AMY WINEHOUSE, L’AMOUR À MORT

Un soir de janvier 2005, il pleut sur la capitale londonienne. 

Amy a l’habitude de se rendre dans les bars de Camden, le quartier branché. 

Une fois de plus, elle va y noyer son ennui. 

Son label lui met la pression pour qu’elle enregistre rapidement un deuxième album mais elle n’a jamais su travailler sur commande. Elle attend l’inspiration…

Depuis la sortie de l’album Frank, Amy Winehouse est devenue une figure de la nuit londonienne. Elle y fréquente d’autres musiciens comme Pete Doherty et connaît presque tout le monde ici. 

Quand Blake débarque au Good Mixer, Amy le remarque immédiatement. 

Il est chic, élancé, charismatique et porte un chapeau qu’il ne quitte jamais. Ils boivent un verre, puis deux, puis d’autres qu’ils ne comptent plus. 

Blake Fielder-Civil se présente comme un « réalisateur de clips ». 

En réalité, il est surtout toxicomane. Héroïne, cocaïne, crack : tout y passe. 

Quand il sourit, Amy remarque qu’il a une dent en moins et ça la fait littéralement craquer. 

Pendant 6 mois, il ne se lâchent plus : leur relation est passionnelle, destructrice. Blake est LE « bad boy » qu’elle attendait. Il est tellement fascinant. Elle le suit dans tout ce qu’il fait. Ce qu’il ressent, elle veut le ressentir aussi intensément que lui. 

Et elle se met aux drogues dures. 

Et elle y prend goût. Évidemment.

De son côté, Blake a trouvé en Amy un moyen de financer sa toxicomanie. 

Texte : Delphine Benattar

Voix : Marie Zidi

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