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JEANNE… PUCELLE ? BERGÈRE ? GUERRIÈRE ?

JEANNE… PUCELLE ? BERGÈRE ? GUERRIÈRE ?

La légende nous la présente comme une modeste bergère, vierge, devenue mystique, puis guerrière et qui a sauvé le royaume. Qu’en est-il réellement ?

Texte : Claudia Valencia Voix : Sophie Kaufmann, Eric Lange

Le décor ? Apocalyptique au possible ! Première moitié du quinzième siècle : La France est à feu et à sang, ravagée par un conflit qui n’en finit pas. La guerre de cent ans sème son lot de malheurs :  Famine, Peste noire et, cerise sur le gâteau, l’Angleterre à deux doigts d’asseoir sa domination ! 

Tout semble perdu quand soudain… Le miracle ! Du fin fond de sa campagne, une gamine de treize ans entend des voix. Leur message est clair : Il faut qu’elle, la petite Jeanne, boute les Anglais hors de France. Encore mieux : qu’elle escorte le dauphin Charles jusqu’à Reims pour l’y faire sacrer roi ! 

En un clin d’œil la paysanne se métamorphose en vaillante guerrière et remporte victoire sur victoire : Orléans libérée, Charles VII intronisé ! 

Mais le triomphe vire à la tragédie : le nouveau roi de France trahit la jeune fille qui est livrée aux anglais. 

Déclarée hérétique, elle meurt brûlée avant d’avoir atteint ses vingt ans. 

Femme qui prend les armes, paysanne qui côtoie les grands du royaume… A première vue Jeanne d’arc transgresse toutes les règles, son destin parait sans équivalents. 

Vraiment ? 

Le souci avec la légende c’est qu’elle éclipse le contexte historique… Vierge, bergère, guerrière, mystique et enfin sauveuse du royaume…

Qu’est ce qui est vrai ?

1429, un soir de juin dans le Loiret.  

Un bivouac militaire est monté au milieu des champs : on dresse des tentes, on allume des feux. 

À l’écart du camp, Jeanne fait retirer son armure. Tandis que l’écuyer dénoue les liens de sa cuirasse, la jeune fille guette les alentours. 

A l’instant où elle enfile une grossière chemise de lin, une silhouette surgit de l’ombre. Elle se fige puis pousse un soupir de soulagement : ce n’est que D’Alençon, un camarade de confiance. 

N’empêche… les yeux du jeune homme sont un peu plus écarquillés qu’à l’ordinaire. Probable qu’il se soit attardé sur sa poitrine.

D’une voix étranglée, il l’informe que la paillasse est prête. Jeanne le remercie d’une voix sèche. 

Dormir entourée d’hommes n’est pas une panacée mais elle prend ses précautions. 

Jeanne en est persuadée : Tant que ses chausses restent bien liées, aucun mal ne lui sera fait.

Elle restera vierge.

Alors vierge ou pas vierge ?  

Jeanne d’Arc mérite-t-elle son surnom de pucelle ? 

Ne gloussez pas, à l’époque pas la question revêt une importance capitale : on examine tout de même sa virginité à trois reprises ! Du début à la fin de l’aventure, le constat ne change pas : Jeanne est intacte.

Au moyen âge, la pureté du corps est censée réfléchir celle de l’esprit. 

Les femmes qui font le choix de préserver leur virginité sont particulièrement bien vues par l’église : mises sur un piédestal, elles dominent le reste de la gent féminine. 

Jeanne a conscience de ce privilège, c’est pourquoi elle revendique haut et fort sa condition de pucelle : la virginité est une part essentielle de son message, la garantie qu’elle agit au nom d’un intérêt supérieur.

Garder son hymen lorsque la tradition vous destine au mariage ce n’est pas rien : A seize ans Jeanne aurait dû convoler en justes noces et avoir un enfant en route. 

Maintenant, imaginez l’ampleur du défi lorsque vous côtoyez au jour le jour une armée médiévale ! Les hommes d’arme sont des rustres pour qui le pillage et le viol sont affaires courantes. 

Cantinières, lingères et prostituées de bas étage… Les rares donzelles qui frayent avec la soldatesque, sont considérées comme des moins que rien. 

La position de Jeanne n’est guère aisée, elle évolue dans un environnement qui lui est hostile, la menace du viol est permanente, à aucun moment la jeune fille ne relâche sa garde. Durant ses campagnes, dès qu’elle en a l’occasion, elle loge chez des épouses de bourgeois. 

Jeanne veille aussi à son apparence vestimentaire : cheveux coupés aussi courts que possible, tunique qui lui descend au niveau du genou, elle ressemble en tout point à un garçon. Plus pratique pour se mouvoir mais aussi plus sécurisant : Il est moins aisé de trousser une paire de chausses qu’un simple jupon… cette dégaine de jeune page, Jeanne la conserve jusqu’au bout. Même dans les tréfonds de son cachot à Rouen, elle refuse de quitter ses habits d’homme, la tenue lui sert de bouclier, un rempart contre ceux qui veulent s’en prendre à elle.

Juin 1427. Une fois n’est pas coutume, il fait un temps splendide à Domrémy. Jeannette et sa sœur profitent du soleil en filant la laine sous le porche de leur maison. 

Une bande de gamins suivi par quelques vaches passent devant les jeunes filles. Mine lugubre, pas hésitant, la troupe chemine sans entrain en direction des champs. 

À leur vue Jeannette a un pincement au cœur : Elle se revoit petiote en train de mener le troupeau communal jusqu’au château de l’Isle. Elle s’y est rendue peu de fois, certes, mais l’angoisse qu’elle ressentait à cette époque est encore vivace. Tout le monde le sait : Passé les limites du village, nul n’est à l’abri. Ces derniers temps, le comte de Saarsbruck et sa clique de pillards, mettent la région à sac. Troupeaux capturés, récoltes détruites… L’étau se resserre sur Domrémy.

Heureusement, elle ne s’occupe pratiquement jamais des bêtes. 

Jeanne était-elle une modeste bergère venant de la Lorraine profonde ? 

Joli conte… Bien éloigné de la vérité. 

Pour commencer Jeanne naît aux marches de la Lorraine et non pas en Lorraine ! Quant à son village natal, le fameux Domremy : N’imaginez pas un un trou paumé situé au milieu de nulle part ! Le hameau se tient au bord de la Meuse, une voie fluviale bien fréquentée :  Pèlerins, marchands et gens d’armes s’y pressent tous les jours. 

A une vingtaine de kilomètres se dresse la citadelle de Veaucouleur. La ville n’est pas grande mais elle est liée au dauphin Charles par l’intermédiaire d’un courrier spécial. Ici, les nouvelles circulent vite, Jeanne grandit dans un climat propice à l’échange et la communication : elle n’ignore rien de ce qui se passe hors de chez elle 

Parlons de sa famille. Les d’Arc sont loin d’être des miséreux. 

Jacques, le père, est un laboureur bien établi, il ne possède pas moins de vingt hectares, pas rien pour un paysan !  

L’homme fait partie des notables les plus respectés de sa communauté. On le consulte pour régler des litiges ou négocier le taux des taxes. Lorsque Domremy est menacé de razzia c’est lui qui se charge de l’évacuation. Il lui arrive même de recevoir la noblesse locale dans sa maison, une belle bâtisse en pierre située à deux pas de l’église.

Et la Jeanne ? S’occupe-t-elle des bêtes ? De son propre aveu, elle les a rarement gardés. 

Dans ce cas, pourquoi la désigne-t-on comme bergère ?  La symbolique religieuse pardi ! Le christ étant comparé à un pasteur, on a cherché à ce que Jeanne d’Arc en soit le parfait reflet.

6 mai 1429 Orléans.

Sur le champ de bataille.

« Où est-il passé bon sang ? … Quelqu’un l’a-t-il ramassé ? » Chancelante main pressée contre son cou, ses éperons qui s’enlisent dans un amas de fer, de chairs et de tripes… Jeanne recherche son étendard. 

Autour d’elle, des visages maculés de boue. Elle les devine éreintés, prêts à rendre les armes. Une étoffe blanche surgit sous ses yeux. Son étendard, enfin ! Elle tend la main, l’emblème se dérobe. Un type retient la banderole, refuse de lâcher prise. Jeanne empoigne l’extrémité, elle hurle : « mon étendard, mon étendard !!! »  Elle arrache la bannière des mains du soldat et l’agite de part et d’autre, le tissu claque fièrement dans le vent. 

Tous les yeux sont rivés dessus. Un murmure parcourt le bataillon… se change en clameur : « A l’assaut !! » La mêlée s’ébranle, Jeanne l’entraîne dans son sillage. La guerrière et son étendard redonnent de l’enthousiasme aux soldats épuisés !  

Oui, elle le sent : maintenant, la victoire est à portée de main !

Jeanne était-elle vraiment une guerrière ?

Une femme qui manie l’épée sur un champ de bataille ?  Et qui de surcroît commande les troupes ? 

Officiellement, la mentalité médiévale ne tolère aucun écart. La répartition des rôles est bien tranchée : aux dames les affaires du foyer, aux messieurs celles de la guerre ! 

Alors, qu’est ce qui incite Jeanne à braver Ces règles établies ? 

Il y a la théorie… Et la pratique : Sur le terrain, la guerre inclut tout le monde. Les épouses de chevaliers sont activement impliquées dans l’organisation militaire : Elles soignent et nourrissent les soldats, gèrent l’intendance et les armes. Tout comme leurs maris, elles sont préposées à la protection du domaine. 

Si d’aventure, leur conjoint est tué ou capturé, elles n’attendent pas sagement l’arrivée des renforts : elles lancent des expéditions pour délivrer l’époux prisonnier, elles défendent la forteresse assiégée… 

Ces gentes dames montent au créneau et donnent de leur personne ! 

On loue le courage de ces femmes dites « viriles » et l’on rédige des poèmes à leur gloire. Aux yeux de tous, elles sont le pendant féminin des chevaliers, de parfaites « chevaleresses ».

Côté peuple il existe aussi des combattantes. En revanche, elles sont moins citées en exemple. Préjugés de classe oblige, les lettrés se défient de ces paysannes. Leurs origines modestes leur vaut d’être relayées à l’arrière-plan des chroniques.

Les guerrières nourrissent également les imaginaires. 

A la fin du moyen âge on raffole des récits relatant les hauts faits de celles que l’on nomme « les neuf preuses », l’équivalent des Avengers en féminin et à la sauce médiévale. 

Parmi elles, Judith qui sauve le peuple juif en décapitant le général Holopherne, Sémiramis qui mène ses armées contre l’Egypte et la perse, ou Penthésilée l’intrépide reine des amazones ! A mille lieux de la fragile damoiselle fantasmée par les romans d’amour courtois !

Vu sous cet angle, la vocation de Jeanne paraît moins incongrue. 

Enfant, elle a probablement été bercée par les récits de ces femmes mythiques.

Mais sur le terrain la jeune fille se montre-t-elle à la hauteur ? A priori oui. Les témoignages concordent : Jeanne fonce dans le tas, elle y va, elle en redemande ! Non sans risques… Elle est blessée à huit reprises ! Heureusement, la jeune femme est de constitution solide, à peine a-t-on le temps de la panser qu’elle retourne au combat !

Décembre 1429, Ville de Jargeau, dans le Berry

Une femme raconte qu’elle a des visions. Elle « voit » une belle dame parée d’or et de soie blanche, lui apparaître durant la nuit. Et cette dame lui aurait confié un message de haute importance : Que chacun se défasse de ses richesses et les remette à l’armée. 

Jeanne est présente dans l’assistance. Elle fait mine de prêter une oreille attentive, mais à l’intérieur elle bouillonne.  

Cette Catherine peut rouler des yeux tant qu’elle veux, elle ne la convainc guère… La dame qui apparaît la nuit ? Allons bon ! Elles ont partagé la même chambre et Jeanne n’a rien décelé qui sorte de l’ordinaire ! 

Catherine embraye à présent sur le chapitre de la fraternisation. En joignant les mains contre sa poitrine elle évoque la paix et l’harmonie entre les peuple français et anglais. Il faut tendre la main à l’ennemi, faire la paix !

Jeanne manque de s’étouffer : folie que tout cela, la réconciliation ne sera obtenue qu’au bout de la lance ! Au lieu de proférer pareilles insanités, la bougresse ferait mieux de retourner à son mari et ses mouflets ! 

Jeanne était-elle mystique…recevait elle des messages de Dieu ? Entendait-elle des voix ?

Oui…et elle n’était pas la seule…

Quoi ? Jeanne la pucelle ne détiendrait pas l’exclusivité des apparitions célestes ! ? 

Et non ! Cette fameuse Catherine dont on vient de parler, dite Catherine La Rochelle, prétend elle aussi avoir des visions et recevoir des messages…Et les mystiques sont nombreux : prophètes, astrologues, devins… en ces temps d’incertitude, ils poussent comme du chiendent. Le peuple se recueille devant eux et la noblesse leur déroule le tapis rouge. 

Parmi ces messagers du futur, beaucoup de femmes. D’extraction modeste, elles vont par monts et par vaux pour diffuser leur message. Le petit peuple les adule. Mais du côté des prêtres l’opinion est plus partagée, certains ne cachent pas leur hostilité : ces gueuses leur font de l’ombre, pis elles font fi de la bienséance en prenant la parole en public ! 

Malgré la méfiance des prélats, la popularité de ces dames est indéniable : avant Jeanne, le dauphin Charles reçoit au moins deux d’entre elles. 

Quand la Jeanne débarque à la cour, elle a donc de la concurrence. Pour se démarquer de ses rivales, Jeanne brandit un atout de poids : Elle se chargera elle-même d’accomplir la prédiction dont elle est porteuse. 

Depuis près d’un demi-siècle, une petite phrase agite les esprits. « Une vierge sauvera le royaume de France… » 

Logiquement Jeanne y fait référence. La vierge dont parle la prophétie ? Bien entendu, c’est elle !

Vous haussez les sourcils ? Il faut se replacer dans le contexte de l’époque. Quand une personne déclare entendre des voix, le premier réflexe n’est pas de l’envoyer à l’asile, on la croit ! 

Autres temps, autres mœurs, au quinzième siècle la religion est omniprésente ; Tout ce qui relève de l’inhabituel est attribué à une instance surnaturelle. Quand Jeanne est interrogée, personne ne remet en cause la réalité de ses voix, ce sont plutôt leurs origines qui posent question : Sont-elles divines ou… démoniaques ? 

Pour plaider sa cause, Jeanne précise que lorsqu’elles se font entendre, les voix proviennent du côté de l’église, de tout évidence le diable y est étranger ! 

Forcément la psychiatrie moderne avance d’autres explications. Jeanne souffrait peut-être d’épilepsie. Ou alors, elle était sujette à des troubles schizoïdes, en proie à des épisodes mégalomaniaques…

Toutes ces thèses s’effondrent lorsqu’on les confronte aux archives de l’époque. 

Farouches partisans ou ennemis déclarés…personne, absolument personne, ne mentionne chez la jeune femme le moindre signe de démence. Convulsion ? Niet. Brusques changements d’humeur ? Encore moins. Propos incohérents ? Rien.

C’est tout l’inverse qui transparaît : dans les registres où les propos de Jeanne sont retranscrits, pas d’envolée incompréhensible ou de logorrhée exaltée, l’adolescente s’exprime clairement et ne prend pas de pincettes pour dire ce qu’elle pense. Parfois il lui arrive même de se montrer insolente 

Lorsqu’on lui demande si les saints qui lui parlent portent des vêtements, elle réplique par un trait d’humour : 

« Vous croyez que Dieu n’a rien pour les vêtir ? » 

Les voix parlent- elles français ?  « Oh oui et mieux que vous ! » 

Bref la jeannette a du répondant. Ses interrogateurs ont beau être des vieux théologiens bardés de culture religieuse, elle ne se laisse pas intimider. 

Et pour conclure, une dernière facette de Jeanne d’arc : celle qui a sauvé la France, La femme providentielle…L’était-elle vraiment ? 

Oui et non. 

La jeune fille remporte des victoires significatives, mais à sa mort le combat est loin d’être gagné : Il faut attendre une vingtaine d’années avant d’arracher une victoire complète sur l’Angleterre.

C’est du point de vue moral que l’intervention de Jeanne fait toute la différence.  

Bien sûr, sa hardiesse et sa pugnacité lui valent le respect des capitaines, mais c’est surtout sa foi qui l’érige en meneuse d’hommes. 

Avec elle, des messes sont célébrées à tout bout de champ, elle oblige ses hommes à se confesser avant et après la bataille et interdiction de jouer et de jurer, ça ne rigole pas avec la discipline : Jeanne va jusqu’à chasser à coup d’épée les prostituées surprises à fricoter avec les hommes.

Pour nous, cette débauche de religiosité s’apparente à du fanatisme. Pour, Jeanne et ses contemporains, elle est une nécessité. A force de se faire laminer par l’Angleterre, les Français avaient fini par se convaincre qu’ils étaient victimes d’une malédiction. Abandonné de Dieu, le royaume de France était perdu. Jeanne déclare haut et fort que le temps de la punition est révolu. Dieu est de leur côté ! 

La religion comme signe de ralliement, parce que pour ce qui est du reste… 

La France en tant que nation, est une idée relativement récente. 

Le pays s’apparente plus à un méli-mélo de territoires et d’identités différentes qu’à un royaume unifié. 

Un exemple ? Quand Jeanne quitte sa contrée natale pour se rendre auprès du Dauphin, elle parle « d’aller en France ». 

Il ne faut pas négliger un autre détail :  la guerre de cent ans est aussi une guerre civile : les Français se massacrent entre eux et Jeanne participe activement à cette lutte intestine.

Mais que voulez-vous… Sous la moulinette du roman national, ce parcours sinueux se change en grand geste patriotique ! Tout du moins en France. Car au-delà de l’hexagone, l’histoire est vue autrement ! Au même titre que Napoléon, Jeanne d’arc est une célébrité internationale.

Au siècle dernier, les suffragettes anglaises affichent sa silhouette sur leurs prospectus. Lors des défilés pour obtenir le droit de vote ont voit des jeunes femmes armées de pieds en cape, chevaucher dans les rues de londres.  

Plus récemment plusieurs associations LGBTQ l’ont édifié comme emblème de leur lutte. 

En 2022, le théâtre du Shakespeare’s Globe crée la polémique en mettant en scène un, une Jeanne non binaire. 

On est loin de de l’icône réac encensée par le rassemblement national !

Jeanne d’arc est déclinée à toutes les sauces, du cinéma ou elle prend les traits d’Ingrid Bergman ou de Milla Jovovich jusqu’aux mangas japonais dans lesquels elle se change en héroïne d’héroïc fantasy. 

A travers les siècles et les pays, la métamorphose est perpétuelle.

Si nous résumons,

Oui, Jeanne était pucelle,

Non elle n’était pas bergère,

Oui elle était guerrière et mystique, mais elle n’était pas la seule, loin de là,

Quant à savoir si elle a sauvé le royaume…disons qu’elle a participé !