristes.

Toutes refusent.

À l’intérieur du bâtiment, la tension monte encore d’un cran.

La déclaration, diffusée la veille à la télévision, est jugée par Oan et ses hommes « tronquée et incorrecte ».

Au matin du 3 mai, le chef du commando du FDRLA exige que le directeur de BBC News lui-même, se présente à l’ambassade.

Il met près de dix heures à venir.

Cela rend fou de rage Oan Ali Mohammed et énerve les otages.

En échange de la lecture exacte des exigences du FDRLA à la télévision britannique, deux personnes sont libérées.

Une secrétaire iranienne et un touriste pakistanais.

Ce dernier doit sa libération au fait que ses ronflements, la nuit, excédaient les ravisseurs et leurs victimes.

Dans la nuit du 3 au 4 mai, quatre « SAS » montent sur le toit de l’ambassade iranienne.

Ils découvrent une lucarne qu’ils parviennent à déverrouiller.

Ils nouent également des cordes autour des cheminées pour pouvoir descendre en rappel en cas d’assaut.

Durant la journée, les discussions échouent à nouveau.

Parmi les otages, un journaliste syrien tombe gravement malade.

Oan Alim Mohammed suspecte la police d’avoir empoisonné la nourriture servie à l’ambassade.

Au matin du 5 mai, le chef du commando du FDRLA réveille le policier Trevor Lock.

Il croit que quelqu’un a réussi à pénétrer dans l’ambassade.

Les terroristes en sont certains : les Anglais vont passer à l’attaque.

À 13h, les ravisseurs menacent de tuer un otage si un ambassadeur arabe ne vient pas à leur rencontre.

Il se passe quarante minutes.

Trevor Locke annonce au téléphone qu’Abbas Lavasani, un attaché de presse iranien, a été emmené à l’écart.

Lavasani n’avait de cesse de provoquer les hommes d’Oan.

Il se disait prêt à mourir en martyr.

Son vœu est exaucé à 13H45 exactement.

Trois coups de feu retentissent à l’intérieur du bâtiment.

Le Secrétaire d’État à l’Intérieur, William Whitelaw, qui assistait à une réception, retourne d’urgence sur les lieux.

À 17 heures, les deux équipes du SAS sont en place.

À 18h20, un imam est dépêché pour parler avec les ravisseurs.

Oan tire trois coups de feu. Puis annonce qu’un nouvel otage a été tué.

Le corps de Lavasani est jeté sur le seuil de l’ambassade.

La police reçoit nouvel un appel Trevor Lock : « Ils m’ont demandé de vous appeler pour vous prévenir que si vous tentez quoi que ce soit, nous serons tous tués. »

Le Premier ministre Margaret Thatcher veut en finir avec la prise d’otage.

Après une ultime préparation, ordre est donné de lancer l’assaut.

Il est 19h23. L’Opération Nimrod peut commencer.

Un simple « Go ! » qui résonne aux oreilles des Anglais.

Les deux équipes – « Red Team » & « Blue team » – foncent.

La première passe par lucarne sur le toit.

L’autre descend en rappel jusqu’aux fenêtres du deuxième étage.

En plein assaut, un sergent-chef du SAS s’emmêle dans sa corde.

Ce qui ralentit dangereusement l’opération.

Dans son effort pour le dépêtrer, un de ses collègues brise du pied une fenêtre.

Le bruit alerte les terroristes.

Tandis que leur camarade est toujours empêtré dans sa corde, les hommes du SAS pénètrent au 2e étage en fracturant les fenêtres.

Ils lancent des grenades assourdissantes qui déclenchent un incendie et embrase les rideaux et les fenêtres.

Le sergent-chef du SAS resté pendu à l’extérieur est sévèrement brûlé.

Du toit, un soldat décide de couper la corde.

Le sergent-chef atterrit sur une terrasse, trois mètres plus bas.

La légende veut qu’il retourne au combat, malgré ses brûlures au 3e degré.

Oan Ali Mohammed, pris de panique, est monté au 2e étage.

Il est accompagné de Trevor Lock.

Les deux se retrouvent face aux premiers hommes des forces spéciales.

Lock saisit Oan et le projette à terre.

Toujours armé, le chef des terroristes est tué par une rafale du SAS.

De son côté, la « Blue Team » fait sauter les fenêtres du premier étage, qui, malgré leur blindage, ne résistent guère.

L’explosion est particulièrement violente. Elle est filmée en direct par la BBC.

Des millions de Britanniques assistent de chez eux à ce spectacle sidérant.

Un groupe de soldats entre à son tour au rez-de-chaussée.

Entendue de l’extérieur, la symphonie macabre des coups de feu et des hurlements fait penser au pire.

Un premier otage parvient à sortir par la fenêtre soufflée par la détonation.

Il s’agit de Sim Harris, l’enregistreur de son de la BBC, qui se jette sur la terrasse de l’immeuble voisin.

Dans le chaos, les terroristes commencent à tirer sur les otages.

Un employé d’ambassade est tué sur le coup. Deux autres sont gravement blessés.

Les hommes du SAS parviennent à tuer deux terroristes.

Un troisième qui s’apprêtait à sortir une grenade est également neutralisé.

Il reste encore deux hommes du FDRLA dans l’ambassade.

Les premiers otages forment une chaîne humaine pour descendre les escaliers qui les mènent à la sortie. 

Au cœur de la tempête, le sergent Ian « Chalky » White se souvient, je le cite : « Nous passons les otages les uns après les autres pour qu’ils descendent. D’autres SAS les poussent vers l’extérieur. Quand soudain, je saisis un type. Et je réalise que c’est un terroriste. Avec une grenade ! »

« Je me mets à crier : « Terroriste ! Grenade ! » Heureusement, deux autres gars de mon équipe l’avaient déjà repéré. »

L’homme à la grenade est tué.

L’Opération Nimrod prend fin au bout de 17 minutes.

Un otage est mort durant l’assaut.

Deux autres ont été grièvement blessés.

17 en sortent indemnes.

Sur les six terroristes, 5 sont tués.

Celui qui a survécu se nomme Fowzi Nejad.

Il est reconnu par les otages alors que tous attendent, couchés dans les jardins de l’ambassade, d’être identifiés.

Les membres du SAS rejoignent leur QG.

William Whitehall vient en personne leur porter un message de félicitations de Margaret Thatcher.

Le SAS est désormais à l’honneur.

Un coup de projecteur qui déplaît – l’anonymat est une des bases de ce corps d’élite.

Mais, rapidement, la controverse éclate.

Deux des « terroristes » auraient été froidement abattus après avoir jeté leur arme et hissé le drapeau blanc.

Lors de leur procès, les deux tireurs du SAS, s’en sortent blanchis. « Homicides justifiables » déclare le jury.

Plus tard, Fowzi Nejad, le seul survivant du commando, soutiendra qu’un des soldats britanniques a voulu l’exécuter à l’intérieur de l’ambassade.

Apprenant que le raid était filmé en direct, il aurait fait machine arrière.

Trevor Lock recevra une décoration ainsi que cinq membres du SAS.

Il sera une source d’inspiration pour une série policière de la BBC.

En septembre 1980 débute la guerre entre l’Iran et l’Irak.

Le conflit balaie à jamais la cause du Khouzistan. Celle qui aura entraîné à Londres la mort de sept personnes.

Sept morts pour servir la gloire du SAS.

Et à l’aura d’une femme politique à la poigne de fer.

Les Conservateurs, au pouvoir en Angleterre, profitent de ce succès à la fois militaire et médiatique.

De Margaret Thatcher, il reste une photo mémorable : elle est vêtue d’un de ses tailleurs légendaires, entourée de 3 membres des SAS en uniforme – masqués et armés jusqu’aux dents.

On ne pouvait envoyer de message plus clair aux ennemis de l’Angleterre.

Quant à Fowzi Nejad, il est libéré en 2008.

Après 27 ans de prison.

Condamné à mort en Iran, il vit toujours en Grande Bretagne.

Sous une fausse identité.

Texte : Jean Pascal Grosso

Voix : Micky Sebastian

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