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ON M’A VOLÉ MON ÎLE AUX MALDIVES – Par Kathy Kalb

ON M’A VOLÉ MON ÎLE AUX MALDIVES – Par Kathy Kalb

« Le rêve de Kathy ? Acheter une île. Le cauchemar de Kathy, ? Avoir acheté une île. Histoire d’une escroquerie sur une plage paradisiaque… »

L’histoire de Kathy est un véritable thriller psychologique. Cette femme solaire et énergique sera allée jusqu’au bout de ses limites et aura bravé pas mal de dangers pour défendre son rêve, son île.

En 2001, Kathy Kalb et son mari découvrent par hasard une île des Maldives, Rihiveli, et en tombent tellement amoureux qu’ils vont y retourner chaque année.

La particularité de Rihiveli ? Un coin de paradis totalement naturel et authentique, contrairement à beaucoup d’îles-hôtels touristiques et artificielles dans cette région du monde.

Dauphins, lagon, perroquets, bananiers, plages de sable fin, un hôtel simple et respectueux de la nature, des clients qui reviennent et deviennent des amis… Ils ont découvert leur paradis.

Cerise sur le gâteau, en 2018 une occasion en or se présente : l’île est à vendre ! Ils vont pouvoir préserver cet endroit fabuleux qu’ils aiment tant.

Kathy et une cinquantaine d’amoureux de Rihiveli, tous Français, vont s’associer pour racheter la concession de l’île. Ils obtiennent la location et le droit d’exploitation de l’île pour 24 ans.

Mais le rêve va très vite tourner au cauchemar.

Kathy passe 3 ans à travailler d’arrache-pied, en même temps qu’elle découvre de graves anomalies : manque de sécurité dans tous les domaines, corruption des autorités locales et de la police, propriétaires peu scrupuleux…

Le gestionnaire maldivien de Kathy pique 550 000 dollars dans la caisse en toute impunité. Les comptes sont vides. Kathy découvre une autre arnaque : l’île a été louée 2 fois. Les autres locataires cherchent à la faire expulser, sans ménagement.

Au même moment, arrive le confinement : Kathy se retrouve livrée à elle-même avec 24 employés et subit des pressions de plus en plus fortes : surveillance, menaces des autorités qui veulent supprimer son visa, intimidations physiques parfois violentes.

Le 16 septembre 2021, après 4 jours barricadée dans son bungalow qui n’a plus ni eau ni électricité, Kathy regroupe quelques affaires à la lueur de son smartphone et quitte définitivement son paradis.

La page Facebook de Kathy et des amoureux de Rihiveli

Le témoignage de « Rêves de Maldives » sur l’histoire de Rihiveli

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